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Nouvel ouvrage de Mbagnick Ndiaye, ex-administrateur civil : Voyage dans la diplomatie
Publié le samedi 3 decembre 2016  |  Le Quotidien




A quelques jours de la tenue de la 3e édition du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, l’ancien gouverneur Mbagnick Ndiaye livre sa réflexion sur la diplomatie sénégalaise. Dans un opuscule intitulé «La renaissance de la diplomatie sénégalaise» extrait de l’ouvrage général sur la défense nationale dans son tome 2 intitulé «Géostratégies et géopolitiques», l’ancien administrateur civil principal de classe exeptionnelle évoque l’évolution de la diplomatie de son pays sous les règnes respectifs des Présidents Senghor, Abdou Diouf, Abdoulaye Wade et Macky Sall. Le livre met surtout le focus sur les temps forts de la diplomatie sénégalaise. Au moment où le pays vient de boucler un mois de présidence du Conseil de sécurité de l’Onu avec les nombreux résultats vulgarisés par le chef de la diplomatie sénégalaise, Mankeur Ndiaye, et ses collaborateurs.

L’image de marque d’un leadership n’est pas obtenu par décret, ni par mimétisme, elle se construit à force d’actions efficaces basées sur des repères géopolitiques et géostratégiques synchrones avec l’époque et ses caractéristiques, ses principes et règles fondamentales de comportement individuel et de conduite des responsabilités.
C’est à l’épreuve de la résolution de ces questions de fond que sera confronté le régime de la seconde alternance et avec lui, le Président Macky Sall en tête.
C’est depuis les premiers jalons posés et surtout compte tenu des résultats obtenus en si peu de temps (4 ans) que l’on peut parler «sans forfanterie» comme le dit son efficace et discret ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur Mankeur Ndiaye, sans volonté de plaire et sans laudation d’une renaissance diplomatique au Sénégal.

I. De nouvelles orientations diplomatiques
livreElles transparaissent à travers les discours fondamentaux du président de la République et de son ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur : D’abord à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la 5e Conférence générale des ambassadeurs et consuls généraux élargie aux attachés militaires et aux chefs de Bureaux économiques, tenue le 11 décembre 2015 et ayant pour thème : «L’intégration régionale», puis à travers l’allocution du ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur à l’occasion de la cérémonies de présentation de vœux pour l’année 2016, du personnel diplomatique et du personnel d’appui du ministère au ministre.

1.1 Le président de la République, «un atout diplomatique»
L’expression est de M. Mankeur Ndiaye qui, en 2013, voyait déjà dans les orientations et la façon de conduire le domaine régalien qu’est la diplomatie par le Président Sall plusieurs avantages dans la ligne de conduite des actions spécifiques. En effet, après avoir défini la politique diplomatique, M. Sall participe en personne à son exécution, suivez plutôt M. le ministre : «En décembre 2013, lors de la quatrième (4ème) Conférence générale des ambassadeurs, des recommandations importantes avaient été formulées, et le chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Macky Sall, dans sa générosité et son souci constant d’œuvrer sans relâche à la défense et à la promotion des intérêts vitaux du Sénégal et à son rayonnement sur la scène africaine et internationale, avait pris des mesures importantes pour l’amélioration des conditions de travail et d’existence des diplomates.
Ainsi, le traitement des agents dans les postes diplomatiques et consulaires, particulièrement en Afrique, a été relevé au niveau de celui de leurs collègues servant dans les pays occidentaux ou asiatiques. A cela s’ajoutent les allocations accordées aux conjoints des ambassadeurs et les indemnités octroyées aux ambassadeurs en service à Dakar, la rénovation ou l’acquisition de biens immobiliers et de moyens roulants pour mettre les représentants de notre pays dans des conditions optimales de travail et pour préserver l’image reluisante du Sénégal à l’étranger. L’illustration la plus parfaite de cette volonté du chef de l’Etat est la construction de la Maison du Sénégal, qui est une Tour de 21 étages, à Manhattan, au cœur de New York, pour abriter l’ensemble des services diplomatiques de notre pays dans cette ville qui abrite le siège des Nations unies.
Le chef de l’Etat a, par ailleurs, donné des instructions pour que soient identifiés les postes diplomatiques se trouvant dans des pays au coût de la vie très élevé, en vue d’ajuster le traitement des agents qui y servent et leur permettre de s’acquitter de leur mission dans les meilleures conditions possibles.
Par ma voix, l’ensemble du personnel diplomatique sénégalais voudrait vous exprimer, Monsieur le président de la République, son infinie reconnaissance et sa gratitude, car nous savons avec quelle volonté généreuse et bienveillante vous considérez toujours les dossiers concernant la grande famille diplomatique.

