Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aDakar.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Refonte partielle sans consensus des listes électorales: L’opposition revient à la charge
Publié le jeudi 13 octobre 2016  |  Sud Quotidien
Le
© aDakar.com par SB
Le front "Wattu Sénégal" confirme sa marche du 14 octobre
Dakar, le 05 octobre 2016 - Le Front "Wattu Sénégal" a tenu une réunion pour s`exprimer sur les points saillants de l`actualité nationale. Les partis de l`opposition ont par ailleurs confirmé la tenue de leur marche du 14 octobre.




La conférence des leaders du Front pour la défense du Sénégal/Mànkoo Wattu Senegaal est revenue à la charge pour exprimer ses craintes sur le processus électoral. En conférence de presse hier, lundi 10 octobre à la permanence nationale du Parti démocratique sénégalais (Pds), Malick Gakou et compagnie ont notamment déploré la rupture du consensus autour de la refonte partielle du fichier.

À moins de dix mois des prochaines élections législatives, le Front pour la défense du Sénégal/Mànkoo Wattu Senegaal campe toujours sur sa position au sujet du processus électoral, notamment la loi n°21/2016 portant refonte partielle des listes électorales adoptée le 11 août dernier.

En conférence de presse tenue hier, lundi 10 octobre à la permanence nationale du Parti démocratique sénégalais (Pds), la conférence des leaders de ce front qui regroupe des partis politiques, des organisations de la société civile, des mouvements citoyens et des associations syndicales et citoyennes ont remis sur table les doléances qu’ils avaient formulées à la commission technique sur la revue du code électoral. Et ces réclamations portent, entres autres sur la refonte du fichier électoral, la carte électorale ou la répartition géographique des lieux de vote, l’organisation des élections par une autorité consensuelle, l’augmentation du nombre de députés, le bulletin unique, le mode de scrutin et sur l’accès aux média d’état.

Face aux journalistes, Oumar Sarr, secrétaire général adjoint du Pds qui faisait office de porte-parole du jour de la conférence des leaders de Mànkoo Wattu Senegaal a notamment déploré au sujet de la refonte du fichier électoral, la «rupture du consensus fort s’est construit entre pouvoir et opposition au Sénégal depuis 1992…, en dépit de la volonté affichée de tous les partis de l’opposition d’arriver à des conclusions consensuelles pour renforcer notre système électoral». Oumar Sarr a souligné que ces désaccords remettent complètement en cause le consensus qui prévaut depuis un quart de siècle sur la matière électorale et annoncent un antagonisme lourd de dangers pour notre pays et certainement pour la sous-région.

Le maire de Dagana a déploré également la manipulation frauduleuse de la carte électorale par le parti au pouvoir traduite par l’augmentation de 560 bureaux de vote qui n’ont pu être identifiés avec exactitude lors du référendum du 20 mars dernier. Sous ce rapport, le porte-parole du jour de la conférence des leaders de Mànkoo Wattu Senegaal a réaffirmé la position du front sur l’organisation des élections par une autorité consensuelle.

En effet, selon lui, «il ne fait aucun doute qu’une personnalité membre du parti présidentiel, exerçant au surplus des fonctions électives, ne rassure pas puisqu’il n’est pas possible dans toutes les conditions visées ci-dessus d’être juge et partie». Lors de cette rencontre avec la presse, Malick Gakou a également promis la réaction de Mànkoo Wattu Senegaal sur la sortie Frank Timis notamment sa plainte déposée par son avocat Me El hadj Diouf demain ; lors d’une conférence de presse.
Commentaires