Au terme du mois de janvier 2014, l’activité économique du Sénégal s’est affaiblie de 0,7 % en rythme mensuel. Cette situation, selon la Direction de la prévision et des études économique (Dpee), est induite principalement par les faibles résultats du secteur tertiaire et du recouvrement des taxes sur les biens et services, toutefois atténués par la progression du secondaire.
L’activité économique interne, au mois de janvier 2014, a fléchi de 0,7% en raison des faibles résultats notés dans le secteur du tertiaire et du recouvrement des taxes sur les biens et services. En effet, explique la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee), l’indice global d’activité dans le secteur du tertiaire s’établit à -3,6 % en variation mensuelle. Cette contreperformance du secteur est liée à la baisse notée dans la production de ses deux sous-secteurs que sont le commerce (-6,1%) et les services (-2,8%). Le recul observé dans le sous-secteur des services concerne les postes et télécommunications (-8,2%) et les activités de santé et d’action sociale (-69%).
Comparée à janvier de l’année 2013, l’activité dans le secteur du tertiaire affiche une progression de 2,8% qui résulte, à la fois, des progrès du commerce (4%) et des services (2,5%). L’évolution à la hausse des services en glissement annuel résulte de la bonne tenue des postes et télécommunications (7,2%) et des services financiers (37%).
S’agissant du secteur secondaire, son activité est ressortie en hausse de 7,3% au terme du mois de janvier après 19,7% un mois plus tôt. Cette tendance haussière, indique la Dpee, tient à la progression des activités extractives, des sucreries, de l’égrenage de coton et de la fabrication de textiles et de la construction, qui ont façonné le profil global dudit secteur.
Comparativement à janvier 2013, le secondaire se comporte relativement mieux avec une croissance de 8,9%, en liaison avec l’activité des sucreries, d’égrenage de coton et de fabrication de textiles, de raffinage, de la production d’énergie et de la construction. Ces performances ont compensé la baisse des corps gras alimentaires et des extractives. Pour ce qui est du secteur primaire, après une reprise entamée en novembre 2013, son activité s’est stabilisée en janvier 2014 (-0,5% en variation mensuelle), à cause de l’évolution contrastée des débarquements de la pêche (14,2%) et de la production contrôlée de viande (-5,4%).
L’amélioration notée dans le sous-secteur de la pêche relève principalement de la bonne tenue des débarquements de la pêche artisanale (15,4%) suite à la remarquable progression des prises dans les côtes saint-louisiennes (74,8%). En revanche, relève la note de conjoncture de la Dpee, l’activité du secteur primaire (hors agriculture et sylviculture) a cru de 7,1% en janvier 2014 par rapport à la même période de 2013 à la faveur des progrès enregistrés, simultanément, dans la production contrôlée de viande (7,0%) et les débarquements de la pêche (7,3%).
