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Serigne Bass Abdou Khadr: "Les oeuvres des érudits sénégalais doivent être davantage enseignées"
Publié le lundi 21 novembre 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise
Cérémonie
© aDakar.com par DF
Cérémonie officielle du Magal de Touba
Touba, le 2 Décembre 2015 - La cérémonie officielle marquant la fin du Magal de Touba a eu lieu. Plusieurs chefs politiques, membres du gouvernement, membres du corps diplomatique ont assisté à la cérémonie. Photo: Serigne Bass Abdou Khadre, porte-parole du Khalife général des Mourides




La vie et les œuvres des érudits sénégalais doivent être enseignées dans les cycles de l’enseignement général pour que les jeunes Sénégalais puissent mieux connaître leur histoire, a plaidé Serigne Bass Abdou Khadre, porte-parole du khalife général des mourides.

"On doit donc les aider à connaitre l’histoire de nos grands hommes de l’islam, de sorte que les jeunes puissent s’en inspirer, savoir quel chemins prendre dans leur vie", a-t-il déclaré vendredi soir à Touba, lors d’un diner offert à la presse, précédé d’une séance de présentation du nouveau ouvrage de Serigne Khadim Sylla sur l’histoire des "dahiras" (associations regroupant de fidèles musulmans).

"Aujourd’hui, a déploré le porte-parole du khalife général des mourides, on a pris la voie de la laïcité, au point que dans nos écoles, on n’enseigne plus l’histoire de nos grands érudits".

Selon Serigne Bass Abou Kadre, les enseignements parfois dispensés dans les écoles sénégalaises "sont d’une légèreté telle que parfois, les apprenants ne connaissent qu’une petite partie de l’histoire de ces grands hommes".

Les colons français "ont laissé dans nos sociétés leur culture, contraire à nos valeurs", une situation encore de mise selon lui. "Cela relève d’un complexe", a estimé Serigne Bass Abdou Khadre.

Il a appelé les jeunes, les populations en général, "à s’adonner à la recherche, à l’étude de notre histoire", étant entendu que le savoir "n’est jamais suffisant, c’est pourquoi tous les jours, nous devons nous évertuer à augmenter nos connaissances".

"Transmettre un savoir par l’écriture est important, malheureusement l’homme noir parfois ne perçoit pas l’importance d’écrire des ouvrages, on a l’impression que cela ne relève pas de leur culture", a-t-il commenté.
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