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Présidence du Sénégal au Conseil de sécurité de l’ONU: Les temps forts d’une diplomatie de la paix
Publié le jeudi 1 decembre 2016  |  Enquête Plus
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© Présidence par DR
Le chef de l`État participe à une réunion avec des membres du Conseil de sécurité des Nations-Unies
Dakar, le 9 mars 2016 - Le président de la République Macky Sall a pris part à une réunion avec des membres du Conseil de sécurité des Nations-Unies.




C’est aujourd’hui mercredi 30 novembre que prend fin la présidence du Sénégal au Conseil de sécurité de l’Onu. Ainsi pendant un mois, notre pays a été sur le toit du monde. Retour sur les temps forts de ce mandat qui a été placé sous le sceau d’une diplomatie de la paix.

Le 1er novembre 2016 fut un jour de gloire pour le Sénégal et sa diplomatie. Et pour cause, présider le Conseil de sécurité est une charge très importante, quel que soit le pays, et en l'occurrence lorsqu'il n'est pas membre permanent, comme c'est le cas du Sénégal, de l’Egypte et de l’Angola qui représentent l’Afrique parmi les 10 membres non permanents de l’Onu. En effet, seuls la France, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la Russie et la Chine ont droit de veto.

Après une cérémonie officielle de lancement, la présidence du Sénégal du Conseil de sécurité a commencé par un briefing et des consultations sur les Grands Lacs. Deux jours après, c’est à-dire le 3 novembre, le Soudan a été à l’ordre du jour avec une communication sur le multilatéralisme, la dernière pour le secrétaire général sortant de l’ONU, Ban Ki-moon.

Le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur Mankeur Ndiaye a présidé, le 7 novembre, les débats sur ‘’les menaces symétriques auxquelles font face les opérations de maintien de la paix, leur impact sur l’efficacité des missions et les pertes en vies humaines’’. C’était la première fois que cette question était posée au Conseil de sécurité. Le lendemain, un débat public sur la Bosnie Herzégovine a été suivi de consultations privées sur la situation entre la Somalie et l’Erythrée.

Le 10 de ce mois, la procureure générale de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda, a fait une intervention sur la résolution portant sur la piraterie en Somalie et la situation en Libye, avant que le Conseil ne statue, le lendemain, sur les résolutions de la Somalie et la FISNA (Force intérimaire de sécurité des Nations unies pour Abyéi, au Soudan).

Le Sénégal a surtout axé son deuxième grand début public, le 22 novembre dernier, sur la place de l’eau, et de la sécurité dans les opérations onusiennes de maintien de la paix et de la sécurité.

La situation au Burundi en vue de connaître l’état d’avancement du dialogue politique, les consultations sur la Corée du Nord, la situation humanitaire en Syrie, le processus de paix en Palestine, les questions frontalières entre le Soudan et le Sud Soudan ont également été au menu du calendrier de la présidence sénégalaise du Conseil de sécurité. Un mandat qui prend fin aujourd’hui.

Pour rappel, la diplomatie sénégalaise, boostée par le chef de l'Etat, a d'abord passé l'écueil de la présentation de candidature, avant de remporter l'élection haut la main avec 187 voix, pour un mandat de deux ans. Certes, le Sénégal a été par trois fois membre du Conseil : en 1968, en 1988 et en 2015, mais cette constance traduit, de l’avis de nombreux observateurs, ‘’la considération et le crédit de la communauté internationale à son égard’’.
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