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Problèmes liés aux autorisations et / ou interdictions de marche: Le PIT propose de faire la déclaration 5 jours avant
Publié le lundi 24 octobre 2016  |  Sud Quotidien
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© aDakar.com par DF
La marche de l`opposition dispersée par la police
Dakar, le 14 octobre 2016 - Les forces de l`ordre ont dispersé la marche que l`opposition "Mankoo Wattu Senegal" a organisé, cet après midi, au bouleverad Général de Gaulle




Suite à la violence notée, lors de la marche de Mankoo Wattu Sénégal, le Parti de l’indépendance et du travail (Pit) pense qu’il est temps de «repenser les délais et procédures d’organisation des marches dans notre pays». Dans une note parvenue à la rédaction, Samba Sy, Sg du Pit et compagnie trouvent qu’il serait mieux que la déclaration de la marche se fasse 5 jours avant la date.

La marche avortée de l’opposition regroupée autour du Front pour la défense du Sénégal/Mankoo Wattu Senegaal continue de faire couler beaucoup d’encre. Cette fois-ci, c’est le Parti de l’Indépendance et du travail (Pit) qui est monté au créneau, à travers un communiqué parvenu à Sud Quotidien hier, vendredi 21 octobre, pour déplorer la tournure qu’a prise la manifestation de l’opposition du 14 octobre dernier. Dans la note qui a sanctionné la réunion du Secrétariat du Pit, il est indiqué que «le Pit déplore que la marche de Manko Wattu Senegaal ait connu le sort que l’on sait. D’autant que le Préfet de Dakar, informé par les initiateurs de cette marche, l’avait autorisée». Ainsi, pour éviter que de tels événements ne se reproduisent, Samba Sy, Sg du Pit et compagnie ont fait une proposition.

En effet, le Pit trouve qu’il est temps de «repenser les délais et procédures d’organisation des marches dans notre pays». Pour ledit parti, note-t-on dans le communiqué, «l’organisateur de la marche ne devrait-il pas la déclarer cinq jours avant date, l’autorité recevant cette déclaration être obligée de se prononcer en quarante-huit heures»? Ce qui permettrait, selon toujours la même source, «en cas d’insatisfaction, la saisine du juge, lui-même tenu de trancher dans les deux jours suivant cette saisine». Une telle procédure permettrait, selon le Secrétariat du Pit, de «conforter notre label d’Etat de droit en minorant, de plus en plus, les risques d’escalade ne faisant que ternir notre exaltant cheminement démocratique». Il faut rappeler que le dépôt de la déclaration de marche doit se faire 72 heures (3jours) avant le jour de la marche, selon la Constitution sénégalaise en vigueur.

DEPASSER LE DEBAT DU PETROLE

Se prononçant, par ailleurs, sur le débat du pétrole agité par les pourfendeurs du régime actuel, le Pit trouve que «puisque le Sénégal a adhéré à l’Initiative de Transparence dans les Industries Extractives (ITIE), puisqu’il s’est doté d’un Comité d’Orientation stratégique sur le Pétrole et le Gaz, puisque tous les contrats afférents à ces produits sont mis désormais sur la place publique, il ne sert strictement plus à rien de s’enfermer dans le cercle étouffant des insinuations et autres supputations». Pour les camarades d’Amath Dansokho, Président d’honneur du Pit, «ce n’est très certainement pas au moment où, sur tous ces chantiers, le Sénégal est en train de prendre date, avec des initiatives fortes, que le pays doit céder au pessimisme, s’engager dans des débats stérilisants, davantage inhibiteurs que capables de profiter aux Sénégalaises et Sénégalais». Les membres du Pit restent, toutefois, convaincu que «le Sénégal se doit, au plus vite, d’ouvrir la belle et grande page du “Que faire avec cette manne pour que les générations actuelles et futures en tirent le plus grand profit ?“».

A ceux qui indiquent avoir des preuves de malversation sur les affaires du pétrole et du gaz, Samba Sy et cie pensent qu’il y a lieu de jouer franc-jeu. Selon eux, «il devient urgent que ceux qui ont des griefs étayés sur des éléments dirimants ou probants abattent leur jeu, en toute responsabilité».
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