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Abdourahmane Ndiaye, conseiller politique du président Macky Sall: ‘’Mame Mbaye Niang n’a pas tort…’’
Publié le lundi 3 octobre 2016  |  Enquête Plus
Ouverture
© aDakar.com par Mb. BA
Ouverture d`un atelier ouest-africain sur le renforcement des services publics de l`emploi
Dakar, le 08 Février 2016 - Un atelier ouest-africain sur le renforcement des services publics de l`emploi s`est ouvert, lundi à Dakar, en présence du ministre de la Jeunesse et de l`emploi. Cette rencontre est organisée à l`initiative du Bureau national du Bit, en partenariat avec la Commission de la CEDEAO et l`agence nationale pour la promotion de l`emploi des jeunes du Sénégal (ANPEJ). Photo: Mame Mbaye Niang, ministre de la Jeunesse et de l`emploi




Alors que la dernière sortie du ministre de la Jeunesse Mame Mbaye Niang soulève beaucoup de vagues dans les rangs de l’Alliance pour la République (APR), le conseiller politique du Président Macky Sall relativise. Selon Abdourahmane Ndiaye, Mame Mbaye Niang n’a pas tort sur toute la ligne. Seulement, il regrette la façon dont le ministre de la Jeunesse a abordé la question. Dans cet entretien avec EnQuête, le Secrétaire administratif national de l’APR soutient que le Président Macky Sall n’a jamais désigné Amadou Ba comme le patron de Dakar.

Comment appréciez-vous la dernière sortie du ministre de la Jeunesse Mame Mbaye Niang sur l’affaire Petro-Tim dans laquelle le frère du Président Macky Sall, Aliou Sall, est cité ?

Voilà un cas un peu délicat. Je ne partage pas tout ce qu’il a dit, je ne rejette pas non plus tout ce qu’il a dit. A sa décharge, il n’était pas présent au Secrétariat exécutif national où Aliou Sall a eu à faire une sorte de mémorandum que j’ai vu dans la presse deux ou trois jours plus tard. Il l’a lu aux larmes. Je crois que c’était sincère. Et le Président lui a répondu en ces termes : ‘’Aliou, ce n’est pas vous qu’on cherche, c’est moi qu’ils cherchent à atteindre.’’

Moi-même j’ai dit à Aliou Sall, lors de ce secrétariat : ‘’Ce qui m’étonne, c’est que les accusations deviennent de plus en plus persistantes, mais vous ne portez plainte contre personne. Vous me laisserez croire que c’est vrai. Si ce que vous venez de lire dans votre pamphlet est aussi vrai, je ne vois pas pourquoi vous ne porteriez pas plainte.’’ Il m’a répondu : ‘’Je ne peux pas passer mon temps à faire des procès. Même si je les gagnais, on aurait dit que c’est la justice de son frère et je gênerais le Président’’. Je lui ai rétorqué que vous le gênez beaucoup plus en ne réagissant pas. Mame Mbaye Niang n’est pas très loin de cela. Ce que je ne partage pas justement avec lui, c’est la voie qu’il a choisie, la presse. Je n’aurais pas fait cela. Je ne prendrai jamais la presse pour vilipender un responsable comme moi, qui qu’il soit.

Il demande à Aliou Sall de s’expliquer dans cette affaire. N’est-il pas aujourd’hui dans l’intérêt même du Président Sall de tirer cette affaire au clair ?

Je vous ai dit tantôt que je ne suis pas loin de partager ce qu’il a dit. Ce que je ne partage pas, c’est la façon dont il l’a dit et où il l’a dit. De toute façon, c’est un ballon de baudruche. Tôt ou tard, ça va se trouer. On ne peut pas passer la vie politique du Sénégal à débattre sur un pétrole qu’on n’a pas encore exploité. Mame Mbaye Niang n’a pas tort sur toute la ligne. Il a tort, selon moi, sur la façon de le faire.

Selon vous, comment Aliou Sall doit-il réagir face à ces multiples interpellations et autres attaques ?

