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Signature de quatre conventions de financement: Le Sénégal récolte 125 milliards de F Cfa à Washington
Publié le mardi 11 octobre 2016  |  Enquête Plus
Assemblées
© aDakar.com par DR
Assemblées de printemps de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International: Intervention du ministre des finances, Amadou BÂ à la réunion de haut niveau sur le thème «Vers une UEMOA plus dynamique et plus résiliante»
Dimanche 13 avril 2014. Washington (Etats Unis). Amadou BÂ, Ministre des finances a pris part aux Assemblées de printemps de la Banque Mondiale (BM) et du Fonds Monétaire International (FMI).




Avec la Banque européenne d’investissement (Bei), la Banque mondiale…, le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Bâ, a signé la semaine dernière à Washington quatre conventions de financement. Le montant est de 125 milliards de F Cfa. Cette enveloppe est destinée à la Société nationale des eaux du Sénégal (Sones), au Programme de développement des domaines agricoles communautaires (Prodac), au Projet d’appui aux filets sociaux (Pafs) et à l’accès à l’eau potable des populations en milieu urbain et rural.



En marge des Assemblées annuelles du Fonds monétaire international (Fmi) et du groupe de la Banque mondiale tenues à Washington, du 06 au 09 de ce mois, le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Bâ, a signé diverses conventions de financement. Le total est de 125 milliards de F Cfa. Conclue avec la Banque européenne d’investissement (Bei), la première convention, qui représente un apport financier de 100 millions d’Euros, soit environ 65,595 milliards de F Cfa, est dédiée au projet de réalisation d’une usine de traitement d’eau potable à Keur Momar Sarr « KMS3 ».

Ce montant est alloué à l’Etat du Sénégal sous forme de prêt concessionnel. Selon les termes du communiqué reçu à EnQuête, il sera rétrocédé à la Société nationale des eaux du Sénégal (Sones) à hauteur de 85% sous forme de subvention et de 15% au titre de prêt. Ce financement vient compléter le coût global du projet qui s’élève à 418 millions d’euros, soit environ 274,19 milliards F Cfa. Ledit projet consiste à assurer une bonne alimentation de la capitale dakaroise en eau potable pour faire face au défi de l’absence de ressources suffisantes.

La Banque islamique de développement (Bid) a, elle aussi, signé une convention avec le Sénégal. Estimé à 72 800 000 euros, soit 47,754 milliards de F Cfa, cet accord matérialise le financement partiel du Programme de développement des domaines agricoles communautaires (Prodac). A terme, dit-on, ces domaines agricoles, d’une superficie allant de 1 000 à 5 000 hectares, vont permettre de créer plus de 300 000 emplois dans l’agriculture, la pisciculture, l’aviculture, la transformation ou encore la commercialisation.

Transferts monétaires ciblés pour les ménages pauvres et vulnérables

La troisième convention est un don du Fonds fiduciaire multi-donateurs pour la Protection sociale adaptative (Fafs) évalué à 11 050 000 de dollars, soit 6,5 milliards de F Cfa. Elle ambitionne de prendre en charge des activités supplémentaires de l’actuel Projet d’Appui aux Filets Sociaux (PAFS). Elle a été signée, le samedi dernier, entre le ministre Amadou Bâ et Mme Louise Cord, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal. Cet accord consiste à apporter le soutien nécessaire au développement du Système de filets sociaux (Sfs), à mettre en place des Programmes de transferts monétaires ciblés pour les ménages pauvres et vulnérables.

Enfin la convention signée avec la Banque arabe pour le Développement économique en Afrique (Badea) est un accord de prêt, dont le montant est de 5,2 milliards de F Cfa. Elle vise l’accès à l’eau potable des populations en milieu urbain et rural. Selon les services du ministère des Finances, ce projet, placé au cœur du Plan Sénégal émergent (Pse), se manifeste à travers la construction de forages et la réhabilitation d’ouvrages de stockage de fourniture d’eau. Il concerne le chantier d’alimentation en eau des îles de la Basse Casamance qui se situe dans la zone du delta du fleuve de cette région. Il s’y ajoute d’autres travaux : la réalisation et l’équipement de 10 forages d’une capacité de production de 5 à 20 m3/h, la fourniture et la pose de deux groupes électrogènes et de trois groupes solaires photovoltaïques, la construction de onze châteaux d’eau d’une capacité de 25 à 200 m3, et la réalisation de réseaux d’adduction et de distribution sur une longueur de 141 km.
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