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Le Sénégal fait évaluer à nouveau son système de lutte contre le blanchiment de capitaux
Publié le mercredi 7 septembre 2016  |  Agence de Presse Africaine
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© aDakar.com par DF
Atelier sur le système de lutte contre le blanchiment de capitaux
Dakar, le 07 septembre 2016 - Une réunion de préparation de l’évaluation nationale des risques et du système sénégalais de LBC/FT s`est ouverte ce matin à Dakar. Le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) y prend part. Photo: Cheikh Tidiane Diop, SG du ministère de l`économie et des finances




Après 2007, le gouvernement du Sénégal fait évaluer à nouveau, à partir de ce mercredi à Dakar, son système de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT).

« L’exercice auquel notre pays se prépare consistant à soumettre son dispositif de LBC/FT à l’appréciation de ses pairs sera le second réalisé par le GIABA, après celui de 2007, pendant le premier cycle des évaluations mutuelles qui a été bouclé en 2013 », a notamment laissé entendre M. Cheikh Tidiane Diop, secrétaire général du ministère de l’économie, des finances et du plan lors de l’ouverture de la réunion de préparation de l’évaluation nationale des risques et du système sénégalais de LBC/FT.

Selon lui, depuis lors, la situation du pays fait l’objet d’un suivi régulier sanctionné chaque année par la production d’un rapport qui est examiné à l’occasion de la réunion plénière du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA).

M. Diop a précisé les modalités de l’évaluation à laquelle se soumet son pays. « L’évaluation des risques consiste d’abord à apprécier les vulnérabilités et les menaces de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme au niveau de chaque secteur d’activités ou catégorie d’assujettis, à procéder ensuite à la globalisation des résultats ainsi obtenus pour produire une cartographie nationale des risques sur la base de laquelle seront adoptées les mesures appropriées », souligne-t-il.

Auparavant, l’ensemble des documents et statistiques utiles devront être communiqués à la cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF), qui se trouve être le chef de fil désigné pour cet exercice et point de contact de l’équipe des évaluateurs.

Les informations qui doivent servir de base d’appréciation du degré de conformité du système sénégalais de LBC/FT concernent un certain nombre de domaine précis. Il en est ainsi du cadre juridique (lois et textes règlementaires, y compris ceux pris au niveau communautaire), de la communication d’informations à la CENTIF et leur traitement par cette dernière en relation avec les autres acteurs , de la supervision des assujettis par les organes habilités et les résultats des contrôles effectués à cet effet, du traitement judiciaire des dossiers se rapportant au blanchiment de capitaux ou au financement du terrorisme, les décisions rendues et les suites réservées ou encore de la coopération entre les autorités nationales et celles étrangères.


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