Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aDakar.com NEWS
Comment

Accueil
News
Sport
Article
Sport

La CAA pour durcissement de la législation sur les changements de nationalités
Publié le mercredi 7 septembre 2016  |  Agence de Presse Africaine
Le
© Autre presse par DR
Le marathon Eiffage organisé au Sénégal a été une grande réussite




La Confédération africaine d’athlétisme (CAA) plaide pour le durcissement des dispositions régissant les changements de nationalité qui se multiplient, afin de freiner l’exode de ses athlètes.

«La réglementation sur les changements de nationalité doit être revue. Même dans les pays d’accueil, on commence à se plaindre du nombre de plus en plus important d’athlètes africains», a-t-il lâché lors d’un point de presse tenu au terme de la réunion du Conseil de l’instance continentale lundi à Dakar, la capitale sénégalaise.

De plus en plus d’athlètes africains courent sous les couleurs de pays européens, asiatiques, privant le continent de titres dans les compétitions internationales. Les Jeux olympiques de Rio, où des athlètes naturalisés ont remporté de nombreuses médailles, n’ont pas échappé à cette règle.

«Nous pouvons être fiers de comptabiliser ces médailles gagnées sous d’autres couleurs», a plaisanté le patron de l’athlétisme continental.

«L’Afrique est le fournisseur de talents de pays européens et asiatiques. Ces athlètes cherchent des assurances pour leur après-carrière», explique le président de la CAA, qui en appelle à la mise en place, dans les pays africains, de politiques à même d’offrir aux athlètes des perspectives.

Même si le phénomène ne concerne plus seulement les Africains, force est de reconnaître qu’il «gêne tout le monde», fait remarquer M. Malboum qui en appelle au durcissement de la législation sur les changements de nationalités.

Selon la législation actuellement en vigueur au niveau de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), un athlète ayant déjà concouru pour un pays doit attendre trois ans pour changer de nationalité sportive.

Mais des dispositions relatives à l’attente entre fédérations et au lieu de résidence de l’athlète peuvent raccourcir ce délai à un an.
Commentaires