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Corruption au sein de l’IAAF: Mobilisation pour Lamine Diack
Publié le lundi 21 novembre 2016  |  Sud Quotidien
Lamine
© Autre presse par DR
Lamine Diack, ancien président de l’IAAF




Cela fait un an et 15 jours que le président Lamine Diack est interdit de sortir du territoire français. Alors qu’il devrait faire face au juge ce lundi 21 novembre, ses amis et proches sonnent la mobilisation au Sénégal pour payer sa caution fixée à plus de 325 millions.

Au Sénégal, les amis, proches et sympathisants de Lamine Diack mobilisent leur force, leur énergie mais surtout des sommes d’argent pour payer la caution fixée à plus de 325 millions F Cfa. «Il n’y a pas que El Hadji Malick Gakou qui travaille dans ce sens. Nous sommes nombreux. Certains ne veulent pas être cités mais, nous allons tout faire pour payer sa caution», confie un proche du Président Diack sous le couvert de l’anonymat.

Notre source d’ajouter : «il n’y a pas de délits d’enrichissement. Jamais, Lamine Diack ne pourra cautionner un système d’extorsions de fonds sur des athlètes. C’est quelqu’un qui s’est battu au Sénégal, en Afrique et partout dans le monde pour que l’athlète puisse vivre de son art. Il a consacré presque 40 ans de sa vie à l’athlétisme».

Interpellé sur les profils de ces personnalités, notre interlocuteur, répond : «elles sont dans toutes les catégories socio-professionnelles. Parce que cette affaire n’a fait que trop duré. Paradoxalement, une autre autorité qui a avoué avoir pris de l’argent n’est pas inquiétée (allusion à Michel Platini, Ndlr).

Au contraire, elle est même soutenue par les autorités françaises, notamment le Premier ministre (Manuel Valls, Ndlr) mais aussi le président de la République (François Hollande, Ndlr). Nous disons trop c’est trop ! Jusque-là, on ne nous a présenté aucune preuve irréfutable. On a comme l’impression que tout avait été planifié. D’ailleurs, l’IAAF vient de décider de ne pas enquêter sur le Qatar, par manque de preuves. Et dire que c’est Sebastian Coe, alors vice-président de l’IAAF, actuellement aux commandes, qui avait raconté que des délégués qataris avaient distribué des «enveloppes avec de l’argent» avant le vote en 2011» pour l’attribution des Mondiaux 2017 que Londres a fini par gagner. Il vient de dire qu’il ne se souvient de rien. Rendez-vous compte ? Dans cette nouvelle affaire encore, ce sont des Britanniques qui ont été à la manette. Voilà pourquoi nous allons nous mobiliser pour qu’il (Lamine Diack, Ndlr) rentre au moins dans son pays».

Diack face au juge ce lundi

Un an déjà ! Exactement un an, quinze jours que l’ancien président de l’Association internationale des fédérations d’athlétisme (IAAF), Lamine Diack est en «prison» à ciel ouvert à Paris, parce qu’interdit de sortir du territoire français par la justice de ce pays dans le cadre d’une enquête de dopage et de corruption présumés au sein de la première discipline olympique.

Arrêté le 3 novembre 2015, Lamine Diack s’est présenté à plusieurs reprises devant les enquêteurs avant de décider de ne plus répondre à leurs interrogations dont les réponses se retrouvaient dans la presse dés le lendemain, en violation flagrante du secret de l’instruction. Il est à nouveau convoqué ce lundi 21 novembre.
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