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Journée mondiale du diabète: Avec 2,1% de prévalence en 2015, l’Assad appelle à la solidarité nationale
Publié le mercredi 16 novembre 2016  |  Sud Quotidien




Placée sous le thème « diabète et traumatisme : prévention et prise en charge », la journée mondiale du diabète, célébrée au Sénégal hier, lundi 14 novembre, a été une occasion pour l’Association sénégalaise de soutien et d’assistance aux diabétiques (Assad), d’axer son intervention sur les modes de prévention et d’appeler aussi à une solidarité nationale. Car, selon son président, Baye Oumar Guèye, directeur général du Sud Fm, un diabétique dépense au minimum 2500 fcfa par jour, soit presqu’un million par an renouvelable à vie. Un fardeau très lourd à porter par la personne vivant avec le diabète, mais aussi sa famille.

La prévalence du diabète au Sénégal est de 2,1% en 2015, selon une enquête Steps. La source montre, que cette valeur est multipliée par deux, voire plus à partir de 45 ans. Cependant, on note, qu’elle est de 5,4% entre 45 à 60 ans et 5,9% à partir de 60%. Ces statistiques données par le directeur de la santé, Papa Amadou Diack, lors de la journée du diabète célébrée hier, montre que la maladie est très présente chez la population sénégalaise. Constat, qui l’amène à dire: «le diabète représente un fardeau économique pour tous les pays du monde et il est clair qu’une population en mauvaise santé n’est pas capable de contribuer pleinement au développement économique.»

Pour ladite journée, organisée à la maison de la culture Douta Seck, l’occasion a été saisie par l’Association sénégalaise de soutien et d’assistance aux diabétiques(Assad) pour sensibiliser leurs semblables sur les bons comportements à adopter, mais aussi les autres, sur la prévention.

Pour docteur Marie Ka Cissé, chef de la division de lutte contre les maladies non transmissibles, «certes le diabète est une maladie onéreuse, mais, elle peut être évitée par une hygiène alimentaire». Et le directeur de la santé de renchérir: «il est important de rappeler que les bouleversements notés dans notre mode de vie notamment la sédentarité, l’inactivité physique, l’alimentation trop riche en gras, trop salée et trop sucrée sont autant de facteurs de risque qui induisent le diabète et méritent ainsi d’être combattus.» Et de poursuivre : « des mesures simples de modification du mode de vie peuvent être efficaces pour prévenir ou retarder un diabète de type 2. La maladie peut ainsi être contrôlé et pris en charge afin de prévenir les complications.»

Célébrée sous le thème « diabète et traumatisme : prévention et prise en charge », Baye Omar Gueye, président de l’association des diabétiques du Sénégal, par ailleurs directeur général de Sud Fm, a souligné, à l’occasion, que la maladie ne touche pas uniquement les grandes personnes, mais des enfants sont aussi concernés. « La prise en charge pose problème pour certains gens, surtout ceux des régions. Il n’y a pas uniquement les médicaments, il y a aussi l’alimentation et la personne diabétique doit débourser 2500 FCFA par Jour. D’où une grosse somme pour toute l’année. Nous demandons un accompagnement de toutes les bonnes volontés pour prendre en charge correctement, sur le plan du traitement, les diabétiques » fait-il savoir. Pour cette journée mondiale du diabète, l’accent est mis sur la sensibilisation, l’organisation mondiale de la santé, dans son message, appelle aussi à l’entraide, la solidarité nationale.

La partition du ministère de la santé

Le directeur de la santé, docteur Diack, a avancé que des efforts dans la lutte contre le diabète et plus généralement dans la lutte contre les maladies chroniques non transmissibles sont en train d’être renforcés par son département. Ainsi, docteur Diack, soutiendra : «un plan stratégique de lutte contre les maladies cardio-vasculaires et métaboliques est en train d’être élaboré, pour mieux ajuster les stratégies de lutte.» Et d’ajouter : « la prévention et la prise en charge du diabète supposent une action d’envergure pour réaliser l’objectif 3 de développement durable, à savoir réduire d’un tiers d’ici 2030 la charge de mortalité prématurée liée aux maladies non transmissibles. »
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