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Recyclage des ordures: Une activité lucrative et salubre
Publié le vendredi 30 septembre 2016  |  Sud Quotidien
Les
© aDakar.com par DF
Les syndicats du nettoiement pour l`application des accords
Dakar, le 13 Mai 2015 - Le coordonnateur du Front unitaire des syndicats du nettoiement (FUSN), Madany Sy, a appelé, mercredi à Dakar, la Communauté des agglomérations de Dakar et la Communauté des agglomérations de Rufisque (Entente CADAK-CAR), à la mise en œuvre des engagements signés dans le protocole d’accord du 30 avril dernier.




Au marché de Thiaroye, à côté du chemin de fer, le recyclage des ordures est l’une des activités principales. Elles(ordures) sont ramassées par des éboueurs qui les revendent aux entreprises ou aux personnes travaillant dans l’informel.

Le recyclage des ordures est un moyen pour certains de se procurer le minimum, c’est-à-dire un avoir pour subvenir à leur besoin. Pour d’autres, plus précisément les entreprises, c’est un métier qui apporte beaucoup et qui participe au développement d’un pays en termes de salubrité. Certaines ordures versées quotidiennement ne sont pas en réalité transportées au décharge de mbeubess, mais sont plutôt ramassées par les éboueurs qui les recyclent eux-mêmes ou les revendent aux entreprises.

Au marché Thiaroye, a côté du chemin de fer, se trouvent des éboueurs avec des visages effrayants et des cicatrices partout. Sur les étals, on trouve plusieurs produits : des cannettes de boisson vides, des chaussures dégradées, des sacs et des valises, des greffages en mauvais état, des ustensiles de cuisine obsolètes, de la nourriture périmée. Tous ces objets sont recyclés par les éboueurs eux-mêmes ou sont revendus aux entreprises. «Le ramassage des ordures, c’est mon travail depuis 5 ans. Et dés fois j’y gagne. Le matin, les ramasseurs des ordures viennent nous vendre ce qu’ils ont ramassé.

A notre tour, nous les revendons, parfois après recyclage », a laissé entendre un éboueur de taille moyenne et avec un accoutrement bizarre. Dans leur milieu, le prix ne se communique pas, soit pour ne pas qu’on sache le bénéfice qu’ils peuvent avoir en vendant un objet, soit parce que les prix ne sont pas fixes. «Je ne peux pas te communiquer le prix d’achat, mais je peux te dire à combien je revends mes bagages. Le matelas, je le revends à 1500f parce que son état est plus que défectueux, mais la valise c’est à 9000f, elle est toute neuve et c’est moi-même qui l’a recyclée», poursuit le jeune garçon qui refuse de décliner son identité.

Tout y passe, dans ce petit marché. Des vêtements par terre, des files électriques, des greffages, des télécommandes, des ventilos et même de la nourriture, des moutons etc : «Le vermicelle est périmé, les personnes ne peuvent plus le consommer raison pour laquelle je le vends aux éleveurs. Les greffages, mèches et vêtements sont achetés par les femmes. Ces dernières les amène dans leur maison pour les «traiter ». Elles travaillent en quelque sorte dans l’informel», soutient Mass Ndiaye éboueur. « Il y a aussi des vendeurs de ferraille. C’est eux qui achètent les ventilos gâtés, les portes, les machines et autres. Dans ce métier on ne perd jamais. Le seul problème c’est que la société nous regarde autrement. Les objets ont une longue durée de vie. A chaque fois que certains jettent des ordures, d’autres sont la pour les récupérer et en faire d’autres objets. C’est le recyclage»

Les bonnes affaires des entreprises

Certaines ordures nécessitent une intervention de la machine pour leur recyclage. C’est le cas des chaussures ou bouteilles en plastique, les cannettes vides. Pour les chaussures et bouteilles en plastique, c’est les entreprises qui viennent les acheter pour en faire de chaussures neuves. Ces chaussures et bouteilles jetées servent de matière première aux entreprises qui font dans le recyclage. En ce qui concerne les cannettes vides, elles servent à fabriquer des marmites de cuisine et se vendent par kilo».
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