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Kaolack - Dilatoire aux élections pour la chambre consulaire de Dakar: Serigne Mboup interpelle le président de la République
Publié le mardi 4 octobre 2016  |  Sud Quotidien
Serigne
© Autre presse par DR
Serigne Mboup




Conduisant une forte délégation des membres du bureau de l’Union des chambres de commerce du Sénégal (Uccs) pour une réunion d’informations ouverte samedi aux conseillers de la région de Kaolack, Serigne Mboup, un des prétendants les plus ambitieux à la présidence de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar a interpellé le président Macky Sall pour mettre fin au dilatoire concédé dans l’organisation de la prochaine élection du président de la Chambre de commerce de Dakar et des membres de bureau.

Bloquée en effet depuis maintenant deux (2) ans au motif qu’il faut aujourd’hui faire passer quelques réformes jugées réactionnaires et rétrogrades, cette élection est, selon le président sortant de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Kaolack (Cciak), une demande de l’écrasante majorité des acteurs économiques qui trouvent mal qu’un bureau sortant à qui on doit naturellement retirer la légitimité, puisse engager de telles réformes.

Qui plus est, l’invitation du député El Hadji Diouf à cette rencontre a été non seulement une manière d’élever les voix qui doivent s’adresser au président de la République, mais surtout une façon de corser la riposte et d’exposer plus tard la requête auprès des parlementaires. Ainsi dans les débats, Serigne Mboup, tout comme son hôte du jour El Hadji Diouf, ont surtout attiré l’attention du président Macky Sall sur la volonté d’un certain nombre de prétendants à la Ccia de Dakar, de dissoudre l’ensemble des chambres consulaires du pays et faire fonctionner une seule chambre, celle de Dakar. Aussi, de soustraire le département de l’agriculture des chambres de commerce et d’industrie. Certes des mesures bien muries mais qui, selon le président Mboup, devaient plutôt être orientés vers le management des institutions afin d’être en phase avec la nouvelle politique de découpage des pôles territoriaux prévue d’être traduite par l’Acte III à la décentralisation et celle incarnée par le nouveau Plan Sénégal Emergent (Pse).

« On ne peut séparer l’agriculture du commerce et de l’industrie, ni promouvoir une chambre unique devant agir au nom des 14 régions du pays » ont-ils tenu à signifier au président Macky Sall. Selon Serigne Mboup deux choses sont d’ailleurs à l’origine de ce dilatoire. D’abord, le fait que « les personnes ayant manifesté la volonté de faire reculer arbitrairement les élections consulaires ont été surprises de trouver dans notre fichier une population de plus de 28.000 électeurs, contrairement à la marge électorale de 6000 électeurs qu’ils attendaient, pressentant par là une éventuelle défaite ». Ensuite, le fait qu’elles voient leurs intérêts menacés au sein du Conseil sénégalais des chargeurs (Cosec).

Selon Serigne Mboup, cette organisation qui a été mise sur pied pour créer les conditions d’atténuation et la subvention des produits transportés vers l’intérieur afin de faire accéder le maximum de population aux produits qu’on leur fait parvenir, n’a plus répondu aux attentes des populations du fait de nombreuses malversations financières dont elle a souffert au courant de ces dernières années. Les fonds qu’elle génère et qui sont tirés directement de la taxe douanière, dira le président du Ccbm est un avantage frauduleux que beaucoup ne veulent pas perdre, une fois que la Chambre de commerce de Dakar aura changé de nom.
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