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Enquête Plus N° 824 du 12/3/2014

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Appui à la sécurité alimentaire: 25 milliards pour Louga, Matam et Kaffrine
Publié le jeudi 13 mars 2014   |  Enquête Plus


Papa
© aDakar.com par DF
Papa Abdoulaye Seck
ministre de l`agriculture et de l`équipement rural


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25 milliards F Cfa. C’est le montant du projet d’appui à la sécurité alimentaire des régions de Louga, Matam et Kaffrine. Ce projet dont les 20 milliards sont financés par le Programme mondial pour l’agriculture et la sécurité alimentaire (Pmasa) est mené avec l’appui de la Banque africaine de développement (Bad) et s’étale sur 5 ans et demi (juillet 2013/décembre 2018). Il vise à améliorer la sécurité alimentaire et les revenus des producteurs ruraux.

Lancé hier par les ministres de l’Agriculture et de l’Elevage, cette initiative, dit-on, touchera 390 000 personnes dont 60% de femmes, et permettra également de générer 2 900 emplois directs pour des productions végétale et animale estimées respectivement à plus de 22 000 et 5 000 tonnes. Quant aux producteurs, ils peuvent espérer tirer environ trois millions de F Cfa par an pour chaque exploitation.

Afin d’arriver à ces résultats ci-devant cités, il est prévu un développement des équipements et infrastructures agricoles et d’élevage ainsi que le renforcement des capacités techniques et organisationnelles des acteurs.

Ainsi en amont, il sera créé 36 fermes soutenu par un appui-conseil. En aval, il y aura des infrastructures agricoles adaptées au stockage et à la sécurisation de la production, notamment 12 points de vente, 5 centres de groupage, etc., sans oublier une piste de production de 120 km pour désenclaver les zones choisies.

Si ces localités sont ciblées, selon le coordonnateur du projet Mamadou Moustapha Diao, c’est parce que toutes les enquêtes ont montré que les trois régions font partie des plus pauvres du pays (entre 45 et 64% de la pauvreté et 11 à 14% de malnutrition). Il s’y ajoute qu’au-delà d’être soumises aux aléas climatiques, elles n’ont pas bénéficié des premières expériences agricoles comme le Projet d’appui à la petite irrigation locale (Papil).

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