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48H de grève et marche dans le secteur de la santé: Les 2SAU durcissent le ton
Publié le vendredi 11 novembre 2016  |  Enquête Plus
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© aDakar.com par DF
Les travailleurs de la santé affiliés au SUTSAS ont marché ce matin à Dakar
Le Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l`action sociale a organisé une marche, ce jeudi 23 janvier à Dakar. Les revendications des blouses blanches se résument autour de quatre points : l’affection arbitraire des 32 agents de Louga, la restitution de l’enveloppe des heures supplémentaires, le paiement des trois mois de salaire des agents dans les zones difficiles du pays. Ils doivent rencontrer demain vendredi le gouvernement pour des négociations. En attendant les blouses blanches promettent de paralyser le secteur de santé. Ils ont marché de la place de l’Obélisque à la Rts où elles ont tenu un point de presse en présence des représentations du Syndicats d’enseignant entre autres.




Les syndicats de la santé dans l’Action Unitaire vont observer une grève de 48 heures, les 10 et 11 novembre 2016. Une marche est prévue le mois prochain. Les syndicalistes décident de durcir le ton pour se faire entendre.

Le secteur de la santé est de nouveau dans la tourmente. Les 2SAU (syndicats de la santé dans l’Action Unitaire) ont annoncé hier une grève de 48 heures : aujourd’hui et demain (les 10 et 11). Le deuxième jour de grève va coïncider avec le sit-in prévu par la Profession pharmaceutique qui entend, le même jour, procéder à la fermeture de toutes les pharmacies du pays, de 8h à 15h. Encore une fois, les acteurs de la santé exigent le respect des accords signés par l’Etat.

Cette grève va se terminer par une marche de tous les agents de santé à la place de l’Obélisque au mois de décembre prochain. Selon le Secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de la santé du Sénégal (Syntras), Joseph Mané, tout va se régler avec cette grève. ‘’Le Président ne nous entend pas, mais il va nous entendre sur le terrain au mois de décembre, parce que nous n’allons pas y aller avec le dos de la cuillère’’, prévient M. Mané.

Ces agents de la santé ne supportent pas le fait que l’Etat ait installé les membres du Haut conseil des collectivités territoriales à qui on promet de multiples avantages alors que, depuis des années, ils réclament le respect des accords signés. ‘’Pour ce qui est des indemnités, non seulement l’Etat tarde à corriger les disparités salariales, mais depuis plusieurs années, les dossiers des agents de santé restent perdus dans les méandres de l’administration. L’opération coup de poing demandé à la Fonction publique pour régulariser les dossiers d’avancement, de titularisation et des indemnités de spécialisation médicale n’a pas été organisée. L’arrêt de la fourniture d’eau et d’électricité au niveau des structures sanitaires continue de plus belle’’, dit-il. Devant ce ‘’sabotage’’ du secteur de la santé et le mutisme des autorités, ils ont décidé d’observer cette grève.

Vers la rétention des informations

En outre, le Secrétaire général du Syntras précise que si le gouvernement ne réagit pas après la marche, ils feront une évaluation. ‘’Nous allons discuter sur un autre plan et proposer des rétentions d’informations, la centralisation des urgences, le boycott des principales activités de la santé, entre autres. Le Président doit nous rencontrer, sinon le pays sera dans une impasse’’, avertit-il. Le secrétaire général adjoint du Sames, le Docteur Amadou Yery Camara, de préciser qu’ils font des grèves pour donner à l’Etat le temps d’agir. ‘’On connaît bien d’autres stratégies pour pousser l’Etat à réagir, mais nous ne le ferons pas, parce que ça ne nous grandit pas. Nous n’avons pas fait la médecine pour ça’’, fait-il savoir.

Le Dr Amadou Yery Camara estime aussi que les autres ministères, à savoir celui de l’Économie et des Finances et celui des Collectivités locales n’ont pas soutenu le ministère de la Santé et de l’Action Sociale. Parce que, dit-il, aucune des décisions prises par le Premier ministre n’a été suivie d’effets.
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