Mame Mbaye Niang le lui a dit. Il doit réagir d’une manière ou d’une autre pour qu’on en sorte. De toute façon, qu’il réagisse, qu’il ne réagisse pas, on en sortira. On ne va pas s’éterniser sur des problèmes de pétrole qu’on n’a même pas encore exploité. Il n’y a pas encore un litre de pétrole qui est exploité. Heureusement, le Président vient de mettre sur pied, lors du dernier conseil des ministres, un Conseil d’orientation sur le pétrole et sur le gaz (COPETROGAZ). Récemment, il a été proposé en réunion de cabinet du Président, qu’on s’inspire de certains cas. On a eu la malédiction hollandaise qu’on appelle malédiction batave ou malédiction des ressources naturelles. Cela a servi de leçon à beaucoup de pays. Le danger pour nous, c’est de dire : nous avons du pétrole, nous avons du gaz, on va avoir une économie basée sur ces ressources. Ce serait une orientation catastrophique.

Pourquoi le dites-vous ?

Notre pétrole et notre gaz doivent nous aider à diversifier d’autres secteurs d’activité comme l’agriculture. Notre économie est essentiellement primaire. Si on parvenait à sortir du primaire et aller vers le secondaire et le tertiaire, en installant des usines de transformation des produits agricoles, on aurait mis le Sénégal dans les rampes de l’émergence. Il faut aussi faire en sorte qu’une partie de cet argent serve à l’école, à la santé et aux générations futures. Il y a des pays qui ont fait cela. Peut-être que cette commission aboutira à cela. Mais, on ne peut pas se chamailler sur un pétrole qui n’est pas encore venu. On commence déjà à se planter des couteaux, alors qu’un seul litre de ce pétrole n’est pas encore exploité.

Quelles conséquences politiques cette situation peut-elle générer ?

C’est un ballon de baudruche. Le ballon de baudruche a le destin d’être tôt ou tard troué.

L’actualité reste également dominée par la marche annoncée de l’opposition le 14 octobre prochain… (Il coupe)

Elle est dans son rôle.

Oui mais, récemment, elle a mis en place un nouveau cadre pour faire face au régime. Comment appréciez-vous tout cela ?

Ce cadre dont vous parlez, c’est le énième qu’ils ont créé.

Mais vous-mêmes, quand vous étiez dans l’opposition, vous en avez également créé beaucoup et finalement vous avez eu gain de cause.

Je vous le concède. Mais nous, quand on a voulu nous mettre sous la camisole de la candidature unique, nous avons refusé, en disant à l’époque, que nous ne croyons pas à la dictature de la pensée unique. Nous avions refusé, mais en ménageant nos futurs partenaires. Parce que, celui que tu prendras demain comme partenaire, il faut le gérer et le ménager tout de suite. Il ne faut pas lui manquer de respect, si on doit avoir besoin de lui. Une bonne partie de l’opposition ne prend pas en compte cela. Je vous donne l’exemple d’Idrissa Seck qui multiplie ses ennemis au lieu de multiplier ses amitiés. Un cadre par définition, doit être dirigé par quelqu’un.

Mais, il est dirigé par Malick Gackou !

Il le dirige pour un an. Et pendant une autre année, ce sera Idrissa Seck. Après ce sera Mouth Bane et ainsi de suite.

Cela a été le cas pour beaucoup de coalitions, comme Macky 2012 !

Non ! Macky 2012 n’a pas été dirigée de manière rotative.

Il y a eu Ibrahima Sall, puis Moustapha Fall Ché ?

Macky 2012 ne s’était pas structurée autour d’un chef et d’un adjoint. C’était le plus en vue, le plus engagé qui parlait la plupart du temps, au nom de la coalition. Mais on n’a jamais eu une coalition à leadership tournant.

Selon vous, qu’est-ce qu’il y a de mal à avoir un leadership tournant dans une coalition ?

