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© aDakar.com par MC
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Le ministère de la Fonction publique veut mettre en œuvre le Plan d’actions prioritaires (PAP) issu du Forum national de l’administration publique tenu les 9 et 10 avril 2016. La finalité, selon Viviane Bampassy, est d’alléger les procédures pour offrir aux usagers un service public de qualité.
Le Forum de l’administration publique sénégalaise s’était tenu en avril 2016 au Centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio. Ainsi, à la fin de cette rencontre qui a été présidée par le chef de l’Etat, il était retenu un plan de modernisation de l’administration avec 8 mesures phares et 50 procédures sur lesquelles il fallait travailler pour rendre le service public plus accessible aux usagers. C’est dans cette dynamique que le ministère de la Fonction publique a organisé, hier, un atelier de lancement des travaux de la mise en œuvre du Plan d’actions prioritaires (PAP) issu du Forum de Diamniadio.
D’après Viviane Bampassy, en allégeant les procédures, ‘’on est sûr d’assurer un service de meilleur qualité pour les usagers’’. Le ministre de la Fonction publique renseigne que ces procédures sont à la fois une ‘’source de sécurité et de qualité pour une organisation’’, et une ‘’source de tensions dans les relations avec les usagers’’. Il faut donc trouver le juste milieu pour permettre aux populations d’avoir accès aux services publics et à l’administration de veiller à la sécurité de l’usager. Ainsi, pour simplifier ces procédures, elle propose ‘’l’approche par les résultats rapides (A2R)’’.
Le ministre du Renouveau du service public invite l’administration publique à répondre aux besoins des populations. Toutefois, pour y arriver, elle doit, dit-elle, être caractérisée par ‘’sa disponibilité, sa proximité, son agilité, sa célérité, son efficacité et sa sobriété’’. Selon Mme Bampassy, l’administration doit s’éloigner de la théorie et voir, sur chaque procédure, les goulots d’étranglement à éliminer pour pouvoir répondre aux besoins des citoyens. ‘’Combien de citoyens empruntent chaque jour les longs et complexes parcours des démarches administratives ? Combien sont-ils à percevoir l’administration comme une organisation statique parce que ne pouvant pas être satisfaits dans des délais assez brefs du fait des procédures ? Comment faire pour réduire le temps de parcours du citoyen usager et respecter les lois et règlements qui sous-tendent les procédures ?’’ Autant de questions sur lesquelles, renseigne Viviane Bampassy, l’administration publique doit trouver des réponses.
Défaillances
Par ailleurs, selon le ministre chargé du Suivi du Plan Sénégal émergent, Abdou Aziz Tall, on doit aller vers une administration publique efficace pour répondre aux exigences des citoyens qui, de plus en plus, sont accrues. Toutefois, malgré cette demande persistante, Viviane Bampassy reconnaît que le Sénégal a une administration de référence dans la sous-région, en Afrique et sur l’international. Elle note toutefois que notre administration a aussi des ‘’défaillances’’ et des ‘’imperfections’’ qu’il urge de résoudre.
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