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Macky Sall sur les accusations de Wattu : «Les libertés ne sont pas confisquées au Sénégal»
Publié le jeudi 20 octobre 2016  |  Le Quotidien
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© Présidence par DR
Le président Macky Sall au Sommet de l`UA consacrée à la sécurité maritime
Lomé, le 17 octobre 2016 - Le président de la République Macky Sall a pris part au Sommet de l`Union Africaine consacré à la sécurité maritime. Au terme du sommet, une charte pour la sécurité maritime a été adoptée.




A Tambacounda où il effectue sa tournée économique, le chef de l’Etat a rappelé son engagement à renforcer la démocratie sénégalaise et la transparence dans la gestion des affaires publiques. Il répondait aux accusations de Wattu Senegaal dont la marche a été dispersée vendredi par les Forces de l’ordre à cause d’un problème d’itinéraire.

La marche réprimée de l’opposition vendredi dernier est toujours au cœur de l’actualité. En tournée économique à Tamba­counda, le chef de l’Etat a réagi aux accusations de Mankoo wattu Senegaal qui l’ont assimilé à un dictateur. Il dit : «Les libertés ne sont pas menacées au Sénégal, mais doivent être exercées dans les conditions prévues par la loi», réaffirme le chef de l’Etat qui affiche son engagement «à renforcer la démocratie sénégalaise et la transparence dans la gestion des affaires publiques». «Les libertés ne sont pas menacées. Elles sont exercées dans les conditions que prévoit la loi», insiste Macky Sall.
Ces précisions du Président visaient aussi à rassurer la communauté internationale qui a sans doute visionné les images de la répression policière. «Je tiens à rassurer tous les Sénégalais ainsi que la communauté internationale sur la position du Sénégal en matière de démocratie et de droits de l’Homme», avance Macky Sall. Il insiste : «La liberté d’information est totale dans ce pays. Aucun Sénégalais, en tout cas de bonne foi, ne peut dire que la presse est bâillonnée ou qu’il y a une quelconque tentative d’entraver cette liberté fondamentale. La liberté de marche est aussi garantie, mais elle est encadrée.» Vendredi, l’autorité administrative et l’opposition se sont arc-boutées sur l’itinéraire de la marche qui a provoqué les débordements notés le 14 octobre dernier. A ce propos, il demande plus de discussions pour éviter de futurs désagréments : «Il faut simplement que les acteurs qui sont dans le jeu puissent dialoguer avec les autorités administratives pour s’accorder sur les conditions de lieu, de temps dans lesquelles ces manifestations doivent être organisées. Je pense qu’il y a un quiproquo, un malentendu. Certainement à l’avenir, nous veillerons à ce qu’il y ait cet accord avant l’organisation de la marche (…) afin que les gens puissent exercer librement ce droit citoyen dans l’ordre et la discipline. C’est extrêmement important. Nous ne saurions laisser le désordre s’installer dans le pays.» A Tambacounda, Macky Sall a réitéré son engagement pour la transparence et la bonne gouvernance dans un contexte de forte polémique liée à l’implication de Aliou Sall dans la gestion du pétrole. «C’est la première fois dans notre pays que les questions de transparence ont atteint le niveau que nous avons aujourd’hui. Des institutions ont été mises en place pour la promotion de cette transparence dans la gestion des affaires publiques», a-t-il relevé en citant l’Ofnac et l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie) qui a rendu son rapport avant-hier. «C’est une première. Il faut s’en féliciter puisque nous sommes dans un processus de renforcement du code d’intégrité de notre pays», se félicite le Président Sall.
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