Je trouve justement que cela manque de solidité et de pérennité. La solidité, c’est d’avoir un chef incontestable. Ils ne l’auront jamais, parce qu’ils sont des contraires eux-mêmes.

Le dernier rapport d’Africa Pulse de la Banque mondiale place le Sénégal dans le lot des économies performantes. Quel commentaire faites-vous de ce rapport ?

Je me réjouis de ce rapport. Je vous signale que, depuis 2013 où nous avions un rapport du Doing Business assez décourageant, tous les voyants économiques du Sénégal sont au vert. Parfois, j’ai le tournis quand je lis la pluie de milliards qu’il y a sur le TER. Une économie, c’est la confiance. Celui qui est riche n’est pas celui qui a les poches pleines, c’est celui qui bénéficie d’une crédibilité. Le Sénégal est devenu extrêmement crédible, à cause de son rayonnement diplomatique et économique, et du rayonnement personnel du chef de l’Etat. Il faut s’en réjouir et essayer à présent de diversifier notre économie. C’est comme si enfin, Dieu venait du côté du Sénégal. C’est sous le régime de Macky Sall qu’on a découvert ces quantités insondables de pétrole et de gaz. Prions et faisons tout pour que la malédiction des ressources naturelles ne sévisse pas au Sénégal.

On a comme l’impression que tout cet argent dont vous parlez ne circule pas. Les Sénégalais continuent de vivre d’énormes difficultés liées jusqu’à présent à la cherté de la vie, surtout à Dakar avec la baisse du loyer qui peine à devenir une réalité. N’y a-t-il pas là un contraste ?

Ceux qui travaillent comme vous ont leurs salaires à la fin du mois. Depuis décembre 2012, il y a eu beaucoup d’amélioration fiscale dans les salaires. Les prix des denrées de première nécessité ont été baissés trois mois après l’arrivée de Macky Sall. Jusqu’à présent, ces prix n’ont pas été rehaussés. Des femmes qui n’avaient pas accès au travail bénéficient d’une bourse de sécurité familiale de 100 000 F CFA. C’était impensable. L’ancien régime disait qu’on ne travaille pas pour avoir de l’argent, on se débrouille pour l’avoir. Macky Sall a eu une vision absolument contraire.

L’argent, ça se travaille. Alors, ceux qui sont habitués à rester chez eux et à ne pas travailler, croyant que la manne tombera du ciel, doivent savoir que Macky Sall, s’il est Moïse, il n’est pas Dieu. Il n’y a aucun contraste. Car cette pluie de milliards va vers des projets bien ficelés. Ce sont ces projets, dans leurs conceptions, qui ont charmé les bailleurs de fonds. Ces bailleurs ne décaissent pas de l’argent pour que ça se mette dans les poches ou dans les ventres. Non ! Ces fonds qu’ils injectent dans l’économie sénégalaise sont pour la construction d’infrastructures qui nous permettront, à terme, d’améliorer notre économie. Si vous produisez de la gomme arabique à Mbacké Kadior et que vous ne soyez pas capable de l’amener à Mboro où tout le monde le veut, c’est comme si vous n’avez rien fait.

Ces infrastructures, ces routes, ces trains, permettront justement au producteur de gomme arabique de Mbacké Kadior de l’amener là où ça se vend. On ne peut pas, en quatre ans, dire que Macky Sall a développé le Sénégal. Il ne le peut pas. Il ne le fera pas en douze ans. Il mettra le Sénégal sur les rampes de l’émergence. Et quand ce sera atteint, tout s’améliorera. Mais ce n’est pas en quatre ans qu’on va lui demander un bilan de sept ans. Il y aura toujours des gens qui ne mangeront pas à leur faim. Même en Amérique, il y a des gens qui ne mangent pas à leur faim. Des mendiants, il y en aura. C’est la société humaine qui est ainsi faite. C’est peut-être une volonté de Dieu. Dire que Macky Sall mettra de l’argent dans toutes les poches, mettra des aliments dans tous les ventres, c’est se leurrer. Ceux qui en rêvent n’ont qu’à se réveiller. Ils dorment.

