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Le Quotidien N° 3334 du 10/3/2014

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Macky sur la violence au sein de l’Apr : «Je prendrai mes responsabilités sans état d’âme»
Publié le lundi 10 mars 2014   |  Le Quotidien


Macky
© Autre presse
Macky Sall
Président de la République du Sénégal


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Le leader de l’Alliance pour la République a décidé de sévir. Macky Sall entend traduire les auteurs des violences à Matam et ailleurs devant la commission de discipline de son parti parce que, pour lui, «c’est inacceptable et impardonnable».
Les violences à l’Alliance pour la République (Apr), notamment celles qui ont eu lieu à Matam, inspirent le Président Macky Sall des sanctions. Dans sa déclaration liminaire lors du directoire de l’Apr, samedi, Macky Sall a averti Farba Ngom, Mamadou Mory Diaw et d’autres responsables en ces termes : «Chacun d’entre nous devra prendre ses responsabilités. Pour ma part, je prendrai les miennes sans état d’âme à travers l’activation de la Commission de discipline du parti pour statuer, sans complaisance, sur les cas récents conformément aux statuts du Parti.» Ce, parce que, estime-t-il, ces «bagarres fratricides» relèvent de «comportements inacceptables et très peux soucieux de l’intérêt du parti et des Sénégalais» qui «nous heurtent tous, ternissent la réputation et l’image du parti, et ne rassurent en fin de compte, ni le parti ni les Sénégalais dont on sollicite la confiance pour les élections du 29 juin 2014». Le leader de l’Apr trouve donc «impardonnables» ces affrontements, surtout «quand tout ce bruit, ce désordre et cette violence proviennent du parti qui est au pouvoir».
En direction des Locales, Macky Sall rappelle que les Sénégalais attendent «de la loyauté et de l’éthique dans le compagnonnage et la pratique des hommes et femmes engagés en politique» et reste convaincu que, «seul un creuset “interpartis”» comme Benno bokk yaakaar «peut aujourd’hui prendre en charge la demande pratique des citoyens en mettant toujours l’Etat au service des plus faibles, des plus précarisés, des plus pauvres». Il ajoute que «c’est autour de ces problématiques essentielles que se jouent nos destins collectif et individuel et non pas sur qui sera ‘’la tête de liste’’ ou pas, ou qui sera sur les listes ou pas». Le chef des Apéristes se veut clair : «Nous n’avons pas le droit de perdre ces élections locales pour des considérations subjectives.»

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