Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aDakar.com NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

Développement de la culture durable: L’ADEC enrôle et finance six groupements féminins
Publié le lundi 17 octobre 2016  |  Sud Quotidien
La
© aDakar.com par Mc
La promotion du consommer local au coeur du "Louma agricole"
Dakar, le 3 Mai 2014- L`agence nationale d`insertion et de développement agricole (ANIDA) a ouvert, ce samedi matin, ses loumas agricoles. La grande innovation de cette année est la décentralisation. D`autres loumas (marché) ont été ouverts, outre à Dakar, à Kaolack et à Thiès.




Elles sont plus de soixante femmes du département de Rufisque à bénéficier d’une formation pour le développement de la culture durable en milieu urbain. Cette formation à l’initiative de l’Association de défense des consommateurs (ADEC) vise à renforcer les capacités des femmes déjà dans le secteur et à lutter contre la féminisation de la pauvreté.

Selon Maguette Fall, c’est une enveloppe de plus 2.000.000 de Frs de CFA qui a été mise à la disposition de son organisation par une ONG suédoise dans le but de promouvoir une culture durable et saine afin de permettre aux ménages de pouvoir produire ce qu’ils consomment. Le président de l’association pour la défense de l’environnement et des consommateurs (Adec) qui procédait, jeudi au Cnfa, au lancement du projet ‘’promotion d’une agriculture urbaine saine et durable à travers le micro-jardinage’’ a fait savoir que « toutes les espèces et variétés maraichères peuvent être cultivées dans un micro-jardin et il est possible de récolter jusqu’à 150 laitues par an par m2 ou encore 15 kg de tomate ou de la menthe en continu ».

À l’en croire les 06 groupements féminins ciblés «seront encadrés, formés et dotés du matériel nécessaire pour la pratique de l’activité». À travers cette activité, les responsables de l’organisation comptent également lutter contre les dangers néfastes de l’utilisation des engrais chimiques et des pesticides. En effet, explique Maguette Fall, « ce sera une occasion de prévenir, les conséquences néfastes des produits cultivés avec des intrants et pesticides non réglementaires.

En effet, des pesticides, faisant partie des plus dangereux et proscrits un peu partout dans le monde, sont utilisés par des maraichers. Ce qui les exposent eux d’abord avant les consommateurs », avise-t-il. Des dangers qui seront amoindris à travers ce projet initié par l’organisation internationale des consommateurs en partenariat avec la Société suédoise pour la conservation de la nature. Pendant les 2 mois de la mise en œuvre du projet chaque groupement va bénéficier de 10 tables et d’une expérience à démultiplier en tant que relais. D’après M. Falla, le surplus de production sera destiné à la vente pour apporter de la valeur ajoutée à ces personnes évoluant dans des ménages à faibles revenus et vivant en milieu urbain et péri-urbain.
Commentaires