Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aDakar.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Après la déroute de l’État à Paris: Le Pds annonce une contre-offensive
Publié le vendredi 30 septembre 2016  |  Sud Quotidien
Des
© aDakar.com par MC
Des militants et sympathisants du PDS pour accueillir Abdoulaye Wade
Dakar, le 23 Avril 2014- Les sympathisants et militants du Parti Démocratique Sénégalais ont sonné la grande mobilisation pour accueillir leur leader politique Abdoulaye Wade. L`ancien chef de l`Etat était attendu cet après midi. Mais son arrivée a été différée de 24 heures. Son avion a été bloqué à Casablanca (Maroc), selon ses proches.




Le Parti démocratique sénégalais (Pds) s’est félicité hier, mercredi 28 septembre, de la décision du tribunal de grande instance de Paris qui a débouté l’État du Sénégal dans sa demande de confiscation des biens appartenant à Ibrahima Khalil Bourgi et à Karim Wade. À la sortie d’une réunion de leur comité directeur, les libéraux ont annoncé notamment la poursuite des plaintes contre toutes les personnalités impliquées dans les procédures judiciaires enclenchées contre leurs responsables.

Le tribunal de grande instance de Paris a réveillé le Parti démocratique sénégalais (Pds) de son sommeil. Démoralisés par une série de condamnation de certains de leurs responsables, suite aux procédures judiciaires lancées par l’actuel régime, les libéraux semblent enfin trouver une bouffée d’oxygène dans la décision du tribunal de grande instance de Paris qui a débouté l’État du Sénégal dans sa demande de confiscation des biens appartenant à Ibrahima Khalil Bourgi et à Karim Wade.

En effet, à la sortie d’une réunion de leur comité directeur hier, mercredi 28 septembre, Oumar Sarr et compagnie ont même annoncé une contre-offensive dans leur lutte contre le régime du Président Sall. Dans leur champ de mire, les libéraux disent viser notamment les «magistrats qui ont entaché l’honneur de la justice de notre pays» dont «les magistrats Henri Grégoire Diop (Président de la CREI), Abdourahmane Diouf (Président de la Chambre Criminelle de la Cour Suprême) et Mamadou Badio Camara (Premier Président de la Cour Suprême), mais aussi toutes les personnalités politiques impliquées dans les poursuites contre leurs camarades.

Face aux journalistes, Cheikh Sadibou Fall, ancien ministre et ambassadeur, porte-parole du jour du comité directeur a notamment cité les noms de l’ancien ministre de la justice, Mme Aminata Touré et de son successeur, Me Sidiki Kaba, et du Président Macky Sall. A ces derniers, le comité directeur, selon le porte-parole du jour, «exige qu’ils se tiennent à la disposition de toute juridiction internationale qui sera saisie aux fins de répondre de leurs actes en espérant qu’ils ne vont pas tenter lâchement de se réfugier derrière le paravent de l’immunité pour espérer échapper à leurs responsabilités». «Ils doivent comprendre que personne n’est au-dessus de la Justice et que, tôt ou tard, ils paieront le prix de leur forfait», déclare l’ancien ambassadeur du Sénégal à Rome devant les journalistes.

Et qui ajoute : «De toute évidence la justice internationale, ainsi que l’a demandé le Groupe de travail des nations unies contre la détention arbitraire, exercera toutes les pressions pour que le préjudice subi par Karim Wade soit réparé. Macky Sall, qui a utilisé l’appareil d’Etat pour «écraser» un adversaire politique devrait être donc être condamné solidairement avec l’Etat aux réparations», ajoute encore le porte-parole du jour du comité directeur non sans dénoncer les scandales de mal gouvernance.

«Depuis que Macky SALL a accédé aux plus hautes fonctions, ses amis, sa famille et son clan sont cités dans de très graves scandales de corruption de toutes sortes, de mal gouvernance et de détournement sans qu’aucune procédure judiciaire ou autre n’ait été ouverte alors que les preuves sont accablantes», affirme Cheikh Sadibou Fall.

Poursuivant sa lecture du communiqué du comité directeur, il souligne que «ces scandales de mal gouvernance, de corruption et de détournement de deniers publics portent sur plusieurs centaines de milliards de F. CFA et concernent les projets et marchés de gré à gré opaques et surfacturés, les dossiers Mittal, Petrotim, Sonatel, bictogo, Pad/Necontrans, Autoroute Ila Touba, plateforme de Diamniadio, équipements et matériel militaires, Abdoulaye Sylla…». Par ailleurs, le comité directeur a exigé la restitution de la maison familiale du «Point E» appartenant à Me Abdoulaye WADE, saisie par Macky SALL et immatriculée au nom de l’État. Il «exhorte les militantes et les militants à participer massivement à la marche des droits et libertés du 14 octobre 2016 pour en faire une réussite exceptionnelle et la réponse de notre peuple à l’arrogance d’un pouvoir incompétent qui n’a que la violence à opposer à ceux qui se battent pour la justice».
Commentaires