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25eme édition de la Foire internationale de Dakar: Alioune Sarr invite le privé à s’intéresser au marché éthiopien
Publié le lundi 17 octobre 2016  |  Enquête Plus
Séminaire
© aDakar.com par DF
Séminaire de l`Amicale des administrateurs civils du Sénégal
Dakar, le 05 Septembre 2015 - L’Amicale des administrateurs civils du Sénégal (AACS) a tenu un séminaire, ce samedi, pour formuler une contribution sur l’élaboration et la mise en œuvre de la phase II de l’Acte III de la décentralisation. Photo: Alioune Sarr, ministre du commerce




La 25ème édition de la Foire internationale de Dakar (Fidak) qui se déroule du 24 novembre au 9 décembre 2016 a été lancée hier. Une occasion pour le ministre du commerce, Alioune Sarr, de faire un appel au secteur privé pour qu’il s’intéresse au marché de l’Ethiopie, invité d’honneur de cette année.

Le gouvernement du Sénégal a choisi la République fédérale démocratique d’Ethiopie comme pays invité d’honneur de la 25ème édition de la Foire internationale de Dakar (Fidak). Le ministre du Commerce a présidé hier la cérémonie de lancement de la FIDAK qui se déroule du 24 novembre au 9 décembre 2016. Le choix de l’Éthiopie, selon Alioune Sarr, se justifie par les liens séculaires d’amitié et de fraternité entre les deux peuples. Il s’y ajoute, dit-il, que le Sénégal et l’Ethiopie ont une parfaite convergence de vues au plan politique qui s’est manifestée à maintes occasions sur le plan international. Toutefois, a-t-il soutenu, force est de constater que cette exemplarité dans les relations politiques ne se reflète pas encore sur l’état de la coopération économique et commerciale entre les deux Etats. ‘’L’Ethiopie n’est que le 100ème client du Sénégal. Cela veut dire que cette nation est très loin derrière les partenaires du Sénégal. L’analyse des statistiques du commerce extérieur révèle des niveaux d’échanges commerciaux, bien en deçà des potentiels entre les deux pays’’, a souligné le ministre du Commerce.

Aussi, à en croire Alioune Sarr, le volume des échanges entre les deux pays n’a guère dépassé, en 2015, 169 millions de francs. Ce qui à ses yeux est très faible. ‘’Les importations ont atteint, en 2015, 143 millions de francs CFA et ont représenté, sur la période de 2011-2015, en moyenne 94 millions F CFA. Elles portent sur les produits comme le thé, le papier-carton, le tissu synthétique etc.’’, a-t-il indiqué.

Ainsi, pour renverser cette tendance, le ministre a lancé un appel au secteur privé national afin qu’il puisse prospecter cet important pays. ‘’Le Sénégal a exporté en 2015 sur le marché éthiopien une valeur de 43 000 dollars (soit 25 millions de francs) notamment du poisson et des légumes frais, des chaussures etc. L’Ethiopie et le Sénégal sont les rares pays cités par les institutions internationales qui ne sont pas dotées de ressources naturelles mais qui sont parvenus à montrer une véritable capacité de résilience face au choc extérieur. Les deux pays font afficher une croissance économique supérieure à 6% alors que la moyenne africaine a chuté à 3% en 2015, avec une perspective de redressement faible pour les pays africains’’, a-t-il lancé.

Forte présence de la Chine

Cette 25ème édition de la Fidak qui se déroule, du 24 novembre au 9 décembre 2016, revêt également une autre signification avec une forte présence de la Chine qui envisage de faire participer plus d’une centaine d’entreprises. ‘’Cette année, la Chine a payé en stand près de 3 200 m². Cela montre la dynamique de l’aspect économique de la Chine qui est un partenaire économique’’, a annoncé le ministre Alioune Sarr.

Selon le directeur du Centre international du commerce extérieur du Sénégal (Cices), Cheikh Ndiaye, le thème de cette édition : ‘’La promotion du partenariat public privé pour un développement durable en Afrique de l’Ouest’’, se retrouve aujourd’hui dans toutes les préoccupations de la vie socio-économique de notre sous-région. ‘’Rien ne peut se construire en matière économique sans le partenariat public privé. Le privé ne peut pas aller seul, il faut cette symbiose pour faire le développement. Ça sera une Fidak de rupture. Nous sommes en train de travailler dans ce sens. Nous voulons en faire une Fidak de sécurité, d’hygiène et de collaboration avec les partenaires, sponsors et les pays invités d’honneur’’, a conclu M. Ndiaye.
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