Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aDakar.com NEWS
Comment

Accueil
News
Santé
Article
Santé

Santé - Non-paiement de leurs bourses : Le Collectif des médecins en spécialisation assiège le ministère de la Santé
Publié le samedi 8 octobre 2016  |  Le Quotidien
Les
© aDakar.com par DF
Les travailleurs de la santé affiliés au SUTSAS ont marché ce matin à Dakar
Le Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l`action sociale a organisé une marche, ce jeudi 23 janvier à Dakar. Les revendications des blouses blanches se résument autour de quatre points : l’affection arbitraire des 32 agents de Louga, la restitution de l’enveloppe des heures supplémentaires, le paiement des trois mois de salaire des agents dans les zones difficiles du pays. Ils doivent rencontrer demain vendredi le gouvernement pour des négociations. En attendant les blouses blanches promettent de paralyser le secteur de santé. Ils ont marché de la place de l’Obélisque à la Rts où elles ont tenu un point de presse en présence des représentations du Syndicats d’enseignant entre autres.




Les médecins en spécialisation ont tenu hier un sit-in au ministère de la Santé et de l’action sociale pour réclamer 11 mois d’arriérés de bourses. La tutelle leur signifie qu’elle n’a pas encore reçu de ligne de crédit pour payer les bourses.

Les médecins en spécialisation, regroupés en collectif, ont déserté hier leur lieu de formation pour assiéger le ministère de la Santé et de l’action sociale. Pour cause, la tutelle leur doit 11 mois d’arriérés de bourses. Ce non-paiement de l'aide à la spécialisation à environ 80 médecins a des conséquences néfastes sur les concernés qui ont abandonné leur contrat pour se former. Selon leur porte-parole, le risque d’abandon est élevé puisque la spécialisation varie de 2 millions à 11 millions pour les quatre ans. «On est resté 11 mois de formation sans bourse. Et parmi nous, il y en a qui n’ont pas encore complété leur inscription jus­qu’à présent et s’ils ne le font pas, leur formation sera annulée, puis l’université sera obligée d’annuler leur inscription», fait savoir Abdoulaye Kane. Avant d’investir le hall du ministère de la Santé pour se faire entendre, les plaignants affirment avoir exploré pendant dix mois sans réponses satisfaisantes toutes les voies possibles pour résoudre leur problème. «On a épuisé toutes les démarches diplomatiques qui s’offrent à nous pour régler notre problème», affirment-ils.
Pourtant, l’initiative d’offrir des bourses pour une spécialisation est venue du gouvernement qui avait promis un accompagnement de 150 mille F Cfa par mois. Cela, pour combler le gap en médecins spécialistes afin de doter le pays des spécialistes qui seront déployés dans les régions pour prendre en charge la santé des populations. Quand l’appel a été lancé, il a suscité un engouement. «A notre grande surprise, on est resté 11 mois sans toucher à la bourse, mais aussi sans au­cune information précise sur le blocage», s’est indigné Abdou­la­ye Kane. Depuis deux semaines, ils communiquent à travers les médias pour informer l’opinion de leur situation et inciter les autorités à réagir. «Jusqu’à présent, les autorités font la sourde oreille ; d’où la tenue de ce sit-in pour les faire réagir. Le paiement est une obligation puisqu’elles l’ont promis», confie leur porte-parole. «Nous étions dans des régions, des cliniques, des structures sanitaires avec nos contrats et salaires. Nous a­vons tout abandonné pour venir nous spécialiser et le ministère ne peut pas payer 150 mille F, c’est déplorable», s’indigne Dr Ka­ne. Aux dernières nouvelles, le directeur des Ressources humaines du ministère de la Santé et de l’action sociale les a reçus à l’issue du sit-in. Mais c’est pour leur signifier que son département n’a pas encore reçu de ligne de crédit pour payer les bourses, mais qu’il est dans des dispositions de recherche pour le faire. «Pourtant, ils nous parlaient de la Loi rectificative de finance (Lfr) de mars dernier pour budgétiser. Cette loi a été votée depuis l’année dernière et ils disent qu’il n’y a pas de budget pour nos bourses», dit-il.
Commentaires