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Art et Culture

Dédicace de son livre: Sidi Lamine, ‘‘l’étranger parmi les siens’’
Publié le jeudi 1 decembre 2016  |  Enquête Plus
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© aDakar.com par DF
Des activistes demandent au Sénégal de suspendre ses relations avec Israël
Dakar, le 11 Juillet 2014- Une cinquantaine de personnes membres de mouvements citoyens sénégalais, d’intellectuels, de religieux et de journalistes a manifesté vendredi matin, devant l’ambassade de Palestine pour dénoncer les frappes sur la bande de Gaza. Photo: Sidy Lamine Niass, président du Groupe Walfadjri




Comme il est de coutume dans ses prises de position, le Pdg du groupe Walfadjri a poussé sans complaisance la société sénégalaise à interroger ses certitudes, dans son dernier livre paru aux éditions Harmattan Sénégal.

‘‘Un intellectuel africain, musulman, se retrouve étranger parmi les siens (...) En fin de compte, le voici devant une alternative complexe : vivre en marge de la société ou porter son masque au risque de paraître névrosé’’. Ces quelques lignes tirées du préambule de l’œuvre ‘‘L’étranger parmi les siens’’ sont des mains de l’auteur et Pdg du groupe de presse Walfadjri, Sidi Lamine Niasse. Elles résument l’essentiel d’un livre qui aborde les tiraillements d’un homme révolté, partagé entre les influences culturelles d’une formation académique orientale et les pesanteurs sociales de son milieu d’origine auxquelles il s’identifie. Pour le journaliste et critique du jour, Mame Less Camara, il existe dans ce livre un parallèle entre le personnage de Sidi Lamine Niasse et le chevalier d’un autre classique : ‘‘L’aventure ambiguë’’. ‘‘Sidi ne s’arrête jamais. C’est cette sorte de certitude têtue qui fait qu’il ressent toujours le défi des choses. C’est un révolté qui démythifie. Il a ce moteur qui le pousse à changer, réparer, corriger les injustices’’, a-t-il déclaré.

‘‘Pourquoi cette révolte éternelle ?’’ lui demande à son tour le professeur d’arabe, Ismaïla Dème. Pour le directeur de la maison d’édition Harmattan Sénégal, par ailleurs maître de conférences au Département d’Histoire de l’Ucad, ‘‘c’est un travail de consignation important d’un parcours qui va nous permettre d’écrire notre propre Histoire. Vous avez participé à sortir l’arabisant de l’anonymat dans lequel il se trouvait. On peut vous aimer ou ne pas vous aimer, mais on ne peut pas vous dénier votre courage’’, a déclaré Abdoulaye Diallo.

Sommités

Cette production qui marque la maturité intellectuelle de l’auteur est riche de par ses contributions. Une note d’éditeur du comité de lecture de Harmattan Sénégal, une préface du professeur Amadou Makhtar Mbow, un avant-propos du professeur Assane Seck, et une postface d’un autre professeur, Souleymane Bachir Diagne... donnent une petite idée de la respectabilité du livre dont la séance de dédicace a réuni des sommités intellectuelles et politiques hier, au siège du groupe de presse. Parmi elles, le président de l’association des écrivains du Sénégal, le dramaturge Alioune Badara Bèye, l’ancien ministre Djibo Ka, le professeur Malick Ndiaye, l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye, ainsi que l’ex-ambassadeur dans les pays du Golfe Serigne Moustapha Cissé, et l’ambassadeur de la République d’Algérie au Sénégal.

Le studio d’enregistrement télé s’est révélé très petit pour contenir les sympathisants venus apporter leur soutien à un Sidi Lamine comblé par l’intensité des témoignages. L’œuvre de 261 pages est divisée en quatre parties que sont : ‘‘La voix des sans-voix’’ ; ‘‘Médias entre leurres et lueurs’’ ; ‘‘La politique de partage du gâteau (exemple du Sénégal)’’ ; ‘‘Un Islam tant attendu’’.
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