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Le retour des archives sur Cheikh Ahmadou Bamba nécessite la collaboration de l’État
Publié le samedi 5 novembre 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise
Abdou
© aDakar.com par DF
Abdou Ahad Mbacké Gaïndé Fatma, président de la commission culture et communication du comité d’organisation du Magal de Touba




Le rapatriement des archives françaises sur le fondateur du mouridisme Cheikh Ahmadou Bamba (1855-1927), réclamé récemment par le porte-parole du khalife général des mourides, serait ‘’un acte de justice’’ qui nécessite la collaboration des autorités étatiques du Sénégal, estime Serigne Abdou Ahad Mbacké Gaïndé Fatma.

Le président de la commission culture et communication du comité d’organisation du màggal de Touba, invité jeudi de la rédaction de l’Agence de Presse sénégalaise, a dit que ces archives font partie de l’héritage d’une Afrique ‘’pillée’’.

‘’Le retour de ces archives ne serait que justice. C’est notre héritage. Ça fait partie de l’héritage de l’Afrique qui est pillé. On n’est pas pillés seulement au niveau des ressources naturelles. Ailleurs, c’est des masques qui sont emportés’’, a-t-il expliqué.

Serigne Abdou Ahad Mbacké a ajouté : ‘’La collaboration de l’Etat me semble nécessaire, pour pouvoir accéder à ces archives. Je pense que les autorités ne manqueraient pas de le faire. Elles l’ont déjà fait pour la famille omarienne (rapatriement du sabre de Cheikh Oumar Foutiyou Tall, figure de la Tijaniyaa). Il n’y a pas de raison qu’elles ne le fassent pas pour Touba’’.

‘’Ce sont des choses qui méritent d’être rapatriées’’, a poursuivi le président de la commission culture et communication du comité d’organisation du màggal de Touba, relavant un ‘’paradoxe’’ : ‘’Aujourd’hui pour mieux connaître nos anciens, il faudrait aller à Nantes ou à Aix-en-Provence (en France). Il faudrait travailler dans le sens de rapatrier les archives les concernant’’.

Pour lui, ‘’Cheikh Ahmadou Bamba mérite d’être mieux connu, de manière scientifique, pour qu’on puisse vraiment appréhender quels ont été ses véritables rapports avec le colonisateur’’.

Le fondateur du mouridisme a été au Gabon pendant près de sept ans (1895-1902), et ‘’une bonne partie de ce qui s’est passé au Gabon nous est méconnue, a-t-il indiqué.

‘’Au bout de trois ans au Gabon, il a été même déclaré mort. Je crois que ce sont des archives auxquelles nous devons avoir accès. Il faut l’aide des autorités pour qu’on nous restitue ces archives, pour qu’on puisse faire connaître nos anciens à nos élèves, à nos enfants’’, a conclu Serigne Abdou Ahad Mbacké sur ce sujet.
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