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Présidence de l’UA: les Nations unies et le Tchad en embuscade
Publié le jeudi 13 octobre 2016  |  AFP
Professeur
© Autre presse par DR
Professeur Abdoulaye Bathily représentant spécial adjoint du Secrétaire Général des Nations Unies de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au mali (MINUSMA).




Libreville (AFP) - Le représentant des Nations unies en Afrique centrale est candidat à la présidence de la commission de l’Union africaine (UA) de même que le ministre des Affaires étrangères du président tchadien Idriss Deby Itno, président en exercice de l’UA, rapporte mercredi la presse gabonaise.

Le représentant du secrétaire général des Nations unies en Afrique centrale, basé à Libreville, le Sénégalais Abdoulaye Bathily, va être remplacé par l’ancien Premier ministre de Guinée Conakry François Lousény Fall, affirme mercredi le quotidien gabonais l’Union.

"Abdoulaye Bathily compte se consacrer totalement à sa candidature au poste de président de la Commission de l’Union africaine (UA)", ajoute l’Union.

Acteur majeur dans la lutte contre les groupes jihadistes au Sahel, le président tchadien Deby avance pour sa part la candidature de son ministre des Affaires Moussa Faki Mahamat, en poste depuis près de dix ans.

"Je crois à l’Afrique, je crois en la nécessité de l’Union africaine. Les défis que nous connaissons sont les défis communs, et je pense que mettre mon expérience au service du continent est un devoir", a commenté le ministre qui a notamment géré les dossiers du Darfour, de l’intervention au Mali et de la lutte contre le groupe jihadiste nigérian Boko Haram, actif dans la région du lac Tchad.

Réunis en sommet en juillet à Kigali, les chefs d’Etat africains avaient reporté à janvier 2017 l’élection d’un successeur à l’actuelle présidente, la sud-africaine Nkosazana Dlamini-Zuma.

Aucun des trois candidats en lice, Agapito Mba Mokuy (Guinée équatoriale), Pelonomi Venson-Moitoi (Botswana) et Speciosa Wandira-Kazibwe (Ouganda), n’avaient obtenu la majorité des deux tiers nécessaire, de nombreux Etats jugeant qu’ils "manquaient d’envergure".

st/ms
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