Votre parti est au-devant de la scène depuis les élections du HCCT, avec la défaite de BBY et le triomphe de And Taxawu Dakar dans la capitale sénégalaise. Quels enseignements tirez-vous de ce scrutin ?

Notre parti est au-devant de la scène pas seulement depuis les élections du HCCT, mais depuis le 25 février 2012 où nous étions, contre toute attente, qualifiés au second tour contre le Président Wade. C’est normal que nous soyons le parti auquel se sont agglomérées les autres formations politiques qui sont sorties troisième ou quatrième, à l’issue de ce scrutin. En tant que parti leader de cette coalition, c’est normal que nous soyons au-devant de la scène. Quand vous ramenez cela aux élections du Haut conseil, il faut savoir qu’on ne peut parler de ces scrutins sans évoquer les élections locales de 2014.

Quel est le rapport entre ces deux échéances ?

L’année 2014 est fortement liée à celle de 2009 où nous venions d’avoir un mois d’existence et de déposer 82 listes en une semaine. Nous avions gagné 22 mairies dont 8 ou 9 sous le label Benno Siggil Senegaal dont la mairie de Fatick. Nous avions gagné également des localités insoupçonnées comme Thiamène à Louga et Agnam, des fiefs traditionnellement acquis par le président de la République. Nous avions été des partenaires de BSS dans Dakar. Nous avons donc contribué d’une manière ou d’une autre à l’élection de Khalifa Sall dans Dakar en 2009 et des autres maires que nous avons soutenus. Il se trouve qu’en 2014, pour les élections locales, beaucoup de nos leaders ont cru bon d’enfourcher leur propre monture et de se dire : ‘’Je veux être maire.’’ Etait-ce pertinent ou impertinent ? La question appartient au passé. Et personnellement, je trouve que ce n’était pas pertinent. Il fallait bien consolider ceux qu’on avait élus. Nous nous sommes opposés, et de bonne guerre, à cette coalition dirigée par Khalifa Sall avec tous ceux qui étaient maires.

Qu’ils fussent de la LD, de l’AFP, du PS ou d’ailleurs. Ils ont vu leurs intérêts remis en jeu individuellement et ils ont combattu. N’oubliez pas que nous étions partis en ordre extrêmement dispersé. Nous avions une liste à Yoff qui est la seule commune que nous avions gagnée. Le Docteur Ndir qui est un membre fondateur de notre parti avait également présenté une liste parallèle à celle de Diouf Sarr, en plus d’autres listes de la coalition Taxawu Dakar et du PDS. En réalité, c’est nous-mêmes qui avions fabriqué ces adversaires qui ont fini par gagner l’écrasante majorité des mairies à Dakar. C’est la raison pour laquelle le Président a dit : ‘’Je ne veux pas de militants de l’APR dans la liste de Dakar pour les élections du HCCT’’. C’est devenu une adversité contre le Président Macky Sall alors que tout Taxawu Dakar n’était pas contre le chef de l’Etat. Ceux qui se sont présentés sont issus du PS, de la LD et de l’AFP. Nous avions aussi un devoir moral de les soutenir. Pourquoi on veut m’amener la responsabilité de Diouf Sarr ?

Justement, certains caciques de l’Apr demandent des sanctions contre Abdoulaye Diouf Sarr après cette défaite. Qu’en pensez-vous ?

Il faut ranger ces souhaits du côté de la politique politicienne. Il (Abdoulaye Diouf Sarr) aura forcément des ennemis dans tous les objectifs qu’il se fixera. Et comment va-t-on le sanctionner ? Va-t-on lui arracher sa mairie ? Cette sanction n’est pas possible. Quand le Président parlait de sanction, il faisait allusion aux listes parallèles présentées par certains d’entre nous. On ne peut pas punir quelqu’un qui l’a déjà été par le suffrage.

Est-ce que cette défaite ne va pas un peu ragaillardir Khalifa Sall ?

