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Radicalisation - Mouvement d’humeur dans le secteur de la santé : Les blouses blanches en grève aujourd’hui et demain
Publié le vendredi 11 novembre 2016  |  Le Quotidien
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© aDakar.com par DF
Les travailleurs de la santé affiliés au SUTSAS ont marché ce matin à Dakar
Le Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l`action sociale a organisé une marche, ce jeudi 23 janvier à Dakar. Les revendications des blouses blanches se résument autour de quatre points : l’affection arbitraire des 32 agents de Louga, la restitution de l’enveloppe des heures supplémentaires, le paiement des trois mois de salaire des agents dans les zones difficiles du pays. Ils doivent rencontrer demain vendredi le gouvernement pour des négociations. En attendant les blouses blanches promettent de paralyser le secteur de santé. Ils ont marché de la place de l’Obélisque à la Rts où elles ont tenu un point de presse en présence des représentations du Syndicats d’enseignant entre autres.




Ce n’est pas encore le bout du tunnel pour les agents de la santé. Les syndicats, membres des 2Sau, ont décrété une grève aujourd’hui et demain. Les syndicalistes promettent de corser la lutte. Ils ont agité l’arme de la rétention de l’information sanitaire, la centralisation des urgences et le boycott des activités de santé publiques et curatives si le gouvernement ne réagit pas cette fois-ci.

Le secteur de la santé connaîtra une perturbation aujourd’hui et demain. Regroupés dans le cadre de l’action unitaire dénommée 2Sau, les syndicats de la santé boudent ainsi les salles de consultations. «Seules les urgences seront prises en charge », assure Souleymane Joseph Ma­né, secrétaire général du Syn­dicat national des travailleurs de la santé (Syntras). Une ultime grève d’avertissement, selon les syndicalistes, annoncée au gouvernement qui, pour le moment, traîne les pieds dans la mise en œuvre du protocole d’accord signé avec les syndicalistes. Les responsables syndicaux qui dénoncent le mutisme de l’Etat se dit cette fois déterminés à lutter jusqu’au bout. D’ailleurs juste après ce mouvement d’humeur, le 2Sau annonce une marche nationale avec tous les agents de santé à la place de l’Obélisque. Et ce ne sera pas tout, si le gouvernement ne respecte pas ses engagements les syndicalistes promettent de corser la lutte. Ils envisagent de changer de stratégie pour amener l’Etat à satisfaire leurs doléances. Des propositions de lutte sont déjà au menu de la réflexion: «La rétention de l’information sanitaire, la centralisation des urgences, le boycott de toutes les activités de santé publiques et curatives seront soumis à la base pour la suite du combat», assure le secrétaire général adjoint du Syndicat autonome des médecins du Sénégal, (Sames) Amadou Yéri Kamara.
Revenant sur l’attitude du gouvernant quant à la gestion de leur dossier, les responsables des 2Sau relèvent «l’inefficacité du ministère chargé du Budget et de celui de la Fonction publique » et ce qu’ils appellent le «manque de solidarité gouvernementale». «Le Premier ministre à deux reprises a donné des instructions directes à ces deux ministres et aucune des décisions du Pm n’a été suivie d’effet», dénonce le secrétaire général du Syntras. Le syndicaliste parle de «sabotage» et appelle Macky Sall à résoudre cette crise. Les syndicalistes estiment que le gouvernement a les moyens de satisfaire leurs revendications car, «il vient d’installer en grande pompe le Haut conseil des collectivités territoriales avec un budget de 9 milliards», rappelle Joseph Mané alors qu’il existe un Conseil économique, social et environnemental et une Commission nationale du dialogue des territoires. Pendant ce temps, se plaint le syndicaliste, les agents de santé subissent les effets de l’Acte 3 de la décentralisation. «Ils n’ont plus de couverture maladie, ne perçoivent pas le paiement de leur pension de retraite, leur prime de départ à la retraite et même le paiement des salaires fait défaut», liste M. Mané. Amadou Yéri Kamara y ajoute l’attitude des maires notamment ceux de Hann, Grand Dakar et Ouakam qui, selon lui, sont incapables de gérer les ressources humaines. Concernant les indemnités, indiquent les agents de santé, l’Etat tarde à corriger les disparités salariales. Sans compter la mise en place de la Fonction publique locale. Autant de revendications qui restent en suspens.
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