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Sénégal: ajournement du procès d’un député dissident de la majorité accusé d’homicide
Publié le jeudi 1 decembre 2016  |  AFP
Référendum
© aDakar.com par MC
Référendum - Le maire de Mermoz Sacré-Coeur a voté
Dakar, le 20 mars 2016 - Les opérations de vote suivent leur cours dans le centre de vote de l`école Mass Massaër Niane 1 des Baobabs. Le maire de Mermoz Sacré-Coeur, Barthélémy Dias y a accompli son devoir civique. Photo: Barthélémy Dias, maire de Mermoz Sacré-Coeur




Dakar - Le procès d'un député sénégalais dissident de la majorité présidentielle poursuivi pour "homicide volontaire" lors de violences politiques meurtrières en 2011, a été ajourné jeudi au 25 janvier, a-t-on appris auprès de la défense.

Le tribunal a décidé de renvoyer au 25 janvier le procès de Barthélémy Dias, député du Parti socialiste (PS), formation membre de la coalition au pouvoir, pour une meilleure préparation du dossier, a affirmé à l'AFP Me Aïssata Tall Sall, une avocate de M. Dias.

L'immunité parlementaire de M. Dias, également maire d'une commune de Dakar, avait été levée le 11 novembre pour permettre la tenue de son procès, prévu une première fois le 20 octobre mais qui n'avait pas pu se tenir en raison de cette protection.

M. Dias doit être jugé avec "une dizaine de co-prévenus" en liaison avec des violences politiques survenues le 22 décembre 2011 à Dakar entre des opposants et partisans présumés du président de l'époque, Abdoulaye Wade. Il avait été arrêté pendant plusieurs mois après ces violences avant d'être libéré.

Ces violences, survenues lors d'une attaque de la mairie de Sacré-Coeur/Mermoz dirigée par M. Dias, à l'époque un virulent opposant au régime de M. Wade, avaient fait un mort par balle et des blessés, selon la police.

Il avait été filmé faisant usage d'une arme à feu le jour des violences, il avait alors invoqué la "légitime défense".

Il a régulièrement affirmé être victime "d'un complot politique". Selon
lui, la relance de la procédure judiciaire à son encontre est liée à ses
critiques contre le pouvoir, et notamment son soutien affiché au maire de
Dakar, Khalifa Sall, également responsable du PS, probable candidat à
l'élection présidentielle prévue en 2019.

Le PS, membre de la coalition du président Macky Sall, est divisé dans la
perspective de ce scrutin.

Le Parti socialiste a dirigé le Sénégal pendant quarante ans, avec les
régimes des deux premiers présidents du pays, Léopold Sédar Senghor
(1960-1980) et Abdou Diouf (1981-2000). Ses militants appellent à continuer à
soutenir M. Sall, mais d'autres veulent qu'il présente son propre candidat.
mrb/cs/ms
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