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L’OMS met en garde contre l’utilisation excessive d’antibiotiques chez les animaux
Publié le mardi 15 novembre 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise
La
© Autre presse par DR
La directrice de l`OMS, Margaret Chan




L’utilisation excessive et inappropriée d’antibiotiques chez les animaux et dans les cultures provoque l’émergence d’agents pathogènes résistants aux antibiotiques rendant plus difficile et plus onéreux le traitement des maladies infectieuses courantes et des infections bactériennes, relève un communiqué de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Selon le texte reçu à l’APS, une approche qui incorpore la santé humaine, la santé animale et l’environnement ’’permet de préserver l’efficacité de ces médicaments en surveillant attentivement et minutieusement leur usage’’.

Le communiqué indique qu’à l’occasion de la Conférence Régionale de l’Afrique de l’Ouest sur l’approche ‘’Une seule santé’’, les dirigeants Ouest-Africains se sont engagés à améliorer la préparation et la capacité de riposte aux situations d’urgence.

En effet, vendredi dernier, à lors de l’ouverture officielle de cette rencontre tenue à Dakar (Sénégal), des ministres de la santé, de l’agriculture et de l’environnement ont réitéré leur engagement à travailler ensemble pour ’’prévenir et riposter rapidement aux menaces pour la santé publique en Afrique de l’Ouest’’.

‘’Cette collaboration survient 3 ans après que le premier cas de l’épidémie à virus Ebola a été détecté dans la région’’, note la même source.

A ce propos, relève encore le texte, le communiqué officiel signé par les ministres contribuera à ’’renforcer la coordination à l’échelle régionale et à soutenir des systèmes solides pour prévenir et enrayer les flambées épidémiques’’.

Cet accord annonce également la création d’un cadre qui aidera les pays à travailler ensemble dans un contexte transfrontalier et intersectoriel et garantira une réelle intégration des efforts en matière de santé humaine, santé animale et d’environnement.

Le document relève qu’à terme, ‘’ce cadre servira de base aux pays d’Afrique de l’Ouest pour mener des programmes concertés de préparation et de riposte aux urgences sanitaires, tant au niveau national que sous régional et, permettra ainsi, de contrôler les épidémies avant qu’elles ne se transforment en crises sanitaires nationales et internationales’’.

De même, les Etats membres ayant ratifiés l’accord se sont engagés plus précisément à mener des évaluations de risques nationales et à mettre en place des mécanismes d’alerte en cas d’épidémie de maladies courantes et de maladies émergentes sur leur territoire.

C’est pourquoi, souligne le texte, qu’il incombera à chaque gouvernement d’intégrer les laboratoires chargés des échantillons humains et animaux afin d’améliorer d’une part la rapidité du diagnostic des maladies et d’autre part la détection de la transmission au niveau national d’agents pathogènes résistants aux médicaments

Ce qui est traduit, note-t-on encore, comme étant une étape essentielle dans la lutte contre la Résistance aux antimicrobiens (RAM).

Selon le communiqué, le rôle directeur de l’OMS dans l’organisation de la conférence sur l’approche ‘’Une seule santé’’ s’inscrit en continuité avec son engagement à améliorer les capacités de la région pour éviter et mieux contrôler les situations d’urgence sanitaire.
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