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L’inauguration de la Centrale solaire de Bokhol en vedette
Publié le lundi 24 octobre 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise
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© aDakar.com par MC
L`adoption du code de la presse continue de faire débat au Sénégal
Photo: Revue de presse; Journaux




Plusieurs quotidiens parvenus lundi à l’APS reviennent sur l’inauguration ce week-end de la première centrale solaire sénégalaise à Bokhol, à Dagana (nord), une avancée qui les amène à se projeter sur une baisse éventuelle du prix de l’électricité.

"Bokhol, première centrale solaire en Afrique de l’Ouest", affiche par exemple le quotidien Le Soleil, au sujet de cet ouvrage inauguré par le chef de l’Etat Macky Sall, samedi, dans la localité du même nom, à 130 Km de Saint-Louis, la capitale du nord.

Cette centrale solaire est une "nouvelle étape dans la modernisation du secteur énergétique", relève le président de la République, dans des propos rapportés par le quotidien Libération.

"L’Etat éclaire 9.000 ménages" de cette zone à travers cette centrale qui "a coûté 17 milliards de francs CFA" et devrait couvrir les besoins en électricité de 160.000 personnes, écrit Enquête.

Selon le journal Le Quotidien, Macky Sall a saisi l’opportunité de cette inauguration "pour réitérer sa volonté de miser sur le mix-énergétique pour le renforcement des capacités de production de l’énergie".

Il a par ailleurs instruit la SENELEC, la Société nationale d’électricité, et la Commission de régulation du secteur, la CRSE, "de réfléchir sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour revoir à la baisse le prix de l’électricité d’ici à janvier 2017", indique Le Soleil.

"Baisse de l’électricité en janvier", affirme L’As, revenant sur les instructions du président de la République demandant au directeur général de la SENELEC, Mouhamadou Mactar Cissé et ses collaborateurs de "prendre les dispositions nécessaires pour une baisse du prix de l’électricité aux consommateurs et ceci dès le mois de janvier prochain".

Pour le reste, les sujets politiques semblent tenir leur place, avec notamment Walfquotidien ouvre sur un entretien du secrétaire général du Bloc des centristes gaïndé (BCG), Jean-Paul Dias, se prononçant sur le procès de son fils Barthélémy Dias, député et maire de Mermoz-Sacré-Cœur, relatif à une affaire de meurtre.

S’il se garde de donner son point de vue, Dias-père "tient à dire ses quatre vérités au ministre de la Justice Sidiki Kaba qui, selon lui, a raté une occasion de se taire en allant évoquer le procès de Barthélémy Dias à la RTS (la télévision publique) ce vendredi", rapporte ce journal.

Pour lui, "quand le ministre de la Justice vient à la télé pour évoquer ce procès, pourtant renvoyé sine die, c’est bien la preuve que ce procès est politique puisqu’il ignore les milliers d’autres", ajoute Walfquotidien.

De même, selon la même publication, Jean-Paul Dias "brocarde le ministre de l’Intérieur Abdoulaye Daouda Diallo et le préfet de Dakar qu’il accuse d’avoir été à l’origine du débordement et de la répression féroce de la marche de l’opposition le 14 octobre dernier".

A cette date, une marche de l’opposition regroupée au sein du Front pour la défense du Sénégal (Mankoo Wattu Sénégal) avait été dispersée par la police. Les marcheurs, qui disent défendre la démocratie, le processus électoral et la protection des ressources naturelles, n’avaient pas voulu suivre l’itinéraire de substitution proposé par la préfecture de Dakar.

Le préfet de Dakar, invoquant un arrêté du ministère de l’Intérieur interdisant toute manifestation à caractère politique, de l’avenue Malick Sy jusqu’au Cap Manuel, avait en effet demandé au Front de changer d’itinéraire. Mais ses leaders ont campé sur leur position.

"C’était un plan ourdi pour nous tuer", renchérit, à la Une du quotidien Le Populaire, Malick Gackou, leader du Grand parti (GP), un des responsables de l’opposition à l’initiative de cette marche à propos de laquelle il évoque "une volonté répressive" du gouvernement.
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