Monsieur le président de la République
L’année 2014 et celle 2015 qui s’achève auront été intenses et riches sur le plan diplomatique.
Vos orientations stratégiques et votre leadership ont valu au Sénégal de retrouver sa place de pays respecté, écouté et consulté sur la scène internationale. Les succès diplomatiques sénégalais notoires, visibles et tangibles sont donc à votre actif.
Ainsi, nous pouvons affirmer, avec fierté, mais sans forfanterie aucune, que notre pays s’est distingué de fort belle manière ces trois (3) dernières années, à travers la consolidation de ses grandes orientations et une action diplomatique résolument engagée pour, d’une part, l’édification d’une Afrique unie et forte dans un monde de paix et de justice, et d’autre part, la promotion et le respect des droits de l’Homme, ainsi que la résolution pacifique des différends et la recherche de solutions concertées face aux multiples crises qui interpellent notre région et notre continent.
C’est ainsi que, sous votre égide, le Sénégal a contribué au règlement des crises au Burkina Faso et en Guinée Bissau, de même qu’à la lutte contre le terrorisme en soutien à la République sœur du Mali, dans sa partie septentrionale par l’envoi de contingents militaires.
Il s’y ajoute que de grandes rencontres internationales se sont tenues à Dakar parmi lesquelles nous pouvons citer :
– le 15e Sommet de la Francophonie, les 29 et 30 novembre 2014, en présence d’une quarantaine de chefs d’Etat et de gouvernement et plus de 5 000 délégués et invités de marque. Nous devons le succès total et unanimement reconnu de la conférence au leadership de Monsieur le président de la République qui supervisait personnellement la coordination des différentes activités du dispositif mis en place pour la préparation politique, diplomatique et l’organisation matérielle du sommet.
Il convient de rappeler pour s’en féliciter que ce sommet s’est déroulé dans le nouveau Centre international de conférences, portant depuis lors le nom du Président Abdou Diouf, un bijou architectural multifonctionnel, construit selon des normes internationales élevées et ayant la capacité d’abriter les plus grandes rencontres au monde, en l’espace de onze (11) mois ;
Notre pays a aussi accueilli en 2015 :
– Deux sommets extraordinaires de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), dont le chef de l’Etat assure la présidence et va conduire dans quelques jours, les 16 et 17 décembre 2015, à Abuja, les travaux de la 48ème session de cette conférence ;
– les assises de la Banque africaine de développement (Bad) ;
– plusieurs commissions mixtes de coopération dont celles avec la Mauritanie, les Emirats Arabes Unis (Eau) et le Koweït.
A cela s’ajoutent, Monsieur le président de la République, vos visites officielles et de travail dans de nombreux pays amis comme la France, les Etats-Unis, la Chine, l’Allemagne, le Cabo Verde, le Gabon, l’Espagne, l’Italie, le Portugal, la Mauritanie, l’Algérie, les Emirats Arabes Unis et le Qatar, ainsi que vos participations aux différents sommets du G7 et du G20, en qualité d’invité spécial et de représentant et porte-parole de l’Afrique.
L’illustration la plus récente de la vitalité de la diplomatie sénégalaise a été notre élection au Conseil de sécurité des Nations unies, organe par excellence en charge du maintien de la paix et de la sécurité internationale, avec un score historique de 187 voix sur 191 votants nous classant ainsi en tête des pays admis comme membres non permanents pour la période 2016-2017. De plus, le Sénégal a été élu au Conseil exécutif de l’Unesco, l’organe principal de délibération et de décision de l’institution.
Ce sont, sans doute, Monsieur le président de la République, la vision éclairée et le leadership dynamique que vous incarnez en tant que premier diplomate du Sénégal, qui ont valu à notre pays de retrouver ainsi sa place de choix sur la scène africaine et internationale et d’engranger, par conséquent, ces succès diplomatiques incontestables.
Je voudrais, Monsieur le président de la République, saisir cette occasion pour saluer, de nouveau, l’engagement et l’abnégation des ambassadeurs et consuls généraux, attachés militaires et chefs de Bureaux économiques, dans l’exercice de leurs fonctions de défense et de promotion, au quotidien, des intérêts et de l’image de la Nation, au service de la réalisation de votre ambition de faire du Sénégal un pays émergent.
C’est dans cette quête permanente d’une diplomatie toujours plus performante au service du développement de notre pays que nous avons choisi comme thème de la présente conférence : «Plan Sénégal émergent et intégration régionale». En effet, le Pse est l’expression concentrée de votre vision du développement avec l’ambition forte de mettre le pays sur la rampe de l’émergence afin de sortir les populations de la pauvreté et promouvoir le développement à l’horizon 2035. Pour vous citer : «Le Pse ne vise qu’un seul et même objectif : le bien-être de tous les Sénégalais à travers un développement homogène et inclusif.»
Dans la mise en œuvre de cette noble vision, nous avons fait le pari d’insister sur une diplomatie économique portée à un très haut niveau par le chef de l’Etat lui-même, et appliquée dans les missions diplomatiques et consulaires du Sénégal qui saisissent toutes les opportunités pour faire la promotion du Pse, notamment de ses 27 projets d’envergure. C’est ainsi que depuis la dernière conférence des ambassadeurs et consuls généraux, tenue du 26 au 28 décembre 2013, et qui avait porté sur «La diplomatie économique», nos représentations à l’extérieur mettent de plus en plus l’accent sur la diplomatie de développement, en se positionnant comme le fer de lance de notre politique de promotion des opportunités d’investissement au Sénégal et de promotion du tourisme.

