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Début de la session budgétaire: La Loi de finances 2017 en chiffres
Publié le mardi 29 novembre 2016  |  Enquête Plus
Christine
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Christine Lagarde a tenu un discours devant la Représentation Nationale
Dakar, le 30 Janvier 2015 - La Directrice Générale du Fonds Monétaire International s`est adressée aux députés Sénégalais. Christine Lagarde a été reçue à l`Assemblée nationale par le président Moustapha Niass.




La Session ordinaire unique 2016-2017 a démarré hier avec l’adoption du projet de Loi de finances 2017 arrêté à 3 360 milliards de F Cfa contre 3 022,4 milliards de F Cfa en 2016.

C’est parti pour le marathon budgétaire, session unique ordinaire 2016-2017. Pour 2017, le budget général est arrêté à 3 360 milliards de F Cfa. Comparé à celui de 2016 (3 022,4 milliards de F Cfa), il a connu une augmentation de 337,6 milliards de F Cfa. Une augmentation rendue possible grâce à la hausse notée à la fois sur les ressources internes et externes, respectivement de 11,4% et 10,4. En effet, dans la Loi de finances initiale (LFI), les ressources internes sont évaluées à 2 182,1 milliards de F Cfa. Selon le rapport de la Commission de l’Économie générale, des Finances et du Plan de l’Assemblée nationale, les ressources internes de la LFI sont essentiellement composées ‘’de recettes ordinaires hors dons pour 2 084,1 milliards de F Cfa’’ et de ‘’dons budgétaires (35 milliards de F Cfa)’’. Quant aux recettes exceptionnelles, elles sont de 63 milliards de F Cfa.

Les ressources extérieures elles, sont essentiellement composées de ‘’35 milliards de F Cfa de dons budgétaires’’, ‘’63 milliards de F Cfa de recettes exceptionnelles liées aux initiatives d’allégement de la dette’’ et de ‘’1 066 milliards de F Cfa de dons en capital, d’emprunts’’. Toutefois, malgré cette importante mobilisation de ressources internes et externes, le rapport de la Commission des finances note que ‘’nos besoins restent bien supérieurs’’ aux ressources prévues. En ce qui concerne les dépenses, elles sont composées de ‘’dépenses ordinaires 2 022,9 milliards de F Cfa’’, de ‘’dépenses d’investissement 1 225,2 milliards de F Cfa’’, et des ‘’dépenses du compte du Trésor 111,9 milliards de F Cfa’’.

800 milliards de masse salariale

Sur un autre registre, les députés n’ont pas manqué de s’inquiéter de l’augmentation de la masse salariale. Pour eux, son expansion est aujourd’hui inquiétante. En effet, pour l’année 2017, elle est évaluée à 586 milliards de F Cfa. Cependant, à ces 586 milliards de F Cfa, il faut ajouter, d’après le ministère de l’Économie, des Finances et du Plan, les dépenses des corps émergents (82 milliards de F Cfa), les ‘’salaires des universités, agences et structures assimilées 113 milliards de F Cfa’’, les ‘’contractuels de la santé (4,3 milliards de F Cfa), les ‘’salaires des unités de gestion des projets 15,8 milliards’’, sans compter la masse salariale des travailleurs des collectivités locales. Au total, la masse salariale, pour l’année 2017, est évaluée à 800 milliards de F Cfa, soit 40% des recettes fiscales. ‘’Le Sénégal doit surveiller ses charges sociales’’, alerte la Commission générale de l’Économie, des Finances et du Plan de l’Assemblée nationale. Toutefois, les parlementaires reconnaissent que le gouvernement est en train de faire des efforts ‘’pour la contenir’’.

Faibles performances

Par contre, ils déplorent ‘’la faiblesse des performances de l’administration’’, la ‘’baisse du niveau de productivité dans certains secteurs’’, le ‘’non-respect des horaires de travail’’ ou ‘’l’absentéisme et le manque de conscience professionnelle de certains agents’’. En plus, les députés constatent pour le déplorer qu’il y a ‘’une déstructuration de la Fonction publique’’. Ce qui, disent-ils, est à la ‘’source de toutes les instabilités actuelles dans le service public’’.
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