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Le procureur de la République sur le meurtre de Fatimata M. Ndiaye : Le procureur de la République sur le meurtre de Fatimata M. Ndiaye
Publié le mardi 22 novembre 2016  |  Le Quotidien
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© aDakar.com par DF
Le procureur de la République annonce l`identification du présumé meurtrier de l’étudiant Bassirou Faye
Dakar, le 15 octobre 2014- L’individu suspecté dans la mort de l’étudiant Bassirou Faye, le 14 août dernier sur le campus de social de l’UCAD, a été identifié, a indiqué, mercredi en conférence de presse, le procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye.




En conférence de presse hier, le procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, a fait son réquisitoire sur le meurtre de Fatimata Moctar Ndiaye, tuée de sang-froid chez elle. Il soutient qu’il va viser l’assassinat et retransmettre le dossier au juge d’instruction.

«J’ai décidé de tenir ce point de presse pour vous entretenir de l’état des procédures relatives à certains crimes que nous avons connus ces derniers jours. Entre autres, j’en citerai peut être les deux plus récents. Comme vous le savez, il y a quelques jours le chauffeur de taxi notre compatriote Ibrahima Samb a été tué par balle. Hier (Samedi), Mme Fatoumata Mactar Ndiaye, vice-présidente du Conseil économique, social et environnemental a été lâchement assassinée à son domicile. Et son fils blessé est dans un état très sérieux. Comme à l’accoutumée aussitôt que l’information leur a été portée, les autorités ont donné les instructions et mis en branle le dispositif nécessaire. C’est ainsi que relativement au cas du chauffeur de taxi, notre compatriote Ibrahima Samb, l’interpellation prompte du meurtrier par les gendarmes de la brigade de la foire, a permis de cerner dans les meilleurs délais tous les contours de la tragédie. Il a été présenté par la suite au Parquet. Nous l’avons conduit devant le juge d’instruction qui l’a inculpé du chef d’assassinat. Avant de le placer sous mandat de dépôt. S’agissant de l’affaire de Madame Fatoumata Mactar Ndiaye, les faits ont eu lieu hier (Samedi) aux environs de 8 heures du matin. Dés qu’elle a été informée, Mme le délégué du procureur de la République à Pikine ici présente s’est présentée sur les lieux du crime en compagnie des enquêteurs. Notamment le commissaire de Pikine, le commissaire central, le chef de la sûreté urbaine. L’enquête a connu des avancées très rapides. Les témoins ont été entendus. Des prélèvements ont été effectués. L’arme du crime a été saisie. La personne soupçonnée en l’occurrence le chauffeur de la victime a été entendue. Elle a reconnu les faits. Et a indiqué le mobile de son crime. Il sera déféré et présenté au juge d’instruction pour assassinat. Dans ces cas comme dans d’autres, le ministère public s’emploiera à faire appliquer la loi dans toute sa rigueur. Il s’agit de faits d’une gravité extrême que le Code pénal punit en son article 287 de la peine des travaux forcés à perpétuité. Avant de clore, je tiens à vous réaffirmer la ferme détermination des autorités à ne ménager aucun effort pour réprimer ces comportements ignobles et perpétuer l’image de notre pays connu et reconnu comme une terre où règne la sécurité. La sécurité règne au Sénégal. Aux proches des victimes, je présente mes condoléances et prie pour le repos de l’âme de leurs parents. Je voudrai leur assurer en leur disant que nous comprenons toute leur émotion qui les pousse à demander un jugement rapide des faits. Nous leur demandons aussi de comprendre que le jugement de tels comportements criminels passe nécessairement par l’instruction que la loi rend obligatoire en la matière. Il s’agit simplement de s’entourer de toutes les garanties permettant au juge de la Chambre criminelle de comprendre les faits et de les sanctionner avec toute la rigueur que ces familles de victimes souhaitent. Je ne saurai terminer mon propos sans féliciter Madame le délégué du procureur, Monsieur le commissaire central, Monsieur le commissaire de la police de Pikine, Monsieur le commissaire, chef de la Su. De façon générale, l’ensemble des éléments de la gendarmerie comme de la police qui dans les cas que je viens de vous citer comme dans les autres cas ont fait preuve de promptitude, de dextérité et d’efficacité. En un mot, ils ont fait preuve d’un professionnalisme sans faille. Donc nous leur devons des remerciements. Et votre comportement rassure et continue de rassurer les Sénégalais comme les étrangers de ce que le Sénégal est une terre de sécurité même si de temps en temps comme dans tous les pays du monde quelques scènes de violence viennent un tout petit peu en ternir l’image.»

«Sur la peine de mort, il appartiendra à l’Assemblée nationale d’en décider»
«Vous savez que donc c’est un dossier qui ira à l’information. On ne peut pas entrer dans les détails. Mais je peux dire qu’à l’état actuel, il semble que le mobile soit financier. Et pas politique. Maintenant si ultérieurement d’autres informations nous parviennent, le juge d’instruction va s’en saisir et éclairera son dossier en la circonstance mais pour le moment nous n’avons aucune incrimination vers un mobile politique. Pour l’arme du crime, il s’agit d’un couteau qui a été utilisé. Est-ce que la délinquance a augmenté au Sénégal ? Non pas particulièrement. Je n’ai pas sous les yeux le tableau des crimes mais je sais qu’on est toujours dans la fourchette qui nous permette de dire que le Sénégal est un pays sûr, c’est un pays où la sécurité règne. Pour la peine de mort, il appartiendra à l’Assemblée nationale d’en décider. Mais je dis que les peines qui sont appliquées au Sénégal et ça je le martèle sont suffisamment dissuasives. Ma conférence de presse porte sur tous les cas où il y a eu la violence. C’est pour vous rassurer que dans tous les cas, les procédures sont en train de suivre leur cours. Et aucune dérogation ne sera faite. La célérité va régner et l’exemplarité de la sanction sera de rigueur.»
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