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Les jeunes de Matam invités à prendre leur destin en main
Publié le mardi 11 mars 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise




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Le Collectif des organisations de la société civile de Matam (nord) a appelé les jeunes à prendre en main le destin de cette région en se détournant de la voie des hommes politiques dont l'action n'a enregistré que ''des échecs'' depuis 50 ans.

Dans une déclaration à la presse, la société civile locale invite les jeunes de Matam à une prise de conscience qui les détournerait de la ''manipulation politicienne''.

Cet appel intervient quelques jours après des scènes de violence à Matam, lors de l'installation du comité électoral local de l'Alliance pour la République (APR), le parti présidentiel.

Cet évènement a pu occasionner des coups de feu et des jets de pierres entre deux camps, l'un représenté par les inconditionnels du maire, Mamadou Mory Diaw, l'autre composé de partisans du député Farba Ngom.

Indisposé par des jets de pierres qui le visaient, lui et ses partisans, lors de ce rassemblement, le député Farba Ngom, un proche du président Macky Sall, avait tiré des coups de feu en l'air. Des blessés ont été à cette occasion enregistrés.

Les hommes politiques ''ont géré le pays depuis plus de cinquante ans, mais on n'enregistre partout que des échecs'', a déclaré Chérif Kébé, en délivrant, lundi, aux journalistes le message du Collectif des organisations de la société civile de Matam.

"J'exhorte les jeunes de Matam à prendre leur destin en main. Pour réussir cela, il leur faut une union basée sur la citoyenneté, le civisme, le respect des lois, des règlements et des procédures, la participation à la vie publique, le respect du bien public et le patriotisme", a indiqué M. Kébé.

"J'invite aussi la jeunesse à se réunir autour des valeurs de solidarité pour une vision futuriste du développement portée par une société enracinée sur des valeurs cardinales que sont l'honneur, la foi dans le travail et la morale dans l'action", a-t-il ajouté.

Selon Chérif Kébé, membre du Collectif des organisations de la société civile de Matam, "personne ne fera le développement (à la place des jeunes), car l'alternance générationnelle est en marche".

Les élections locales prévues en juin prochain constituent de ce point de vue "un tournant majeur et seule une liste de jeunes citoyens engagés apportera le changement tant attendu", a-t-il fait valoir.

Ousmane Bâ, président du Collectif des organisations civiles de la région de Matam, a de son côté fustigé le comportement des leaders politiques tendant, selon lui, à "inciter et à pousser les jeunes à la violence sans qu'ils comprennent ce qu'il se passe".

"J'affirme que ces dirigeants ne méritent pas leurs responsabilités. Nous sommes en train d'organiser un plan d'actions pour enfin choisir avant les élections locales du 29 juin des hommes propres capables de prendre en main le destin des populations avec des projets porteurs de développement", a-t-il déclaré.

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