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Passage du gouvernement à l’Assemblée: Ousmane Sonko se dit perplexe
Publié le lundi 31 octobre 2016  |  Enquête Plus
L`inspecteur
© aDakar.com par DF
L`inspecteur des impôts Ousmane Sonko fait face à la presse
Dakar, le 24 août 2916 - L`inspecteur des impôts et domaines Ousmane Sonko, patron du parti "Pastef, les patriotes", a tenu une conférence de presse pour se prononcer sur son audition avortée par le Conseil de discipline de la fonction publique.




Ousmane Sonko n’a pas été convaincu par les réponses apportées par le gouvernement lors de son face-à-face avec les parlementaires. Le leader de Pastef les Patriotes l’a fait savoir hier, lors d’une conférence de presse. Il est également revenu sur sa présence à l’hémicycle le même jour.

Le leader du parti Pastef a organisé une rencontre avec la presse hier. Histoire d’apprécier le passage du Premier ministre à l’Assemblée nationale. Pour Ousmane Sonko, Mahammed Boun Abdallah Dionne et ses ministres n’ont pas été à la hauteur. ‘’Nous avons été déçus par les réponses apportées’’, a fait savoir l’inspecteur des impôts et domaines. Pour étayer ses propos, l’opposant au régime de Macky Sall décortique le dialogue entre les ministres et les députés.

Ousmane Sonko trouve sans réponse la première question posée par le député ‘’apériste’’ Sira Ndiaye et relative à la gestion des ressources naturelles. ‘’Le ministre chargé de l’Energie, Thierno Alassane Sall, n’était pas dans son assiette. Il s’est livré à un rappel historique des blocs de Sangomar et de Saint-Louis, c’est scandaleux et extraordinaire’’, s’est indigné M. Sonko. Sur cette question, il rejette la faute à l’Assemblée nationale qu’il qualifie de ridicule et triste. ‘’Cette institution ne mérite pas ses 16 milliards de budget dont les 8 reviennent à la masse salariale. Chaque député a 50 000 francs par jour pour aller applaudir pendant que le peuple souffre’’, clame le Président du Pastef/les Patriotes. Ce dernier renseigne que l’affaire Pétro-Tim est une magouille orchestrée sur le dos du peuple sénégalais. ‘’Tout ce qui se dit sur le pétrole est nébuleux ; cette affaire est couverte de contrevérités. Ils n’ont qu’à dire la vérité et arrêter de manipuler des chiffres erronées’’, rajoute- t-il.

Poursuivant ses diatribes, l’ex-inspecteur des impôts et domaines n’a pas manqué de s’attaquer au chef du gouvernement. A l’en croire, Mahammed Dionne a l’habitude de divulguer de fausses informations. ‘’Il n’a plus de légitimité pour continuer à diriger ce gouvernement. Nous avons des problèmes avec ce Pm qui donne des informations qui ne reflètent pas la réalité’’, tonne le leader du Pastef. Après la question des ressources naturelles, Ousmane Sonko a abordé celle relative au loyer. A ce propos, l’opposant estime qu’à travers cette gestion, le gouvernement risque de créer des conflits entre bailleurs et locataires.

Par ailleurs, Ousmane Sonko souligne que les députés ont omis des points importants lors de ce face-à-face. Il cite notamment les secteurs de l’éducation, de la santé et de l’emploi.

Présence d’Ousmane Sonko à l’hémicycle

Le leader du Pastef donne sa version des faits

Ousmane Sonko a dès l’entame de la rencontre voulu recadrer le débat sur les évènements survenus avant-hier à l’Assemblée nationale, lors du passage du gouvernement. Contrairement à certaines informations, le leader des Patriotes renseigne qu’il n’y a pas eu d’affrontements. De ses explications, il ressort qu’il est entré à l’hémicycle à 16h comme tout citoyen et a suivi le débat pendant deux heures avant de quitter la salle à la 12e question des députés. ‘’On n’a pas été interdit d’accès comme le relatent certains.

On n’a pas non plus été chassé par des militants de l’Alliance pour la République qui sont restés à distance pour lancer des invectives et des menaces’’, clarifie le leader de Pastef. Ce dernier de révéler que c’est quand il est sorti de l’institution parlementaire que les journalistes l’ont suivi pour recueillir ses impressions. ‘’Nous sommes allés vers une station d’essence pour s’adresser à la presse, ce que les forces de l’ordre nous ont refusé. Nous nous sommes déplacés à quelques mètres et la police nous a encore suivis pour nous disperser gentiment car elle avait reçu des instructions’’, explique-t-il.
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