Khalifa a revêtu le manteau de combattant contre la réforme constitutionnelle pour voter pour le Non. Et on l’a battu dans son bureau de vote. Le problème demeure intact et ce ne sont pas les conseillers municipaux qui vont voter à la présidentielle ou aux législatives. C’est un vote secondaire. La victoire de 2014 était une belle victoire. Je l’en félicite. Personne ne peut se prévaloir de sa propre turpitude. Allez à la Médina, additionnez les voix de Sidy Sam et celles de Seydou Guèye. Faites la même chose aux Parcelles Assainies ainsi qu’à Biscuiterie et à Grand Yoff où c’est encore plus insolent. Nous aurions peut-être gagné 9 sur 19 collectivités locales à Dakar et c’est nous qui avions fait nos propres erreurs.

Comment voyez-vous le débat agité sur le leadership à Dakar ?

Vous parlez au conseiller politique du Président et je suis un témoin oculaire de tout ce qui s’est passé à l’APR. Si vous prenez des localités comme Rufisque, Tambacounda, Ziguinchor, est-ce que vous pouvez citer des leaders du PS, de l’AFP ou de la LD dans ces zones. Si Dieu a fait de nous des animaux sociaux, c’est pour pouvoir apprendre des uns et des autres. Nous avions constaté que les partis qui ont été jusqu’à présents au pouvoir ont donné des portions extrêmement grandes à une seule personnalité. Du temps de la grandeur du PS, il n’était pas question à Rufisque d’avoir une promotion sans passer par feu Mbaye Jacques Diop, à Ziguinchor sans Robert Sagna ou à Tambacounda sans Abdoukhadre Cissokho ou son successeur Souty Touré. Quand le parti a perdu en notoriété, ils ont tous tourné casaque et le PS est mort dans ces localités. Vous voulez que cela nous arrive ? Les leaderships macros, nous n’en voulons pas. Nous ne fonctionnons pas en leader du grand Dakar ou du grand Saint-Louis ou du grand Matam. Plus le leadership est localisé à la commune, mieux cela vaut, parce que c’est plus gérable, plus pénétrable.

Est-ce que cela n’entraîne pas ce désordre que votre parti vit actuellement ?

Ce n’est pas un désordre. Allez à Agnam, qui remet en cause Farba Ngom ? Il n’a de problèmes que lorsqu’il sort de cette localité. On n’a pas de chef de département. Donc, on ne peut pas avoir de chef de Dakar. Qui est le chef de Thiès entre Augustin Tine, Thierno Alassane Sall et Abdou Mbow ? Ils sont tous des chefs et heureusement qu’ils s’entendent maintenant. Mais si vous allez dans le Fandène, personne ne peut remettre en cause Augustin Tine. Vous allez à Noto, c’est Maguèye Ndiaye.

Pourquoi vous n’avez pas ce leadership à Dakar ?

Dakar compte 19 communes d’arrondissement et 19 entités qui feraient chacune 4 fois Noto ou 4 fois Fandène. Je vous répète que nous préférons des leaderships localisés. Plus l’entité est petite, mieux cela vaut.

Il a été récemment dit dans la presse que le Président Macky Sall aurait, au cours d’un Secrétariat exécutif de l’APR, désigné Amadou Ba comme le patron de Dakar. Est-ce exact ?

Ce n’est pas vrai. Depuis qu’on est venu au pouvoir, j’ai assisté à toutes les réunions du Secrétariat exécutif. En ma qualité de secrétaire administratif national, c’est moi qui dresse le Procès-verbal et l’ordre du jour. Jamais cela n’a été dit. Il (Macky Sall) n’a désigné personne. Le chef de l’Etat a simplement dit que si des volontés d’expansion gênent, il vaut mieux s’y soustraire et en faire l’économie. Parce qu’un parti au pouvoir crée des appétits. Si on laisse chacun y aller avec son désir, ils finiront par se heurter. Le Président n’a jamais choisi Amadou Ba ou quelqu’un d’autre.
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