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Convention entre l’État et l’Unacois d’Idy Thiam: Ameth Fall Braya et Cie dénoncent une discrimination
Publié le vendredi 2 septembre 2016  |  Enquête Plus
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© aDakar.com par DF
Elections locales: Le camp de Ameth Fall Braya entend poursuivre la riposte judiciaire à Saint-Louis
Dakar, le 14 Juin 2014- Les avocats de la coalition And Dekkal Ndar ak Sopi, dirigée par Ameth Fall "Braya", promettent de présenter vendredi devant la cour d’appel de Saint-Louis (nord) des "preuves consistantes" de la victoire de leur client à l’élection des membres du conseil municipal de cette ville. La liste de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) a été déclarée vainqueur. Son leader, Mansour Faye, actuel ministre de l`Hydraulique et de l`Assainissement, a été élu maire de Saint-Louis par la majorité des conseillers élus , lundi. Photo: Ameth Fall Braya, responsable PDS à Saint-Louis




L’Unacois rattachée à Ameth Fall Braya estime que l’Etat est en train de faire dans la discrimination en signant avec l’autre frange de l’Unacois dirigée par Idy Thiam une convention pour la commercialisation du riz local. En conférence de presse hier, ces acteurs demandent à l’Etat de mettre les commerçants sur le même pied.

L’Unacois Jappo, version Ahmet Fall Braya, se sent exclue du processus de commercialisation du riz local. En conférence de presse hier, à Dakar, le Bureau national de l’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (Unacois) d’Ameth Fall Braya a fustigé l’attitude du ministre du Commerce Alioune Sarr qui, depuis quelques années, travaillent avec l’autre franche de l’Unacois rattachée à Idy Thiam dans la commercialisation du riz local. Récemment, révèle le vice-président de l’Unacois (section Ameth Fall Braya), le ministre du Commerce a encore signé une convention avec les partisans de Idy Thiam pour l’écoulement de la production du riz produit localement.

Moustapha Tall digère mal cette ‘’discrimination’’ surtout venant de l’Etat. ‘’Un pays ne fonctionne pas avec des groupuscules. Il faut que le système soit inclusif et que tout le monde s’y retrouve. Qu’on implique tout le monde dans cette commercialisation. Chaque fois qu’il y a une quantité invendue, il (le ministre du Commerce) convoque cette frange de l’Unacois. Ce n’est pas cela qui va nous permettre d’atteindre l’autosuffisance. Il faut changer de façon de faire’’, fustige l’importateur de riz.

‘’Cette convention qui lie l’Etat du Sénégal à l’autre Unacois est le plus grand bluff de l’année’’, tacle le secrétaire régional de l’Unacois (version Ameth Fall Braya) de Dakar. D’après Ala Dieng, cet accord est ‘’sans avenir’’ parce que par le passé, le gouvernement du Sénégal a eu à signer des conventions avec ‘’ce même groupuscule’’ et qui n’ont jamais été respectées. Parmi ces dernières, M. Dieng cite la promesse de l’Unacois (Version Idy Thiam) d’installer 9 000 boutiques témoins en 2013. ‘’L’Etat n’a pas le droit de se tromper. Avec cette signature, il a été lourdement leurré par ceux qui se réclament faussement de l’Unacois et qui ne regroupent même pas 10% des commerçants du Sénégal’’, renchérit Ala Dieng.

‘’On vise la personne de Serigne Mboup à travers les réformes’’

Sur un autre registre, l’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal, version Braya, est revenue sur les réformes annoncées sur les chambres de commerce. Selon son vice-président Moustapha Tall, c’est un groupuscule de personnes qui s’est retrouvé avec le président de la République Macky Sall pour lui proposer des réformes au nom du secteur privé. ‘’On ne peut pas nous imposer une réforme si on n’est pas impliqué dès le départ. On ne dit pas qu’il ne faut pas réformer mais il faut le faire tout en impliquant les gens’’, clarifie-t-il.

Dans ce projet de réforme qui est de plus en plus agité, l’article 18 du décret stipule que ‘’tout candidat à la présidence de la chambre de commerce doit savoir lire et parler couramment la langue officielle’’. Selon M. Tall, en libellant ainsi cet article 18, ‘’on vise la personne de Serigne Mboup’’. Au-delà même de la personne du président du groupe Ccbm, Moustapha Tall note qu’on veut, à travers cette réforme, exclure la frange la plus importante des commerçants sénégalais. ‘’Il y a des opérateurs économiques qui n’ont pas fait les bancs (n’ont pas été à l’école) et qui travaillent avec leurs langues locales ou la langue arabe. Ces gens peuvent prétendre être demain président. Si on veut exclure tout ce monde qui constitue la majorité des commerçants, il y a problème’’, s’indigne-t-il.

Moustapha Tall n’a pas non plus manqué de s’attaquer aux organisations patronales que sont le Mouvement des entreprises du Sénégal (MEDES), le Conseil national du patronat (CNP) ou la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES). D’après lui, ce groupe est toujours avec le président de la République. ‘’Ils ont été reçus au Palais pendant le mois de Ramadan’’, révèle M. Tall. En plus d’être toujours sur la même table avec le chef de l’Etat, Moustapha Tall souligne que le Président Sall est toujours avec eux dans ses voyages. ‘’Ce sont ces gens que le chef de l’Etat reconnaît. Il ne voit que ces gens-là. Mais nous faisons partie du secteur et nous sommes des Sénégalais’’, plaide-t-il.
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