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Soupçons de fraude dans la confection des cartes biométriques : Rewmi décèle l’empreinte de Macky
Publié le vendredi 18 novembre 2016  |  Le Quotidien
Référendum
© Partis Politiques par DR
Référendum - Le président du Rewmi a voté
Thiès, le 20 mars 2016 - Le président du parti Rewmi, Idrissa Seck a accompli son devoir citoyen. Le membre du Front du Non au référendum a voté et s`est félicité du déroulement des opérations.




Les responsables de Rewmi, notamment le chargé des Elections Ass Babacar Guèye, estiment que toutes les difficultés de confection de la nouvelle carte biométrique font partie d’une stratégie savamment préparée par le pouvoir pour frauder aux élections. Ils appellent leurs militants à la vigilance pour les échéances à venir.

Dans le cadre de l’animation de leur parti le Rewmi, des responsables du Parti du président Idrissa Seck étaient en visite dans la commune de Wakhinane Nimzatt. Le coordonnateur communal Adama Guèye qui a reçu la délégation dirigée par Ass Babacar Guèye, le Chargé des élections du parti Rewmi, en présence des militants, a déclaré que l’objectif de leur parti était de tout faire pour avoir de bons résultats en 2017 aux élections législatives : «On est en train de mobiliser les populations pour qu’elles aillent s’inscrire. Pour plus de 3 mille habitants, il n’y a qu’un seul centre pour s’inscrire. Donc, ceux qui veulent s’inscrire, il faut qu’ils se présentent vers 5 heures du matin, à la préfecture. On ne sait pas pourquoi c’est difficile, mais avec ce pouvoir, il faut s’attendre à tout. Parce que rien n’est précis, rien n’est défini. Ils sont en train de tergiverser à tous points de vue. C’est le jeu du pouvoir, mais on les attend au tournant. Et quelle que soit la situation, nous ferons face».
Pour Ass Babacar Guèye, le chargé des élections de Rewmi, «nous avons vu qu’au niveau de la région de Dakar, il y a environ 1 million 600 mille électeurs, et le décret est très clair. Il devra être mis une commission électorale dans chaque préfecture, et une commission électorale au niveau de chaque département, et on aura 14 commissions.» Il a demandé à la population de faire preuve de vigilance. Selon lui, le chef de l’Etat est en train de préparer son fichier pour l’élection de 2019. : «Ce fichier-ci, c’est uniquement pour qu’on puisse lui laisser le temps de revenir à son ancien fichier truffé d’irrégularités, pour aller avec aux élections en 2019. Et aujourd’hui, le chef de l’Etat se base sur son bras armé, le ministre de l’intérieur Abdoulaye Daouda Diallo. Moi, en tant que coordonnateur de la Commission électorale nationale du Non pendant le référendum, j’ai eu à côtoyer le ministre Abdoulaye Daouda Diallo. Voilà un monsieur qui est le facteur bloquant. Au Sénégal, depuis le code électoral consensuel de Abdou Diouf en 1992, c’est la première fois que l’opposition est allée aux élections du référendum sans fichier électoral.» M. Guèye rappelle : «Quand il y a eu un blocage pour le vote des 188 Sénégalais qui n’avaient pas eu leurs cartes d’électeurs, ils nous ont appelés pour une première fois en concertation, parce qu’ils voulaient nous faire gober cela et que nous avons dit non en opposant l’article L 76 qui dit qu’il faut avoir sa carte d’identité et sa carte d’électeur».
Il a par ailleurs révélé que le fichier qui était tiré pour être remis à l’opposition, quand nous sommes allés le chercher, on nous a dit qu’on ne nous donne rien du tout. «Autre chose. Vous savez, les jeunes qui doivent avoir 18 ans pour les élections de 2017, comment peut-on connaître les jeunes qui auront 18 ans alors que jusqu’à présent on ne connaît pas encore la date des élections ? Mais dans un document qu’ils ont produit et dont nous détenons copie, ils ont donné des dates. Le ministre Abdoulaye Daouda Diallo a dit qu’il faut être né au plus tard le 21 mai 1999 pour avoir 18 ans le 21 juin 2017. Je me demande dans quel pays nous sommes», se désole encore le chargé des élections qui a souligné : «Tant que les élections seront organisées par le ministre Abdoulaye Daouda Diallo, ce sera la catastrophe. Abdoulaye Daouda Diallo est le cancer du processus électoral.»
De même, le chargé des élections de Rewmi est revenu sur les pièces d’identité biométriques : «6 mois après, vous devez payer pour avoir la carte d’identité. Mais ce qu’ils n’ont pas dit aux Sénégalais, c’est que même en cas de perte de votre pièce, si vous voulez une carte d’identité duplicata, allez encore payer 10 mille francs Cfa. Donc, fini les paniers où on va retrouver des cartes d’identité qui trainent à gauche et à droite. Si vous tombez sur une pièce d’identité, vous téléphonez à son propriétaire, pour lui dire de vous donner 5 mille pour la récupérer, sinon il ira difficilement faire la queue pour l’avoir.»
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