III. De quelques résultats repères d’une diplomatie du renouveau

Au sens étymologique, le renouveau est un concept qui s’applique aux sciences de la nature pour signifier au premier chef : «Le retour du printemps». Appliqué au monde arabe, le printemps signifie ce mouvement de libertés et d’éclosion de tous les espoirs incarnés par la Tunisie et ensuite par l’Egypte avec tout ce que les frères musulmans avaient représenté comme espoir après 60 ans de dictature militaire. Appliqué au Sénégal, le renouveau ou le printemps de la diplomatie sénégalaise signifie la beauté du climat (diplomatique), celle de la saison située entre la période du froid (diplomatique) et celle torride des chaleurs estivales (celle de la lutte contre les défis sécuritaires).
Elle signifie le retour à une diplomatie jeune, mais porteuse de toutes les promesses au regard des résultats acquis en si peu de temps par une génération de leaders nés après les indépendances.

3.1. Des résultats
On peut les apprécier sous leurs aspects qualitatifs et quantitatifs.

3.1.1. Aspects qualitatifs des résultats
Une vision claire des objectifs à réaliser, une démarche rationnelle parce que réaliste, une disponibilité teintée de nationalisme d’un personnel diplomatique expérimenté, le tout managé au sommet de l’Etat par un leader charismatique secondé par un ministre dont le talent servi par une intelligence et un courage hors du commun sont autant de vecteurs d’une diplomatie qui ne pouvait prétendre qu’à l’excellence, à la grandeur, à l’efficacité par la qualité des résultats acquis : écoutons Mankeur Ndiaye, ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur à la cérémonie de présentation des vœux du personnel diplomatique le 12 janvier 2016, je le cite : «L’Afrique, notre continent, est au cœur du Conseil de sécurité dont elle occupe près de 70% de l’ordre du jour. Dès lors vous l’aurez compris, le choix porté par le président de la République de mettre l’accent sur le continent, tout en traduisant sa volonté de mettre en œuvre son engagement, je le cite : ‘’de poursuivre à l’échelle internationale la promotion des idéaux que sont la paix, la sécurité, la démocratie, la protection des droits de l’Homme et le dialogue des cultures et des civilisations’’, traduit également l’engagement résolu de notre pays d’assumer les importantes missions que la communauté internationale continue de lui confier», fin de citation.
NB : Il est aisé de comprendre à travers ces propos et la réorientation stratégique de la diplomatie de notre pays, qu’un retour sur la scène internationale, pour jouer les grands rôles était désormais consacré. Il faut faire l’exercice de se hasarder à comparer ce come-back plein d’aura aux pénibles et lamentables atermoiements de cette même diplomatie des années 2008 à 2012, fin de la première alternance.
Et M. Ndiaye de poursuivre : «En effet, l’admission de notre pays au Conseil de sécurité de l’Onu fut très peu de temps après suivie par une brillante élection du Sénégal au, conseil exécutif de l’Unesco.»
NB : Organisme de l’Onu dont le Sénégal eut à assumer la Présidence vers les années 1970-1975 avec Amadou Makhtar Mbow, ancien ministre de l’Education nationale sous le régime de Senghor (1963-1968).
