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Faible apport de l’agriculture dans le PIB au Sénégal: Les projections 2016 se situent à 15%
Publié le mercredi 19 octobre 2016  |  Sud Quotidien
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© Présidence par DR
Le président Macky Sall visite des exploitations agricoles
Kaffrine, le 18 octobre 2016 - Le Chef de l`Etat a visité des exploitations agricoles des régions de Kaolack et Kaffrine. Le président de la République effectue une tournée économique à vocation agricole de quatre jours dans les régions de Kaolack, Kaffrine et de Tamba.




« La contribution de l’agriculture dans le Pib est encore très faible. Elle est de 12,5 en 2011 à 15,3% en 2015. Les projections pour 2016 se situent à 15,7% ». C’est ce qu’a déclaré hier, Mme Aïfa Fatima Ndoye Niane, agro-économique senior à la Banque Mondiale. C’était à l’occasion de la présentation du rapport, par vidéoconférence, de la Banque mondiale sur la pauvreté et l’agriculture en Afrique Subsaharienne, depuis Washington (Usa), à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté «End Poverty Day».

Se prononçant, hier, lundi 17 ocobre, sur la situation agricole du Sénégal, Aïfa Fatima Ndoye Niane, agro-économique senior à la Banque Mondiale a indiqué que «49,5% de la population sénégalaise s’active dans le secteur de l’agriculture; 70% du monde rural tirent leur alimentation et revenus de l’agriculture et des activités connexes; 57% de celle-ci vit en dessous du seuil de la pauvreté, soit une faible contribution au Pib comprise entre 12 -15%.

La contribution de l’agriculture dans le Pib est encore très faible. Elle est de 12,5 en 2011 à 15,3% en 2015. Les projections pour 2016 se situent à 15,7%».C’était à l’occasion de la présentation, par vidéoconférence, du rapport de la Banque mondiale sur la pauvreté et l’agriculture en Afrique Subsaharienne. Elle dira, à l’occasion, que: «L’agriculture sénégalaise a une production agricole variable et dépendante de la pluviométrie. Ce qui montre, une forte vulnérabilité du secteur. La valeur ajoutée de l’agriculture fluctue fortement d’une année à une autre.

En 2015, on le chiffre à près de 17% en termes d’accroissement, contrairement à 2013 et 2014 où elle était en dessous de 5% ». Mme Aïfa Fatima Ndoye Niane de renchérir : «L’année 2011 a été marquée par une mauvaise campagne agricole et qui a entrainé une chute notoire de la croissance en valeur ajoutée de l’agriculture. A part les années 2008-2009, où on a eu des chocs endogames avec la crise financière mondiale, pour toutes les autres années, on note une forte corrélation de la performance de l’agriculture avec celle de l’économie. Elle contribue de manière décisive à la performance de l’économie nationale». Et de conclure en précisant qu’ «En 2016, 112 milliards de Fcfa ont été mobilisés dans le secteur de l’agriculture dont 80 millions pour l’équipement, 32 millions pour les subventions en engrais», a-t-elle loué.

El Hadji Traoré, directeur scientifique de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (Isra), de rappeler les efforts déployés par l’Etat du Sénégal dans la subvention des intrants, la production de semences de qualité et la production de pistes de production entre autres.

Soulignons que le rapport de la Banque Mondiale parle des multiples problèmes de l’agriculture Afrique Subsaharienne. Il s’agit, entre autres, de la faible allocation budgétaire, le difficile accès aux crédits agricoles, la mauvaise gestion de l’eau pluviale pour une agriculture irriguée, l’absence d’électricité, l’inexistence de pistes de production. «Les dépenses publiques allouées au secteur agricole doivent être efficaces, plus efficientes et plus résilientes au changement climatique», a insisté Pablo Fajnzylber manager Bm.

L’étude sur l’agriculture vise à apporter un appui aux pays pour les aider à élaborer des programmes nationaux d’investissements agricoles
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