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"One Health": Les gouvernements invités à mettre en place des mécanismes de coordination
Publié le samedi 12 novembre 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise
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© aDakar.com par DF
La ministre de la santé pose la première pierre d`une unité industrielle destinée à la fabrication de perfusions
Dakar, le 14 juin 2016 - La ministre de la santé et de l`action sociale Awa Marie Coll Seck a procédé à la pause de la première pierre de PARENTERUS, une unité industrielle destinée à la fabrication de perfusions. Photo: Awa Marie Coll Seck, ministre de la santé et de l`action sociale




Les gouvernements des pays d’Afrique de l’ouest engagés dans mise en œuvre de l’approche ‘’One health’’ ont invité, vendredi à Dakar, à la mise en place de mécanismes de coordination solide et pérenne pour mener à bien ce concept.

‘’Nous voulons des mécanismes solides qui permettent une approche multisectorielle’’, a dit le ministre de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal, Awa Marie Coll Seck, parlant, lors d’une conférence de presse, au nom de ses pairs africains.

Plus de 37 ministres responsables de la Santé humaine, de la santé animale, de la faune, de la flore sauvage et environnementale ont pris part vendredi à une réunion de ‘’haut niveau’’ sur l’approche ‘’One health’’ (Une seule santé) pour la lutte contre les zoonoses et les menaces de santé publique connexes.

‘’A l’issue de cette réunion ministérielle, nous avons insisté pour que dans ces mécanismes, on puisse prendre en compte toute la santé humaine, la santé animale, mais également l’agriculture, l’élevage et l’environnement’’, a t-elle ajouté.

Selon elle, la réunion a voulu apporter des recommandations à 2 niveaux, notamment pour les gouvernements et pour les partenaires afin de les voir continuer les appuis qu’ils accorde aux pays et cela, ‘’de manière coordonnée’’.

Le ministre a indiqué que l’approche ‘’Une seule santé’’ se veut holistique et incite les gouvernements à appuyer son institutionnalisation afin qu’il ne s’agisse pas seulement de ’’slogan’’, mais plutôt de ’’mécanismes forts’’ dans les pays.

‘’Nous avons pensé qu’il fallait aussi adopter un cadre régional, permettant de faire des évaluations régulières sous-régionale sur les dangers et les risques que nous avons dans nos pays’’, a encore relevé Mme Seck, notant aussi l’organisation d’un cadre d’alerte précoce dans les pays.

Elle a souligné l’importance de voir le centre régional de surveillance et de contrôle des maladies basé à Abuja et le Centre régional pour la santé animale qui se trouve à Bamako, travailler ensemble.

‘’Nous avons parlé d’intégration et estimé qu’il fallait permettre le renforcement de capacités des acteurs au niveau des pays afin qu’ils s’approprient le concept +One health+ et que cela soit intégré dans les programmes et documents de politique de développent des pays’’, confie-t-elle.

Le Sénégal abrite depuis mardi la rencontre régionale sur l’approche ‘’Une seule santé’’ avec la présence de plus de 300 décideurs, partenaires au développement et spécialistes de la santé publique venus d’Afrique de l’Ouest et du monde entier.

La rencontre est à l’initiative du gouvernement sénégalais et la CEDEAO, en collaboration avec les bureaux régionaux de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique.

La FAO, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, ainsi que l’Organisation internationale de la santé animale (OIE) et l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) sont également parties prenantes.
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