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Réseau transfert d’argent: Des prestataires accusent Wari et Joni Joni
Publié le jeudi 27 octobre 2016  |  Sud Quotidien
Conférence
© aDakar.com par DF
Conférence de presse du Réseau national des prestataires du transfert d’argent
Dakar, le 03 Octobre 2015 - Le Réseau national des prestataires du transfert d’argent (RENAPTA) a tenu une conférence de presse pour dénoncer la fraude sur les opérations de Transfert.




Le réseau national des prestataires du transfert d’argent (Renapta), a tenu hier, mardi 25 octobre, un point de presse à la salle de délibération de la mairie de Dieupeul-Derklé. L’objet de ce point de presse était de dénoncer les graves désagréments qu’ils subissent de la part de Wari et Joni joni.

Le réseau national des prestataires du transfert d’argent(Renapta) a tenu hier, mardi 25 octobre, matin un point de presse à la salle de délibération de la mairie de Dieupeul-Derklé. L’objet de ce point de presse a été de fustiger le comportement de Wari et Joni joni, mais aussi des grandes institutions comme l’Etat sénégalaise et la BECEAO qu’ils considèrent comme complices.

En effet, le réseau souffre de beaucoup de maux dont l’insécurité du réseau, le non respect de la réglementation du réseau et le piratage. Tels sont les trois problèmes majeurs auxquels fait face le réseau. Les deux opérateurs à savoir Wari et Joni joni sont les véritables causes de leur malheur. «Nous considérons aujourd’hui que la sanction est devenue trop grave parce que ces deux semaines, nous avons constaté un problème technique grave avec le Wari et un danger de moyens de mesure avec le Joni joni. Ce sont les deux opérateurs leaders dans le domaine ».

Il ajoute : «ces problèmes la, sont d’autant plus graves que nous qui sommes les partenaires en souffrent énormément. Nous avons constaté qu’il n’y a pas de communication respectueuse envers nous les partenaires, car vous ne pouvez pas travailler avec des gens, avoir des problèmes techniques qui les empêchent de travailler, qui impactent leur volume d’activités. Des partenaires qui ne peuvent faire les états des situations, qui ont des problèmes directs avec les clients parce que ces derniers ne parviennent à recevoir les codes. Et cela à cause des opérateurs qui veulent gagner coûte que coûte de l’argent, qui veulent s’enrichir sur les dos des clients. A maintes reprises, des clients nous ont attaqués à tort parce qu’ils ne savent pas comment fonctionnent les choses. C’est ce qui motive notre sortie pour parler avec eux, les informer des graves désagréments que nous sommes en train de subir de la part des ces deux opérateurs de transfert d’argent», soutient Xalil Ndiaye , responsable du Renapta.

Les opérateurs Wari et Joni joni sont accusés par le réseau, de faire des prélèvements sur les comptes des clients, car dans chaque compte et chaque jour, ils font un prélèvement de 99f et au bout d’un an, ils se retrouvent avec 7 milliards sans compter ce qu’ils gagnent et les piratages des comptes des clients. «A maintes reprises, on a assisté à des piratages de comptes dont tout le contenu a été vidé par un inconnu qui maîtrise les systèmes informatiques et qui envoie l’argent à l’extérieur du pays. En cas de réclamation l’on demande au plaignant de porter plainte contre X. C’est une plainte qui n’aboutira jamais et au final le client devient le grand perdant. Nous déplorons très sérieusement cette situation», martèle Serigne Gaye, secrétaire général et chargé de communication de Renapta.

La situation des prestataires des transferts d’argent pourrait se résoudre si l’Etat, qui est l’organe régulateur le décide. En effet, selon les prestataires, l’Etat est le seul à pouvoir réglementer ce problème en appliquant l’instruction 13 qui devait entrer en vigueur en Mai 2016. Mais jusqu’à présent rien n’a été fait par l’Etat pour régler le problème. Ils vont plus loin en accusant l’Etat de complice, car celui qui se cache derrière ces désagréments finance les vacances citoyennes, participe au fonds de la Fondation servir le Sénégal, selon le secrétaire général de Renapta , Serigne Gaye. «Nous dénonçons l’immobilisme de l’Etat, qui en règle générale est le régulateur. Nous accusons aussi l’Etat et la BECEAO d’être complices, car si l’instruction 13 était entrée en vigueur, tout ce problème serait résolu. Mais on a l’impression que l’Etat protège une personne qui finance les vacances citoyennes et participe au fonds de la Fondation de la première dame au détriment de nous qui sommes des entrepreneurs et qui créent des emplois.

Face à la persistance des ces derniers à rester dans leur pratiques malsaines et non réglementaires exacerbées ces temps-ci par un réseau désastreux, nous ne pouvons plus comprendre l’immobilisme des pouvoirs publics et monétaires». Il poursuit pour finir en lançant un appel à «d’autres opérateurs sérieux de venir investir dans le monde des transferts» et si les pratiques malsaines continuent «nous n’hésiterons pas à rompre les contrats avec Wari et Joni joni ».
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