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Obésité, infections vaginales entre autres: « L’hygiène, c’est aussi une bonne santé »
Publié le samedi 17 septembre 2016  |  Enquête Plus




Savoir prendre soin de soi est une chose ; être en bonne santé en est une autre. Et, quand l’un fait défaut, il se reflète sur l’autre. Raison pour laquelle, cette professionnelle de la santé, qui part de cas concrets, juge que « l’hygiène, c’est aussi une bonne santé ».

Les questions d’hygiène renvoient à la santé. Certaines situations déplaisantes ne sont pas toujours à l’origine de manque d’hygiène. C’est parce qu’on est malade. « On a une mauvaise haleine persistante ou une mauvaise odeur se dégageant des parties intimes, entre autres, c’est parce qu’on est malade », explique cette jeune femme qui exerce dans le domaine sanitaire. Ayant une certaine expérience des zones lointaines du Sénégal, dans le cadre de son travail, elle révèle que, « si dans les villages, les femmes font face à un manque d’informations ; en ville, c’est le mode de vie qui pose problème ».

En des termes plus précis, elle explique : « Vous voyez des femmes qui dégagent de petites odeurs, mais qui croient que c’est normal. Parfois, elles ont des infections au niveau des parties intimes, mais, elles ne le savent pas. A la limite, elles ne veulent même pas en parler. Elles le cachent et du coup, l’odeur persiste ». Pourtant, ces femmes sont très exigeantes dans l’entretien de leur maison. «Elles balaient, elles font le linge. Bref, elles n’ont aucune paresse, mais, elles ignorent aussi plein de choses. Par exemple, il y en a qui ont les poils qui pendent des aisselles et ça ne dérange personne. Et, ce n’est pas beau à voir chez une femme ».

Poursuivant son argumentaire, elle signale que nombre de pratiques des femmes, jeunes, ne favorisent pas l’hygiène, surtout dans les grandes capitales. Elle entend par là, la dépigmentation, les greffages et même, les sacs à main dont le contenu n’est pas toujours sain. Ce, en plus du port de sous-vêtements non cotonnés. Et surtout, contrairement aux femmes dans les villages, « l’obésité grandissante en ville favorise les odeurs, si on n’est pas très exigeant avec l’hygiène de soi. La masse corporelle favorise la transpiration et quand on ne se lave pas bien ou qu’on porte des habits sales, le résultat est désagréable ». Un état de fait qui ressort de la paresse de nos jeunes femmes qui ne font que manger et dormir.

« En ville, nous ne sommes pas très actives et notre régime alimentaire n’est pas des meilleurs. Les filles sont très fast-food Au village, c’est tout à fait le contraire ». Ce qui explique également qu’en milieu urbain, même si nombreux sont attachés à leurs brosses à dents, cela ne veut pas forcément dire qu’ils ont une hygiène bucco-dentaire. « Les maladies en rapport avec un défaut de fermeture ou d’ouverture des sphincters œsophagiens peuvent être à l’origine de la mauvaise haleine », confie-t-elle. Cela dit, les défaillances hygiéniques, surtout odorantes, sont aussi à chercher sur le plan sanitaire.
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