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Modification du code pénal, une "réforme majeure", selon Sidiki Kaba
Publié le samedi 29 octobre 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise
Me
© aDakar.com par DR
Me Sidiki Kaba, Garde des Sceaux, ministre de la justice




La modification du Code pénal est une "réforme majeure’’ de modernisation de la justice, a affirmé vendredi le ministre de la Justice, Maître Sidiki Kaba.

S’exprimant lors du vote de la loi modifiant le Code pénal, Me Kaba a affirmé que cette nouvelle loi vise à ’’réactualiser la législation en matière de terrorisme et de cybercriminalité’’. ’’Le Sénégal avait besoin de contourner cette nouvelle forme de criminalité", a-t-il expliqué.

Selon l’exposé des motifs des deux projets de loi, les modifications projetées visent une rénovation de la loi pénale en la "mettant en conformité avec les traités internationaux ratifiés par le Sénégal".

De cette manière, "il s’agit de sanctionner des faits répréhensibles non pris en compte par la loi actuellement en vigueur", ce qui nécessite "des modifications dans le Code pénal par la création de nouvelles incriminations".

Le document cite par exemple l’atteinte à la vie privée et la représentation de la personne par captation d’images ou de sons, la mise en danger d’autrui et la fausse alerte.

Et dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, "il est prévu de modifier certains infractions et d’en prévoir de nouvelles", ce qui fait que les actes en lien avec ce fléau seront désormais incriminés.

"Il s’agit notamment du recrutement de personnes pour faire partie d’un groupe ou pour participer à la commission d’un acte terroriste, de la fourniture de moyens, de l’entente, l’organisation ou la préparation d’actes terroristes, de la non dénonciation d’actes terroristes, du recel de terroristes, de la participation à un groupe terroriste", détaille l’exposé des motifs.

Dans le souci de désengorger les lieux de privation de liberté, le texte propose par ailleurs de "rendre plus effectives certaines mesures alternatives à l’incarcération en permettant au juge de substituer aux courtes peines d’emprisonnement, le travail au bénéfice de la société".

Les députés ont salué la nouvelle loi en soulignant son adaptation aux situations désastreuses résultant des actes terroristes.

Mais la députée Aïda Mbodj suggère des dispositions pour les dénonciateurs des terroristes, alors que son collègue, El Hadj Diouf, demande la révision de la mesure de grâce.

D’autres députés insistent eux sur les longues détentions, les cas de viol, la répression du trafic de drogue, entre autres.
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