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Le Joola: La Lsdh compte attaquer l’État devant la CEDEAO
Publié le mercredi 28 septembre 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise
Ouverture
© aDakar.com par DF
Ouverture du procès de Hissène Habré
Dakar, le 20 Juillet 2015 - Le procès de l`ancien président tchadien Hissène Habré s`est ouvert, ce matin, à Dakar. L`ancien chef d`État réfugié au Sénégal depuis 1990 est jugé pour "crimes contre l’humanité, crimes de guerre et crimes de torture". Photo: Me Assane Dioma Ndiaye, avocat des parties civiles




La Ligue sénégalaise des droits de l’homme (LSDH) compte attaquer l’Etat du Sénégal devant la Cour de justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dans le dossier du Joola, a annoncé lundi son président.

’’Dans un avenir proche, nous comptons attaquer le Sénégal en justice au niveau de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), afin que justice soit faite pour les victimes du Joola’’, a soutenu Me Assane Dioma Ndiaye, avocat et président de la LSDH.

Me Ndiaye intervenait lors d’un panel axé sur le thème ’’Le naufrage du Joola : presse et éducation citoyenne’’, organisé à l’occasion du 14ème anniversaire du naufrage du Joola.

L’Etat et les familles des victimes commémorent en ce 26 septembre le 14ème anniversaire du naufrage du bateau le Joola, du nom de cette embarcation qui reliait Dakar au sud du pays et qui a chaviré au large de la Gambie.

La catastrophe avait fait 1.863 morts et disparus selon un bilan officiel et plus de 2000 pour les associations des victimes. Seules 65 personnes avaient survécu.

Après l’arrêt de la procédure en 2003 par la justice sénégalaise qui avait conclu à la seule responsabilité du commandant de bord disparu dans le naufrage, les familles des victimes avaient saisi la justice française. Mais la Cour d’appel de Paris a confirmé, en juin, le non-lieu rendu en première instance par le juge français, en 2014.

’’Nous sommes en train de discuter avec les responsables des associations des victimes (....)’’ avant d’enclencher une action en justice, a-t-il prévenu.

Cela permettrait de demander à la Cour d’inviter le pays à respecter le droit à un procès pour les victimes et lui donner une injonction en vue de définir la forme de ce tribunal.

’’Les familles de victimes ne feront pas leur deuil tant qu’elles ne sauront pas ce qui s’est réellement passé’’, a indiqué Me Ndiaye, ajoutant que seule une procédure judiciaire pourrait exorciser leur traumatisme.

’’Aujourd’hui plus qu’hier vous avez entendu le cri de cœur des victimes et nous n’avons pas le droit de ne pas les accompagner’’, a-t-il avancé, déplorant le fait que la politique a pris le dessus sur la justice française qui du reste était leur espoir.
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