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Sénégal: levée de l’immunité d’un député dissident de la majorité, accusé d’homicide (médias)
Publié le samedi 12 novembre 2016  |  AFP
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© aDakar.com par DF
Le Premier ministre a fait sa déclaration de politique générale
Dakar, le 11 Novembre 2014- Le Premier ministre a tenu sa déclaration de politique générale. Le chef du gouvernement a, devant les parlementaires, livré un discours de près de deux heures. Photo: Barthélémy Dias, député




DAKAR (Sénégal), 11 nov 2016 (AFP) - L’Assemblée nationale sénégalaise a levé vendredi l’immunité parlementaire d’un député, un dissident de la majorité présidentielle, poursuivi pour "homicide volontaire" lors de violences politiques meurtrières en 2011, ont rapporté des médias public et privé.
Barthélémy Dias, député du Parti socialiste (PS), formation membre de la coalition au pouvoir, et maire d’une commune de Dakar, est poursuivi en liaison avec des violences politiques survenues le 22 décembre 2011 dans la capitale entre des opposants et partisans présumés du président de l’époque, Abdoulaye Wade.
Ces violences, survenues lors d’une attaque de la mairie de Sacré-Coeur/Mermoz dirigée par M. Dias, à l’époque un virulent opposant au régime de M. Wade, avaient fait un mort par balle et des blessés, selon la police,
Il avait été filmé faisant usage d’une arme à feu le jour des violences, il avait alors invoqué la "légitime défense".
La levée de l’immunité de Barthélemy Dias, inculpé d’"homicide volontaire, coups et blessures volontaires et détention d’arme à feu sans autorisation administrative", a été votée vendredi par 62 voix pour, 14 contre et 4 abstentions parmi les députés présents, selon l’Agence de presse sénégalaise (APS, publique). L’Assemblée nationale compte 150 députés.
Son procès, initialement prévu le 20 octobre, ne s’était pas tenu en raison de son immunité. M. Dias, qui en a lui-même plusieurs fois réclamé la levée, avait été arrêté pendant plusieurs mois après l’incident de décembre 2011 avant d’être libéré.
"Je suis l’objet d’un acharnement, d’un complot politique", a-t-il déclaré vendredi à la radio privée RFM.
Il a ces dernières semaines lié les poursuites judiciaires le visant à ses critiques contre le pouvoir, et notamment son soutien affiché au maire de Dakar, Khalifa Sall, également responsable du PS, probable candidat à l’élection présidentielle prévue en 2019.
Le PS, membre de la coalition du président Mack Sall, est divisé dans la perspective de ce scrutin.
Des militants de cette formation, qui a dirigé le Sénégal pendant quarante ans, avec les deux premiers présidents du pays, Léopold Sédar Senghor (1960-1980) et Abdou Diouf (1981-2000), appellent à continuer à soutenir M. Sall, mais d’autres veulent qu’elle présente son propre candidat.
mrb/sst/jh


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