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La Centif veut coopérer avec tous les acteurs de la lutte contre le blanchiment des caiptaux
Publié le jeudi 8 septembre 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise
Atelier
© aDakar.com par DF
Atelier sur le système de lutte contre le blanchiment de capitaux
Dakar, le 07 septembre 2016 - Une réunion de préparation de l’évaluation nationale des risques et du système sénégalais de LBC/FT s`est ouverte ce matin à Dakar. Le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) y prend part.




Le président de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) a assuré, mercredi à Dakar, la disponibilité de cette structure à coopérer avec les acteurs nationaux en vue de permettre au Sénégal de franchir d’autres étapes dans la lutte contre le blanchiment des capitaux.

’’Je voudrais assurer de la disponibilité du CENTIF à coopérer avec les autres acteurs nationaux pour qu’ensemble nous permettions à notre de franchir d’autres étapes dans la lutte contre le blanchiment des capitaux et de la criminalité financière’’, a dit Wally Ndour.

Il s’exprimait lors d’un atelier de préparation de l’évaluation nationale de blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme.

L’objectif est de vérifier l’effectivité de la mise en œuvre des mesures entreprises et d’apprécier les résultats qu’elles ont permis d’atteindre dans cette lutte.

’’La nouvelle méthodologie qui sert de cadre pour l’évaluation mutuelle repose toujours sur la question des conformité par rapport aux recommandations du GAFI (Groupe d’action financière sur le blanchiment de capitaux)’’, a-t-il indiqué.

Waly Ndour a rappelé que le pays évalué doit rendre disponible toute information selon les lois et règlements ayant un lien avec la politique de renforcement des systèmes de lutte.

Le président de la CENTIF a également soutenu que cette réunion devra permettre aux acteurs de prendre la pleine mesure de leurs responsabilités afin que de relever ’’le double défi du déroulement de l’opération et de la reconnaissance de la communauté internationale sur les progrès accomplis par le Sénégal dans le domaine de la lutte contre le blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme’’.

’’Cette évaluation est importante pour le gouvernement dans ce sens que l’appréciation positive de notre dispositif de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme va traduire tous les efforts que le Sénégal a fournis depuis la première évaluation de 2007’’, a pour sa part retenu le secrétaire général du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, Cheikh Tidiane Diop.

Grâce aux efforts fournis, a-t-il fait valoir, ’’nous pouvons valablement dire que le Sénégal n’est pas un pays à risque du fait qu’il a un dispositif juridique et institutionnel, des meilleurs standards internationaux en matière de lutte contre les blanchiments des capitaux et le financement du terrorisme’’.

L’évaluation nationale des risques que le Sénégal doit réaliser ’’nécessite, d’après M. Diop, l’intérêt et l’implication de l’ensemble des acteurs’’.

’’C’est à cette condition seulement que toutes les informations attestées et des progrès réalisés par notre pays dans la lutte contre le blanchiment des capitaux pourront être mis à jour et tenus à la disposition des évaluateurs’’ et plus tard à l’intention de la communauté internationale, a-t-il poursuivi.
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