La FAO mise sur le micro-jardinage pour l’autonomisation des femmes sénégalaises #aDakar

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La FAO mise sur le micro-jardinage pour l’autonomisation des femmes sénégalaises

Publié le lundi 10 mars 2014 | Agence de Presse Sénégalaise

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José Graziano da Silva, Directeur général de l`Organisation des Nations Unies pour l`alimentation et l`agriculture (FAO)

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Le Fonds des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a retenu d'accompagner des femmes sénégalaises à travers le micro-jardinage, pour contribuer à leur autonomisation, a indiqué, lundi à Dakar, Vincent Martin, représentant résident de cette organisation.

"Elles seront indépendantes et autonomes, car les projets sont là pour initier des actions", a-t-il dit à l'occasion d'une visite d'un site de micro-jardinage réalisé à Liberté VI, un quartier dakarois, en partenariat avec la Direction de l'horticulture.

L’appui de la FAO à ce projet concerne notamment le volet commercialisation, de commercialisation dont une meilleure prise en compte permettrait aux femmes concernées d’engranger des revenus supplémentaires et de faire face à la pauvreté.

"La FAO va les (femmes) accompagner sur ces aspects, pour plus de débouchés, de commercialisation, pour qu'à la fin, elles n'aient plus besoin d'appui pour se positionner", a-t-il affirmé.

Concernant le suivi et l'évaluation de ces activités des femmes, le représentant de la FAO a annoncé un retour de l'appui financier du gouvernement italien, afin de répondre à un souci de pérennisation.

"Cela nous permettra de disposer de financements et de prendre des actions dans le courant de l'année", a-t-il dit non sans saluer "le dynamisme, la capacité" des femmes à générer des revenus et à nourrir leurs familles.

D'autre part, il a estimé que les jeunes peuvent, via ce programme, devenir des modèles et accompagner les femmes à développer des business-modèles visant à asseoir des activités rentables.

"Le micro-jardinage est au cœur de l'alternative d'une agriculture familiale, d'une agriculture urbaine et périurbaine dans un contexte familial", a indiqué Vincent Martin, selon qui il s'agit là d'un "très beau" projet pour les femmes.

Le micro-jardinage a été introduit au Sénégal pour la première fois en 1999, dans le cadre d'un programme de coopération technique entre la FAO et le gouvernement. Ce projet pilote ne couvrait que la région de Dakar, a t- il souligné.

"Il est ensuite repris entre 2001 et 2002 pour couvrir l'ensemble des capitales régionales. Depuis 2006, ce projet est érigé en programme", a-t-il renseigné, précisant qu'il constitue manière de lutter contre la pauvreté à travers une amélioration de la sécurité alimentaire des populations.

La technologie du micro-jardinage est simple et peu coûteuse, car consistant à cultiver des légumes sur des tables, des ustensiles de récupération, des caissons de poissons, bref, tous les conteneurs usagés en plastique ou en bois.

Les micros-jardins peuvent être aménagés partout où il y a un espace ensoleillé d'au moins 6 heures de temps par jour, a-t-on expliqué.

C'est ainsi que des familles peuvent s'adonner à l'activité agricole sur les terrasses, patios, ou cours de maison et produire ainsi des légumes de très bonne qualité pour leur propre consommation d'abord, sachant qu'elles peuvent revendre le surplus.

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