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Mouvement - Grève de 48h de 2sau à partir d’aujourd’hui : La santé admise aux urgences
Publié le mardi 18 octobre 2016  |  Le Quotidien
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© aDakar.com par DF
Les travailleurs de la santé affiliés au SUTSAS ont marché ce matin à Dakar
Le Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l`action sociale a organisé une marche, ce jeudi 23 janvier à Dakar. Les revendications des blouses blanches se résument autour de quatre points : l’affection arbitraire des 32 agents de Louga, la restitution de l’enveloppe des heures supplémentaires, le paiement des trois mois de salaire des agents dans les zones difficiles du pays. Ils doivent rencontrer demain vendredi le gouvernement pour des négociations. En attendant les blouses blanches promettent de paralyser le secteur de santé. Ils ont marché de la place de l’Obélisque à la Rts où elles ont tenu un point de presse en présence des représentations du Syndicats d’enseignant entre autres.




Le bras de fer entre le Gouvernement et les syndicats, regroupés autour de 2Sau, continue de plus belle. Les syndicalistes ont décrété encore 48 heures de grève à partir d’aujourd’hui. Ils réclament toujours le respect des accords signés par le Gouvernement.

Les Syndicats de la santé dans l’action unitaire (2Sau), composés du Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames), du Syndicat national des travailleurs de la santé (Syntras), du Syndicat unique des travailleurs municipaux (Sudtm/Fgts) et de la Confédération nationale des travailleurs de la santé (Cnts) poursuivent leur deuxième plan d’actions. Ils ont décrété une grève de 48 heures à partir d’aujourd’hui. Les syndicalistes, qui accélèrent ainsi la lutte, se rendent compte, après évaluation ce vendredi de la première phase du deuxième plan d’actions, que les questions adressées aux différents ministères concernés n’ont pas trouvé une issue favorable. Concernant le ministère de la Fonction publique, renseigne le communiqué des (2sau), «le département n’a pas convoqué les commissions de recrutement et de création de nouveaux corps. Le ministère de l’Economie et des finances n’a pas, non plus, traité les questions à incidence financière qui leur étaient soumises. Quant au ministère de la Santé et de l’action sociale, qui devait convoquer la commission d’intégration des techniciens supérieurs du génie sanitaire dans le service national d’hygiène, n’a pas réagi». Il s’y ajoute, poursuit le communiqué, que le Conseil interministériel consacré à la mise en œuvre de l’Acte 3 de la décentralisation n’a pas été tenu malgré les promesses du Premier ministre. «Aujourd’hui, plus que jamais, il est attendu du président de la République le traitement définitif des questions portant sur le régime indemnitaire, sur les travailleurs municipaux et sur le fonctionnement des structures», estime le Secrétaire général du Sames, Boly Diop. Les responsables syndicaux ont même à cet effet, adressé au président de la République, une lettre ouverte pour le sensibiliser sur les conditions de travail des médecins et lui rappeler la nécessité d’agir afin qu’il y ait plus de sérénité dans le secteur de la santé.

Les 2S au souhaitent le retour des agents municipaux à la ville de Dakar
Les syndicats de la santé, regroupés autour de 2sau, exigent du Gouvernement la mise en œuvre de la stratégie «Gnibi» (Ndlr : retour en français) des agents municipaux avec le retour des agents à la ville de Dakar et de Thiès. Car, notent-ils, au niveau des collectivités locales surtout à Dakar, «les agents restent plusieurs mois sans salaire, perdent leur couverture médicale et partent à la retraite sans percevoir leur pension». Ils réclament aussi la mise en place effective de la Fonction publique locale, l’alignement du salaire des médecins sur celui des autres fonctionnaires de même hiérarchie, ainsi que le relèvement des plateaux techniques des structures pour améliorer la prise en charge des malades et enfin de meilleures conditions d’existence pour les médecins et les autres agents de santé. Dénonçant ce qu’ils appellent le «tourisme hospitalier des autorités aux frais du contribuable sénégalais», les membres de 2Sau soulignent la nécessité pour les autorités d’étendre les examens modernes nécessaires aux diagnostics comme l’Irm qui n’existe qu’à Dakar. Les syndicalistes n’ont pas manqué de jeter la pierre sur le Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct), le nombre pléthorique de ministres-con­seil­lers qui, selon eux, ne sont que des institutions budgétivores.
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