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Clôture de ses activités citoyennes 2016 à Niakhène : L’Ucad relève le défi d’une université au service de la communauté
Publié le samedi 10 septembre 2016  |  Le Quotidien
Installation
© aDakar.com par DF
Installation du Comité d’organisation de la Conférence internationale de préfiguration du Musée des civilisations noires
Dakar, le 21 juin 2016 - La cérémonie d’installation du Comité d’organisation de la Conférence internationale de préfiguration du Musée des civilisations noires a eu lieu, ce matin, à Dakar. Cette manifestation intervient trois semaines après l`installation du comité scientifique. Photo: Pr Ibrahima Thioub, recteur de l`Université Cheikh Anta Diop de Dakar




Démarrées depuis le jeudi 25 août, les activités citoyennes à Niakhène ont pris fin le samedi 3 septembre dernier. La cérémonie de clôture s’est déroulée en présence du recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), Ibrahima Thioub. Parées pour la circonstance de leurs plus beaux habits, les populations n’ont ménagé aucun effort pour témoigner en danse, chant et parole leur gratitude. Elles ont, par la même occasion, souhaité la pérennisation de ce partenariat entre l’Ucad et la commune de Niakhène.

Les activités citoyennes organisées par l’Université Chekh Anta Diop de Dakar (Ucad) dans la commune de Niakhène ont pris fin samedi dernier. Lors de la cérémonie de clôture, la porte-parole des bénéficiaires, Sokhna Dieng, a tenu à apprécier l’apport de ces activités pour les populations. «Ce que vous nous avez appris n’a pas de prix, jamais nous ne pourrons vous remercier assez pour toutes ces nouvelles connaissances que vous nous avez apportées», a-t-elle dit. D’après Mme Dieng, ces nouvelles connaissances acquises leur seront «d’une très grande utilité dans l’immédiat». «Et la prochaine fois, il faudra que vous veniez avec tous vos bagages afin de demeurer ici. Surtout ne vous inquiétez pas, nous vous préparerons du poulet tous les jours car grâce à ce que vous nous avez appris, on peut désormais allier micro-élevage et micro-jardinage», a-t-elle déclaré. A sa suite, d’autres bénéficiaires ont pris la parole pour témoigner et exprimer leur gratitude à l’endroit des étudiants, de leur encadreur, et aussi du recteur. Ils ont apprécié le choix porté sur Niakhène pour accueillir ces activités. Les bénéficiaires ont ainsi à l’unanimité, émis le vœu que ces activités soient pérennisées.

Pérennisation du partenariat

Dans la même veine, les consultations gratuites et les médicaments offerts ont aussi été vivement appréciés. «Sans médicament, il n’y a pas de santé et sans santé, il n’y a pas de vie. Nous considérons donc que vous nous avez sauvé la vie à travers les consultations et les médicaments que vous avez mis gratuitement à notre disposition», s’est-réjouie la porte-parole des bénéficiaires. Em­bou­chant la même trompette, le sous-préfet de Niakhène estime, qu’à travers des projets de ce genre, l’Ucad traduit en acte la politique du Gouvernement dans les domaines de la santé, de l’éducation et de la formation professionnelle. Ibrahima Sarr a ainsi appelé à «la consolidation de ce partenariat tissé entre l’Ucad et cette commune, et si possible, d’y intégrer d’autres activités supplémentaires».

La volonté des bénéficiaires saluée

Le recteur, quant à lui, a soutenu qu’à travers ces activités citoyennes, l’Université n’a fait que son devoir. «Car ce sont les impôts et autres revenus que vous payez qui alimentent en partie le budget universitaire. C’est donc normal que l’Université se mette à votre service. Les étudiant sont vos enfants et si un enfant peut faire quelque chose pour aider ses parents, il est de son devoir de le faire», a-t-il déclaré. Et M. Thioub d’ajouter : «C’est pour moi un véritable plaisir de voir que ces activités citoyennes vous ont apporté beaucoup de connaissances. Et qu’elles vous seront utiles dans votre vie.» L’étudiante en master Gestion durable des agrosystèmes horticoles, Khady Tamsir Moubarack Ndione, a tenu à louer la volonté des femmes qui ont participé à ces formations. «Durant ces 4 jours de formation, elles se sont transformées en de véritables «menuisières». Scies et marteaux à la main, elles ont fabriqué elles-mêmes, suivant les consignes de la formatrice, Madame Coumba Diop, les tables de micro-jardinage. Mon­sieur le maire je vous garantis que si vous mettez le matériel nécessaire à la disposition de ces femmes, vous serez agréablement surpris du résultat», a-t-elle témoigné. C’est aussi le sentiment de Mamadou Bineta Badiane, étudiant en linguistique. Ce dernier a salué l’envie d’apprendre qui a animé les femmes tout au long de la formation. «Notre rôle à nous était d’apprendre à ces femmes les B.a.-ba de la lecture «Wolofal». Et je dois dire que ces instants d’apprentissage furent très édifiants pour nous. On sentait en elles, une véritable envie de découvrir et de comprendre et ce fut pour nous une très grande motivation», a-t-il dit. Au-delà de ces activités, la cohésion sociale, l’esprit d’équipe, qui ont régné entre les étudiants et les participants aux activités, ont marqué les attentions. Malgré la diversité des formations, la différence des niveaux d’études et les conditions d’hébergement, les étudiants ont su créer, en l’espace d’une semaine, un groupe homogène. «Nous sommes de nationalités différentes, nous avons reçu des éducations différentes et nous sommes de formation académique différente. Mais nous avons réussi à former une famille en moins de 10 jours», a fait savoir Saliou Ndiaye, étudiant en médecine. Ce dernier a conclu son intervention en soutenant que cette « famille existera au-delà de Niakhène par la grâce de Dieu».
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