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Souleymane Ndéné Ndiaye soutient Ousmane Sonko et dénonce le HCCT
Publié le mardi 6 septembre 2016  |  aDakar.com
Souleymane
© Autre presse par DR
Souleymane Ndéné Ndiaye, ancien Premier ministre d`Abdoulaye Wade




Souleymane Ndéné Ndiaye ne comprend pas la sanction qui a été infligée à Ousmane Sonko, un acteur politique qui tient un discours politique. Pour l’ancien Premier ministre du Sénégal, la révocation de l’inspecteur des impôts de la fonction publique, est "inadmissible". Pour lui, on est en démocratie et les acteurs politiques doivent dire ce qu’ils pensent.

"Ousmane Sonko est un acteur politique. À ce titre, il est donc libre d’apprécier la marche du Sénégal, d’émettre son point de vue sur les uns et les autres. Qu’on le laisse donc libre de dire ce qu’il pense. En tant qu’opposant, c’est la moindre des choses. Il n’est pas comme moi qui me considère comme un mauvais opposant parce que je suis incapable de dire certaines choses contre Macky Sall. J’ai un projet de société que j’expose et je n’entends pas me mettre à attaquer Aliou Sall qui est mon jeune frère, sa dame Marième Faye Sall ou Macky Sall lui-même.

Sonko est bien dans son rôle. Le radier, c’est vraiment ne pas faire preuve de discernement. Qu’est-ce que les gens n’ont pas dit à Abdoulaye Wade en douze ans et pourtant, jamais il n’a été question pour lui de radier un haut fonctionnaire. C’est ça la démocratie aussi. Quand on choisit d’exercer des fonctions publiques, on expose sa vie publique et votre vie privée sur la place publique », indique Souleymane Ndéné Ndiaye dans les colonnes de l’As.

Interrogé sur le Haut conseil des collectivités territoriales, Souleymane Ndéné Ndiaye assimile cette institution à un Sénat remis au goût du jour. Pour le patron de l’Union nationale patriotique (UNP), cette chambre consultative n’apportera aucune valeur ajoutée à notre démocratie. C’est une chambre pour satisfaire une clientèle politique. Car, déplore-t-il, il n’est imaginable que le président de la République puisse nommer 70 des 150 membres qui vont y siéger.
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