Rappelons que le président de la République a été désigné par ses pairs de l’Uemoa pour coordonner le chantier paix et sécurité dans l’espace Uemoa.
NB : Comparez cette marque de confiance au bellicisme de Wade lors de la querelle avec le Président Gbagbo, à la maladresse dans la prise de position contre Kadhafi. On en déduit qu’une diplomatie de rupture était née, ramenant la confiance des autres Nations, au génie si paisible du Peuple sénégalais épris de paix et de justice. Une diplomatie qui ramène la confiance à la classe politique sénégalaise tout entière qui a engendré un leader hors-série en la personne du Président Macky Sall, mais et surtout une nouvelle ère diplomatique dont tout le mérite revient à son chef au sommet, le Président Sall, aidé en cela par une équipe loyale et dévouée, managée par les mains heureuses et expertes d’un jeune ministre patriote à souhait et pétri de civisme et du méticuleux savoir-faire diplomatique. Loin de la laudation, nous ne faisons qu’apprécier objectivement la qualité des acquis obtenus en 4 ans qui ont permis au Sénégal de sortir de l’abîme de son isolement diplomatique où l’avaient plongé les errements au régime de la 1ère alternance.
Suivons toujours M. Ndiaye, je le cite : «Elu président en exercice de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao lors de la 47e session de cette institution, il exerce (le Président Sall) cette fonction avec celle de président du Comité d’orientation des chefs d’Etat et de gouvernement du Nepad pour laquelle il s’est vu renouveler la confiance de l’Afrique dont il est le porte-parole à la fois au G20 et au G7» et de poursuivre «le dynamisme et le succès de notre diplomatie incarnée en premier lieu par Monsieur le président de la République témoignent d’un renouveau et d’un leadership incontestables» (Cqfd disent les mathématiciens) : En termes clairs : Ce qu’il fallait démontrer. Voilà donc au niveau des qualités des résultats acquis, clairement démontrées les thèses d’un renouveau diplomatique que je formulais en hypothèse). Et de poursuivre M. Ndiaye : «Pour ma part, je retiendrai la qualité remarquable de la participation des délégations sénégalaises à ces rencontres et leurs contributions décisives qui renforcent notre pays et qui en font un pays respecté et écouté partout dans le monde (N’est-on pas loin de l’isolement des années 2010 ?).»
Dakar a aussi continué d’être un carrefour diplomatique pour avoir accueilli, au cours de l’année 2015, d’illustres personnalités parmi lesquelles, le Roi du Maroc et la secrétaire générale de la Francophonie. Notre capitale fut aussi le cadre de grandes rencontres internationales dont celle du Forum sur la paix et la sécurité en Afrique qui a enregistré près de 1 000 participants. C’est vrai que cet événement est en passe de devenir un élément incontournable de l’agenda international, après deux éditions seulement. Voilà pour les quelques résultats qualitatifs les plus saillants qui attestent de la renaissance de la diplomatie sénégalaise, résultats qui augurent d’un lendemain meilleur du point de vue de leur durabilité qui assoit le leadership du Sénégal sur le fauteuil africain, voire mondial où l’avaient installé le charisme du 1e Président poète Léopold Sédar Senghor et le prestige de son successeur Abdou Diouf. Que d’honneur et de dignité retrouvés, seulement en 4 ans de règne !

