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Signalement de quatre individus armés de kalachnikov : Le Fouta dans la psychose du terrorisme
Publié le mercredi 2 novembre 2016  |  Walf Fadjri L’Aurore
Quatre
© Autre presse par DR
Quatre individus lourdement armés recherchés par les forces de sécurité à Matam




Les populations du Nord sont hantées par la présence, depuis quelques temps, d’individus armés de fusils automatiques, dépeints comme des Djihadistes venus des pays voisins. Alertées par cette psychose, les forces de défense et de sécurité sont aux trousses de ces personnes hors du commun.
Dans la région de Matam, les populations n’ont plus le sommeil. Ces dernières ne peuvent plus fermer l’œil à cause de la présence d’individus suspects, armés jusqu’aux dents. En effet, des informations fournies par les habitants du village de Tiguéré, zone de carrefour entre le Mali et la Mauritanie, située dans la commune de Nabadji Ciwol, font état de la «présence de quatre personnes enturbannées, armées de fusils automatiques et autres armes à feu». Selon nos informations, ces individus suspects, qui ont rencontré des paysans les ont sommés de ne «jamais faire état de leur présence en territoire sénégalais». Ces suspects les ont même menacés, si jamais leur présence venait à être divulguée. Mais, dès leur retour au village, ces personnes n’ont pu garder le secret. Ils informeront, à leur tour, leurs parents de leur mésaventure. Et la nouvelle fera vite, le tour de la zone, avant que certaines personnes de la localité ne saisissent aussitôt la brigade de Gendarmerie.
Selon une source policière, ces individus suspects ont même effectué leur prière, lundi passé, dans une mosquée fréquentée par des Ibadou, laquelle est située dans la commune de Ourossogui. Selon toujours la même source, ces «personnes encagoulées qui pourraient venir de pays voisins» sont passé par le village de Tiguéré, décrit comme étant un «lieu de passage clandestin des grands bandits». A en croire notre interlocuteur, les populations sont loin d’être en sécurité. Car, selon notre source, «il n’y a aucun dispositif sécuritaire mis en place pour les populations de cette zone».
Pour l’heure, l’Armée, la Gendarmerie et la Police sont à la traque de ces présumés terroristes dans la nature.
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