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Ministre Zahra Iyane Thiam sur le dialogue politique: "Le président Sall s’est toujours inscrit dans une démarche de dialogue ..."
Publié le mercredi 30 novembre 2016  |  Sud Quotidien
Zahra
© Autre presse par DF
Zahra Iyane Thiam, ministre-conseiller du président de la République




Selon la ministre conseillère spéciale du président de la République, Mme Zahra Iyane Thiam Diop, le président de la République, Macky Sall a toujours inscrit le dialogue dans sa démarche. Interpellée par la rédaction de sud quotidien sur l’état du dialogue politique au Sénégal et sur ses attentes par rapport à la première rencontre formelle entre le chef de l’État et l’opposition sur le processus électoral, elle dit espérer une solution à la crise actuelle autour du processus électoral.

La ministre conseillère spéciale du président de la République, Mme Zahra Iyane Thiam Diop, est formelle. La main tendue du chef de l’État à l’opposition pour un dialogue autour des points de dissension sur le processus électoral en cours n’est pas une nouveauté.

Interpellée par la rédaction de sud quotidien sur le première rencontre formelle entre le chef de l’État et l’opposition sur le processus électoral initialement prévue pour ce jour avant d’être reportée jusqu’au jeudi prochain pour un problème d’agenda du président de la République.

Mme Zahra Iyane Thiam Diop a estimé que le Président Sall s’est toujours inscrit dans une démarche de dialogue permanent avec tous acteurs de la société sénégalaise. Mieux, selon elle, dans la démarche du chef de l’État, le dialogue est permanent et il se fait à travers des mécanismes et sur des sujets bien déterminés. Et les acteurs concernés se sont toujours retrouvés autour des organisations ou des institutions de manière permanente pour se concerter sur tous les sujets afférents à leur domaine. Citant le cas du Haut conseil du dialogue social, la ministre conseillère spéciale du président de la République déclare que cet organe est un mécanisme qui permet aux acteurs de ce secteur de se concerter».

Poursuivant son propos, madame Diop, par ailleurs, membre du secrétariat national permanent de l’Alliance pour la République (Apr), tout en précisant que le secteur politique n’est pas en reste de ce dialogue dont la nouveauté est d’ailleurs l’institution de la journée du 28 mai comme journée du dialogue national, s’est ainsi félicitée de la démarche de dialogue du chef de l’État.

«Dans le cadre politique, des acteurs se trouvent autours des questions politiques. Et, ce dialogue a bien eu lieu dans le de la commission technique de revue du code électoral. Donc, c’est un dialogue permanent qui est là et qui se fait également sous d’autres formes conformément à la vision du chef de l’État. Il y’a aussi la nouveauté avec la convocation le 28 mai dernier par le chef de l’État de l’ensemble de la société sénégalaise représentée par différents groupes à la cérémonie d’ouverture du dialogue national. Nous avons vu la présence des chefs religieux, des représentants de la société civile, d’organisations professionnelles et politiques. Au cours de cette rencontre, des orientations avaient été prises non seulement pour que la journée du 28 mai soit institutionnalisée, journée du dialogue national. Mais également que l’on puisse se retrouver autour du secteur économique, de l’acte trois de la décentralisation mais aussi autour du système électoral».

Interpellée sur ses attentes en tant actrice politique de cette première rencontre annoncée entre le chef de l’État et son opposition depuis l’arrivée de Macky Sall au pouvoir en 2012, Mme Zahra Iyane Thiam Diop par ailleurs coordinatrice de la Plateforme des Femmes AND JEEGO dit espérer une solution à la crise actuelle sur le processus électoral. Pour cela, elle invite les acteurs aussi bien du côté du pouvoir que de l’opposition au respect des prérequis dont le premier reste selon elle, «la bonne foi et la volonté de tous à aller à cette rencontre avec des principes républicains». «Dans la sous-région et en Afrique de manière globale, la question du processus électoral est le plus souvent à la base d’instabilités politiques.

Trouver des consensus entre les différents acteurs concernés sur des questions électorales me parait indispensable. De ce point de vue, l’attente que l’on peut faire de cette rencontre, c’est que le Président et l’opposition puissent parler le même langage sur des questions aussi sensibles que le fichier électoral, la transparence et la régularité du processus. Nous osons espérons que des réponses aux questions de consensus autour du processus électoral pourront être trouvées pour le bénéfice des populations sénégalaises».
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