3.1.2. Aspect quantitatifs des résultats du renouveau diplomatique sénégalais
La source des renseignements précis qui ont permis de dresser le tableau synthétique des acquis économiques de la nouvelle diplomatie sénégalaise demeure dans le discours-bilan fait aux ambassadeurs, consuls généraux et conseils du Sénégal pendant cette même cérémonie de vœux, par l’éminent ministre, je le cite : «Axée sur le thème du Programme Sénégal émergent et de l’intégration régionale, elle (la 5e conférence générale) aura permis à nos représentants, par les communications et les échanges avec tous ceux qui interviennent dans la mise en œuvre du Pse, une mise à niveau complète sur les réalisations de notre plan de développement économique et social.»
Temps de retrouvailles, la conférence était également l’occasion de réfléchir sur nos stratégies et nos réponses face aux enjeux du monde…
«De la préservation de l’environnement aux questions de terrorisme international, du développement de l’Afrique aux conflits au Moyen-Orient, des questions d’intégration régionale aux processus électoraux, il ne sera pas de domaine où notre expertise ne sera pas sollicitée», fin de citation. Et les actions concrètes, nous allons les retrouver dans l’allocution d’ouverture du chef de l’Etat de la 5e conférence des ambassadeurs et consuls généraux : citations du Président Sall.
«En effet, par sa vocation primordiale de promotion et de défense de nos idéaux et intérêts nationaux, notre diplomatie est appelée à prendre en charge ces deux paramètres essentiel de notre politique étrangère à savoir :
1°) La protection de nos compatriotes et la promotion du développement économique et social de notre pays.
2°) Le maintien des relations de bon voisinage et la poursuite des objectifs d’intégration africaine.
3°) La protection des droits de l’Homme.
4°) La défense de la paix et de la sécurité en Afrique et dans le monde.
Ces principes, nous les menons de pair avec nos valeurs de toujours : Le dialogue, l’ouverture et le respect de tous nos partenaires dont chacun mérite d’être traité avec dignité et considération…
Nos nouvelles responsabilités qui s’ajoutent à d’autres, notamment la présidence du Nepad, de l’Oif et de la Cedeao nous engagent donc à persévérer dans l’effort.
Le Pse que j’ai évoqué tout à l’heure est au cœur de nos politiques publiques, c’est le référentiel de notre action quotidienne pour améliorer les performances économiques de notre pays dans le respect des règles de bonne gouvernance, de justice sociale et de solidarité nationale», fin de citation.
Le Pse est en phase de réalisation, le Centre international des conférences Abdou Diouf est une des premières réalisations.
Il s’y ajoute le pôle urbain de Diamniadio avec le volet Habitat en chantier.
Le parc industriel du pôle va livrer ses premières installations dans un proche avenir pour accueillir en 2016 de grandes campagnes internationales qui vont y délocaliser leurs activités.
La 2e université publique de Dakar : Université Amadou Makhtar Mbow y sera édifiée.
D’autres projets sont en cours au titre du Pse, notamment :
1°) L’autoroute Thiès-Touba déjà en chantier sur 130 km.
2°) Le parc éolien de Taïba Ndiaye d’une capacité de 150 Mw en phase pilote.
3°) Le Programme national d’urgence d’électrification rurale doté d’une enveloppe initiale de 15 milliards.
4°) L’Université du Sine Saloum à Kadiack avec des campus à Diourbel, Kaffrine, Toubacouta et Fatick.
5°) Le Train express rapide : Dakar-Aéroport international Blaise Diagne dont l’appel d’offres a suscité la réaction de 45 entreprises à travers le monde.
Si toutes ces réalisations ont été possibles, c’est grâce à la confiance retrouvée par les bailleurs de fonds dans la crédibilité et la stabilité de nos institutions républicaines et dans celles des chefs qui les animent avec en première ligne le chef de l’Etat.
Mais aussi c’est grâce à notre diplomatie économique qui a su en un temps record (4 ans) restaurer l’image de marque de la destination Sénégal auprès des bailleurs de fonds.
Ils nous a été donné d’être invité dans le cadre de l’Association des anciens gouverneurs par Monsieur le ministre Abdou Aziz Tall, chargé du Pse, pour une concertation afin de voir en quoi les anciennes autorités pouvaient contribuer à l’appropriation du Pse par les populations et le secteur privé national.
Mais le constat est que les bailleurs de fonds se bousculaient à la recherche d’audience avec le ministre, attirés par l’envergure des projets.
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